La jalousie

Cela peut paraitre complètement à coté de la plaque, mais plus le temps passe, plus je me dis que je suis en plein dans le vif du sujet. Je m'explique:

Bon nombre de malaises sont issus de la jalousie, que ce soit sur le plan individuel, familial, en société, au travail, en politique, et même sur le plan de la politique internationale. Oui, je vais bien loin, mais...

Je suis de plus en plus persuadée que les signes de maladie diverses prennent racine dans ce sentiment si difficile. Evidement, il faut croire aux signes du "mal-a-dit" pour tenir un raisonnement comme celui-là, moi j'y crois. Je pourrai en parler pendant des jours et des jours, mais je préfère vous laisser la parole, je suis sure que vous avez des tas de choses à dire la dessus.

Amicalement ,
Annick

Bonjour,

La jalousie n'est qu'une manifestation d'une peur. La peur de perdre quelque chose ou quelqu'un dont on pense qu'elle nous procure le bonheur. Cela fait parti des illusions, du rêve dans lequel nous vivons car le bonheur est en nous. Croire qu'il est ailleur nous mène inévitablement à la peur qui peut se manifester par la jalousie.
La jalousie n'existe donc pas en tant que telle. La peur non plus. Seule l'illusion - avec son cortège de croyances limitatrices - de chercher son bonheur hors de soi conduit aux mal êtres et la maladie.

bonne journée.

joss le pictave

Bonjour à toutes et à tous !

J'aurais bien du mal à discourir sur ce terrible fléau qu'est la jalousie. Tu as raison Annick de voir là dedans des effets graves jusque chez les dirigeants des nations qui - et c'est vérifiable dans l'histoire de l'humanité - peuvent céder comme des enfants à être dominés par leur propre jalousie et à prendre des décisions infantiles avec à la clé des catastrophes humaines...

Je crois qu'il y a une comportement que nous devrions pratiquer au plus haut point : celui de l'humilité. Ce comportement me semble être la meilleure façon de s'améliorer y compris par rapport à la jalousie.

Par rapport à la jalousie ? L'humilité permet d'accepter de regarder le monde d'une autre façon que celle qui consisterait à penser que nous en sommes le centre. A partir du moment ou j'accepte de me considerer comme la pièce d'un puzzle au milieu d'autres, j'accepte que tout ne se passe pas comme je le souhaite, j'accepte de ne pas être propriétaire exclusif d'autrui ou d'idées, je m'ouvre aux autres, au monde, je peux m'adapter. Et l'auto-adaptation me semble être un facteur primordial du bien-être : si je résiste au besoin d'évolution du monde qui m'entoure, je vais être façonné par la nécéssité et il n'est pas dit que ce façonnage soit harmonieux car le déséquilibre que renferme mon entêtement pourra induire un déséquilibre réactionnel... Si j'anticipe ce besoin évolutif, je peux trouver une adaptation qui soit profitable à mon individualité et à ce qui m'entoure. Vous souvenez-vous du chêne et du roseau ? Le plus fort n'est pas toujours celui que l'on croit, savoir ployer peut être une force extraordinaire !

De plus, il me semble que l'humilité - qui nous remet à notre juste place dans l'Univers - est en totale adéquation avec l'esprit du reïki, avec l'amour de soi et des autres ; cet amour "omnidirectionnel" étant l'antithèse de la jalousie...

Quant aux effets de la jalousie sur la santé, tu as raison de le souligner, c'est probablement une des pricipales causes de l'autodestruction inconsciente !

Amicalement
Charles

Bonjour, je suis bien contente que la jalousie vous ait inspiré, je pense pouvoir dire sans trop me tromper que chacun y est confronté un jour ou l'autre, donc c'est bon d'y reflechir de temps en temps.

En ce qui me concerne, je me rend compte que cette colère dont je n'ai pas encore reussi à me debarrasser (malgrè le reiki) vient de là: elle me concerne, elle concerne les relations que ma mère a noué avec sa soeur ainée, et surtout elle concerne mes deux garçons. C'est d'ailleurs "grace" à eux que je me suis rendu compte du problème que cela me pose à moi. Comme quoi les autres nous renvoient toujours à nous...

J'ai l'impression d'une espèce de boulet qu'on se tire de génération en génération, et j'avoue qu'il me plairait bien de m'en défaire afin d'aider mes enfants à s'en débarrasser.

Bon d'accord, je vous envoie sur un sujet généraliste pour enfin parler de ma petite personne... ben oui... j'avoue que c'est un véritable appel au secours, car ça me bouffe la vie.

Quand il s'agissait que de moi, j'arrivais à me supporter, mais voir mes enfants se créper le chignon du matin au soir , voir mon ainé se gacher la vie comme il le fait (il est en pétard du lever au coucher, pleurant, géniant, criant, bref, invivable), et rendant la maison insupportable, vraiment cela me donne envie de tout plaquer, de les laisser là, et de partir me reposer ailleurs. Même leur papa, qui était complètement contre les psy de toute nature me dit de consulter maintenant!

Bon j'arrete là, j'avais besoin de vider mon sac, merci d'avoir pris la peine de lire ça. A bientôt, bisous,

Annick

Bonjour Annick
J'ai vécu ce calvaire, au moins c'est comme cela que je le ressentais avec mes deux enfants. Même comportement que les tiens et j'étais toujours le centre de leurs disputes. Tu as raison de dire que ce schéma peut se transmettre de générations en générations. J'ai eu ce même genre de relations avec ma soeur plus jeune de 2 ans que moi et cela a duré des années très longues.
J'ai aussi souffert d'une grande jalousie. Elle m’a poursuivie dans de nombreux domaines de ma vie. En avoir conscience ne suffit pas à s'en défaire, cela m'a pris du temps, du temps pour pardonner, m'apprécier et m'aimer davantage et à avoir de l'estime pour la personne que je suis. Tout simplement, à avoir plus de confiance en moi. Je crois que la clé est là... Aujourd’hui, je ne sais plus à quoi ressemble ce sentiment de jalousie...
Quant à mes enfants, leur relation est relativement harmonieuse à présent. Serais-ce parce que mon attitude d’esprit a changé ? Je pense que oui...

Bisous

Ps. Cela me fait penser, en me relisant, que nom père et son frère avaient eux aussi ces mêmes relations discordantes.

Merci Corinne de me parler aussi de tes expériences. Je sais que ça demande beaucoup de travail, mais je dois avouer qu'en ce moment je baisse les bras. Comme on dit, il y des hauts et des bas.

Je vais prendre un peu de temps pour reflechir, je part jusqu'à jeudi soir avec mes petits, j'aurais surement plus d'inspiration au retour.

Bisous , Annick

Annick a écrit:

je dois avouer qu'en ce moment je baisse les bras. Comme on dit, il y des hauts et des bas....

J'ai aussi souvent baissé les bras, jusqu'à me sentir complètement anéantie. Les hauts, les bas, font partie de la Vie. Les bas sont des périodes d'intégration, de remise en question. C’est le signe que nous avançons, que nous sommes vivants, mais que nous devons aussi nous poser pour réfléchir, comme tu as l’intention de le faire. Les réponses sont dans l'analyse de "ce qui ne va pas comme nous le voulons"...

Et puis, si tu n'as pas de réponses, tu peux tout remettre à l'Univers et te répéter intérieurement : "Qu'ai je besoin de comprendre dans ma Vie !"
Les réponses peuvent se présenter souvent de façon inattendue.

Reçois toute ma tendresse Annick

Chère Annick,

J'espère que ce séjour dont tu parles te permettra de faire le point.

Comme le dit avec sagesse Corinne, les "bas" nous permettent d'avoir une sorte de "respiration" vitale. Pour respirer, les poumons se vident, se mettent en "dépression" (au sens réel, c'est à dire physique) pour pouvoir se gonfler ensuite sous la "pression" de l'air vital ! Ainsi doit probablement être la vie également...

Sois assurée de toute mon amitié.

A bientôt !
Charles