Hier au soir, je discutais avec un ami maçon de mes aventures sur l'internet et en particulier d'une accusation qui m'a été faite de présenter le Reiki au travers de la cosmologie (les 5 éléments cachés dans les 5 principes du Reiki).
On en est alors venu à blablater sur Pythagore et l'héritage des Arabes, qui nous ont transmis la pensée de Platon, que l'Eglise avait tenté d'occulter pendant des siècles. Bon, il est un peu anti-clérical, je l'avoue.
En rentrant à l'hôtel, j'ai surfé sur le net et j'ai trouvé cela. C'est les degrés dans l'école d'initiation de Pythagore. J'ai cru intéressant de vous les communiquer. C'est le travail d'une loge suisse. Il ya qq erreurs comme présenter Bouddha Gautama et Sakyamouni comme deux personnages différents ... mais bon, dans l'ensemble, cela se tient.
"Il est intéressant de regarder maintenant le fonctionnement de l’école de Crotone.
Sur la porte figurait l’inscription : « Eskato Bebeloï !»,
qui signifie « Arrière avec les profanes !»
Hommes et Femmes étaient admis dans un enseignement où la vie était communautaire, et où chacun arrivait avec tous ses biens. On a pu reconstituer ce que pouvait être cette école grâce à la découverte, à Rome, d’une basilique primitive où l’on pouvait voir, entre autre, le cheminement d’un initié et de son âme. On y trouvait quatre niveaux d’enseignement. En fait, le premier n’étant que préparatoire, il existe, comme dans toutes les écoles initiatiques trois degrés :
Postulant
C’était un temps d’épreuve, d’enquête et d’essai. On apprenait le rythme de la journée à l’école : lever tôt, établissement d’un plan d’action pour la journée, ablutions, discussions, méditations. Le sport, mais sans lutte ni compétition était pratiqué. Au bout de quelques mois, le postulant devait passer la nuit dans une grotte réputée pour ses apparitions et ses monstres. Une grotte est semble-t-il un réceptacle des énergies telluriques et un symbole de la prison du corps matériel et du monde des apparences et de l’inconscient, où vivent les âmes non éveillées à la lumière par la mort ou par l’initiation. C’est de nos jours l’équivalent de l’antichambre des Ordres initiatiques.
1er Degré
Le noviciat, la préparation. Le temps de passage à ce degré était de 2 à 5 ans. Le silence actif et la soumission absolue était la règle envers les Maîtres. On y étudiait les vers d’Or, les héros, les demi-Dieux, la sainteté du mariage et comment vaincre ses passions, autrement dit, la psychologie, la connaissance de soi. On y évoquait la musique et le rôle du symbole des nombres. On pratiquait la purification du corps, l’hygiène et la discipline, les chants, les danses et les prières, l’ascèse sexuelle.
2ème Degré
Le noviciat, la purification, les mathématiques, la physique. Le serment du silence était demandé au disciple qui était enfin admis à ce niveau, à voir le maître.
L’étude portait sur les nombres : La nonade, la dyade, la triade, la tétrade, la pentade et la théogonie. Notons en passant qu’il a fallu attendre la théorie des ensemble de Cantor-Russel, pour voir apparaître la distinction entre 2 et la dualité contenue dans la dyade pythagoricienne.
3ème Degré
La perfection, la contemplation, l’hermétisme. L’étude portait sur la cosmogonie, la philosophie, l’évolution de l’âme, les sciences occultes, l’astronomie géocentrique symbolique, l’astrologie, la rétrospection, la théosophie, le char de l’âme, le gouffre d’Ecate, l’antichtone, contrepartie de la terre où se réfugiaient les âmes heureuses, le Karma, ou loi des causes à effets. Pythagore disait connaître quelques unes de ses vies antérieure, par un présent des dieux.
Enfin, le niveau d’adepte
L’épiphanie, l’illumination, où les vrais initiés doivent revenir à la vie normale, meilleurs, plus forts et mieux trempés pour les épreuves de la vie, en particulier, pour l’amour et le mariage. Pour cela, après l’initiation de l’intelligence, restait à acquérir l’initiation de la volonté, la plus difficile de toutes, au moyen de trois perfections.
« Vérité dans l’intelligence, dans l’âme et dans la pureté du corps ». L’adepte était clairvoyant et possédait un fort charisme. Il prend l’aigle pour emblème (alors qu’on l’a attribué à Saint-Jean l’Evangéliste et à Apollon). En Grèce, seuls Orphée, Pythagore et Appolonius de Tiane ont atteint ce niveau. Pratiquement, le maître de Crotone ne pouvait qu’enseigner les applications de sa doctrine à la vie.
Il y aurait certes encore beaucoup à dire sur ce qu’à laissé Pythagore, ou sur ce qu’il n’a pas laissé derrière lui. Disons, pour prendre des raccourcis, qu’il n’a jamais écrit sa doctrine qu’en signes secrets et sous forme symbolique. Même son Ieros Logos ou discours sacré que sont les vers dorés et qui résument probablement l’essence même du système, semblent ne pas venir de lui.
La transmission de cette doctrine jusqu’à nos jours s’est faite, semble-t-il par trois chemins bien différents :
Par les Bâstisseurs.
Par les Magiciens, ou Mages, et
Par les néo-platoniciens arabes.
Jean-Arnaud Drevet-Gouiric"
http://www.pythagore.ch/Pythagore.htm