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 Croyances et symbolisme

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philippe77

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Lion Buffle Nombre de messages : 68
Date de naissance : 11/08/1961
Age : 63
Lieu de résidence : Seine et Marne
Activité : maître-enseignant de Reiki
Date d'inscription : 26/05/2007

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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMar 24 Juil 2007 - 23:20

Croyances et symbolisme Humour Croyances et symbolisme Humour Croyances et symbolisme Humour Croyances et symbolisme Humour
Salut Pascal, mes hommage Corinne et bonjour à toutes et à tous
Moi j'utilise mon Gps comme guide et il lui arrive de se tromper!! hihihihih!!!

Pourquoi ne pas accepter que certains initiés est besoin de guide religieux ou pas.
Avons-nous la certitude que Usui Sensei pendant sa méditation et son jeûne de 21 jours sur la montagne sacrée Kuriyama n’a pas aperçu ses guides. Cela me fait penser à Moise qui reçoit la révélation de sa mission au Buisson ardent et Dieu lui dit :"Je suis celui qui est". Moïse reçoit ensuite le don de faire des miracles.

Question posée à Usui Sensei :
Est-ce que Reiki Ryoho ne fait que guérir ?
USUI : Le Usui Reiki Ryoho ne fait pas que guérir des maladies. Les faiblesses mentales telles que les angoisses, la faiblesse, la timidité, l’indécision, la nervosité et toutes autre mauvaise habitude sont corrigées. Après quoi, vous pouvez mener une vie heureuse et guérir d’autres personnes avec l’esprit de Dieux ou de Bouddha. Cela devient alors l’objectif principal.

Et pourquoi 21 ?
Dans le Tarot, 21 le nombre d'arcanes majeurs portant un numéro en chiffres romains.
Le nombre de combinaisons possibles avec deux dés est de 21 (comme le nombre des arcanes majeurs numérotés).
Si on ajoute les faces d'un dé, on obtient 1+2+3+4+5+6=21 à nouveau.
Tarot et Symbolisme:
Les dés faisaient partie des armes du Christ ou "arma christi", objets liés à la mort du Christ sur la croix. En effet, les soldats romains jouèrent aux dés la tunique du Christ. Il est difficile de penser que ces dés n'aient pas eu dans la bible une haute valeur symbolique et numérique.


Tarot et Alchimie:
C'est Fulcanelli, dans "Les Demeures Philosophales", qui a le mieux dépeint les rapports entre le dé et l'Alchimie. L'étymologie du mot "dé" vient du grec qui signifie: dé à jouer, cube. D'une manière ésotérique le dé va donc représenter la pierre cubique ou taillée, la pierre philosophale, pierre angulaire de l'église. Il faudra jeter 3 fois le dé sur la table, ce qui correspond à 3 dés sur la table. Symboliquement, ces 3 phases vont représenter 3 passages différents sur le sentier, 3 mondes différents pourrait-on dire, 3 initiations ou 3 buts à atteindre. En Alchimie, cela équivaut à redissoudre 3 fois la pierre, "pour l'obtenir avec toutes ses qualités". Nicolas Flamel nous dit à ce propos que cela donne la solution du livre hiéroglyphique d'Abraham le Juif composé de 3 fois 7 feuillets. Un splendide manuscrit enluminé, nous dit Fulcanelli, exécuté au début du XVIIIe siècle, renferme 21 figures peintes adaptées chacune aux 21 opérations de l'oeuvre.

Source Philippe Camoin


JEUX
Vingt-et-un (black jack)
Jeu avec des cartes
La somme des points sur 2 cartes doit s'approcher de 21, sans dépasser

Le 21 est l'atout le plus fort au jeu de tarots

Les dominos comportent 28 pièces
7 avec doubles chiffres, et
21 avec deux chiffres différents

DATE
XXIe siècle
Période du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2100
En 2001 et non 2000 car la première année de l'ère chrétienne débute en l'an 1
BIOLOGIE
21 jours
Durée de prise de la pilule anticonceptionnelle
Puis arrêt pendant 7 jours
CIVISME
21 ans
Âge de la majorité en France jusqu'en 1974; maintenant, elle est fixée à 18 ans
Âge minimum pour se présenter à certaines élections: prud'hommes, par exemple
RELIGION
Vingt et un enfers
De l'hindouisme
Coïncidence ?
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philippe77

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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMar 24 Juil 2007 - 23:29

Entre vos mains… une énergie curative.


A l'époque où le Maître Jésus parcourait les routes de Palestine afin d'enseigner la parole de Dieu, il y avait de nombreux thérapeutes et de nombreux guérisseurs. Les thérapeutes utilisaient une science très complexe, où des mélanges et des décoctions de plantes constituaient une immense panoplie de remèdes et de médicaments. Les plus sages des thérapeutes disaient toujours : « A chaque maladie, sa plante ! ». Et les thérapeutes étaient extrêmement fiers de leur science, car chaque mélange et chaque décoction étaient le fruit des efforts, des tâtonnements et des expérimentations de nombreuses générations de thérapeutes. Les guérisseurs utilisaient leurs mains. Ils avaient appris des techniques fort sophistiquées pour développer et utiliser le magnétisme de leurs mains. Et quand ils soignaient, ils effectuaient toujours des passes magnétiques qui pouvaient souvent ressembler à des arabesques sinueuses et envoûtantes.

Les thérapeutes étaient très doués, mais ils étaient bien impuissants devant les lépreux et beaucoup d'autres malades. Les guérisseurs étaient très forts, mais ils ne pouvaient rien devant les estropiés et beaucoup d'autres patients. Mais, les uns et les autres avaient entendu dire que le Maître guérissait toutes sortes de maladies, et ils avaient bien l'intention de lui faire avouer son secret. Une délégation de thérapeutes, et une autre de guérisseurs, vinrent donc trouver le Maître. Les thérapeutes demandèrent : « Maître, quelles sont les plantes que tu utilises, et que nous ne connaissons pas, et qui ont un tel pouvoir ? ». Le Maître ramassa une herbe folle. L'une de ces herbes qui n'entraient jamais dans la composition des remèdes des thérapeutes. Puis il la frotta sur les yeux d'un aveugle, et l'aveugle recouvrit la vue. Les thérapeutes furent très impressionnés, et ils prirent bien soin de répertorier la plante que le Maître avait utilisée, puis ils s'en allèrent. A leur tour, les guérisseurs demandèrent : « Maître, quelles sont les passes magnétiques que tu utilises, et que nous ne connaissons pas, et qui ont un tel pouvoir ? ». Le Maître fit des gestes relativement simples au-dessus d'un paralytique, et le paralytique retrouva l'usage de ses jambes. Les guérisseurs observèrent bien les gestes, et ils constatèrent en effet que ces gestes n'appartenaient pas à leur panoplie de passes magnétiques. Ils notèrent soigneusement le tout, puis ils s'en allèrent.

Mais plusieurs jours plus tard, les deux délégations revinrent, avec le même reproche : « Maître, ce que vous nous avez enseigné ne fonctionne pas. Peut-être n'avons-nous pas bien reproduit. Pouvez-vous nous montrer à nouveau, afin que nous sachions exactement comment faire ? ». Le Maître ramassa la même herbe que la première fois, puis il la jeta par-dessus son épaule, comme on ferait d'une chose qui ne nous est pas utile. Le Maître esquissa ensuite les gestes de la première fois, mais il s'interrompit, et fit le geste de tout effacer, comme l'on ferait d'un dessin que l'on a tracé dans le sable. Les thérapeutes et les guérisseurs étaient très surpris, et c'est en chœur qu'ils demandèrent : « Que signifie tout ceci, Maître ? ». Alors le Maître leur répondit : « Je ne connais ni plantes, ni passes magnétiques. Je me contente d'offrir mon amour à celui qui est malade, et c'est l'amour qui guérit. Si je mets de l'amour dans un brin d'herbe, ce brin d'herbe saura guérir, car l'énergie de guérison l'habite. Si je mets de l'amour dans un geste, ce geste saura guérir, car l'énergie de guérison l'habite. Je peux mettre de l'amour en tout : dans mon regard, dans ma voix… et mon regard et ma voix deviennent des instruments de la guérison ».
Les thérapeutes et les guérisseurs comprirent alors que le Maître guérissait en donnant simplement de l'amour. Ils s'en retournèrent, et s'efforcèrent de faire de même. Mais le résultat fut désastreux, et ils furent obligés d'abandonner l'idée de soigner avec l'amour. Ils revinrent à leurs sciences habituelles. Ils retournèrent voir le Maître et lui dirent : « Tu t'es moqué de nous. On ne peut guérir personne avec l'amour. Ça ne marche pas ! ». Mais le Maître leur répondit tout simplement : « C'est parce que la source de l'amour divin n'est pas encore éveillée au-dedans de vous. Réveillez d'abord cette source intérieure, et votre amour sera capable de ressusciter les morts ».

Cette histoire nous dit que l'amour divin est autre chose que l'amour humain. Tant que notre cœur n'est pas éveillé, tout ce que nous pouvons offrir, c'est l'amour humain. Et le pouvoir de l'amour humain est certes grand, mais il ne peut pas grand-chose devant les lois de la nature. On entend souvent dire que « l'amour est la plus grande force de l'univers ». Mais cette formule est bien souvent une figure de style, une façon de décrire certaines possibilités psychologiques : deux personnes qui continuent à s'aimer malgré la séparation imposée par la mort ; deux personnes qui persistent à s'aimer malgré l'hostilité des familles de l'un et de l'autre ; une personne qui continue à aimer celui ou celle qui l'a trahie, etc. Cependant, cette formule peut devenir la description de la simple réalité si l'amour sous-entendu est l'amour divin.

Source http://www.gedelaloye.ch/entrevosmains.htm
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Corinne Bouty
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Corinne Bouty


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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 9:16

Philippe a écrit:
...Avons-nous la certitude que Usui Sensei pendant sa méditation et son jeûne de 21 jours sur la montagne sacrée Kuriyama n’a pas aperçu ses guides.
Il serait peut-être utile que tu te réfères à l’histoire, Philippe. Usui était bouddhiste. La notion de guides, comme tu l’entends, n’existe pas dans le bouddhisme. Les seules divinités qu’il ait pu invoquer sont des déités du bouddhisme ou les kami du shinto. Voir ici un site bien fait qui donne par ordre alphabétique une liste de toutes les déités japonaises et kamis. http://mythologica.fr/japon/menu1.htm. Il n’est pas rare que les japonais "transforment" des déités du bouddhisme en kamis pour des raisons culturelles.

Il est possible qu'Usui ait réaliser la dimension du "Corps de jouissance parfaite" (Samboga-kaya) : Manifestation archétypique de l’Absolu ou la Manifestation subtile du Bouddha, qui ne peut être perçue que par des bodhisattva. C’est la forme que revêt l'esprit éveillé pour enseigner aux Éveillants hautement réalisés ou la manifestation du Bouddha dans son corps de Jouissance parfaite qui livre "la totalité de l’expérience". Et encore, lors de son Shyu gyo (plus haut niveau de l'entraînement spirituel) à Kurama yama, le "corps de Dharma" (Dharma-kaya) ou "corps de vérité" ou "corps absolu", correspondant au Bouddha dans sa manifestation suprême d’Amour-Compasion et de Sagesse-Vacuité, réalisée dans la plénitude au-delà de toute détermination spatiale et temporelle. Il désigne aussi l’état de connaissance unitive avec l’Absolu "Dieu" ou l’Univers. Une personne qui fusionne avec l’absolu est libérée de tous les voiles, elle est pleinement éveillée, elle est en absorption méditative parfaite, et elle connaît tous les phénomènes et leur interdépendance.

Les corps de Bouddha représente la réalité ultime de l'éveil parfait et le bouddhisme tantrique les associe au lotus (chakras) du corps subtil.

Si je dis des bêtises, Pascal me rectifiera.

Bisous
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 9:58

Corinne a écrit:
Philippe a écrit:
...Avons-nous la certitude que Usui Sensei pendant sa méditation et son jeûne de 21 jours sur la montagne sacrée Kuriyama n’a pas aperçu ses guides.
Il serait peut-être utile que tu te réfères à l’histoire, Philippe. Usui était bouddhiste. La notion de guides, comme tu l’entends, n’existe pas dans le bouddhisme. Les seules divinités qu’il ait pu invoquer sont des déités du bouddhisme ou les kami du shinto. Voir ici un site bien fait qui donne par ordre alphabétique une liste de toutes les déités japonaises et kamis. http://mythologica.fr/japon/menu1.htm. Il n’est pas rare que les japonais "transforment" des déités du bouddhisme en kamis pour des raisons culturelles.

Il est possible qu'Usui ait réaliser la dimension du "Corps de jouissance parfaite" (Samboga-kaya) : Manifestation archétypique de l’Absolu ou la Manifestation subtile du Bouddha, qui ne peut être perçue que par des bodhisattva. C’est la forme que revêt l'esprit éveillé pour enseigner aux Éveillants hautement réalisés ou la manifestation du Bouddha dans son corps de Jouissance parfaite qui livre "la totalité de l’expérience". Et encore, lors de son Shyu gyo (plus haut niveau de l'entraînement spirituel) à Kurama yama, le "corps de Dharma" (Dharma-kaya) ou "corps de vérité" ou "corps absolu", correspondant au Bouddha dans sa manifestation suprême d’Amour-Compasion et de Sagesse-Vacuité, réalisée dans la plénitude au-delà de toute détermination spatiale et temporelle. Il désigne aussi l’état de connaissance unitive avec l’Absolu "Dieu" ou l’Univers. Une personne qui fusionne avec l’absolu est libérée de tous les voiles, elle est pleinement éveillée, elle est en absorption méditative parfaite, et elle connaît tous les phénomènes et leur interdépendance.

Les corps de Bouddha représente la réalité ultime de l'éveil parfait et le bouddhisme tantrique les associe au lotus (chakras) du corps subtil.

Si je dis des bêtises, Pascal me rectifiera.

Bisous

lol, le fond de pensée de Corinne est juste mais l'expression est bouddhistement maladroite. Ce n'est pas grave, Corinne n'est pas Docteur Es Divinités.

Je pense que le texte de Usui doit être traduit moins littéralement.

Effectivement, pour les Japonais, les Kami sont remplis de Tama-ki, le Ki terrestre. Ils placent les Kamis, les dieux, dans des lieux géomagnétiques précis pour en tirer des effets au niveau psychique et subtil, comme la guérison.

Le Dieu ou Goddo, fait référence au monothéisme ou à Vairochana, cela pourrait alors désigner le Kototama, la parole créatrice venue du ciel, dont je vais donner une description à la suite (second poste).

Usui fait donc référence à deux croyances japonaises qui peuvent être mises en appui du Reiki : les lieux (comme Kurama) et les sons (de la résonance Schuman). Pour ma part, je ne pense pas qu'il n'y a ni dieux, ni Dieu ... ce sont des équations mathématiques antiques pour décrire des réalités bien concrètes. Cela relève de la pensée naïve du 19e siècle, favorisée par le Catholicisme romantique bourgeois. Je sais, cela peut choquer mais si c'est utile pour vous de faire des images, faites des images. Mon opinion est que le danger de faire des idôles est présent.

Les trois dimensions des Bouddha sont :
dharmakaya, shambogakaya, nirmanakaya, qui sont en rapport avec la triade occidentale : esprit ou spiritus en relation avec le mouvement du cosmos, âme ou anima en rapport avec le domaine psychique gouverné par les relations planétaires et corps ou corpus, sous le pouvoir de la Terre. Dans le Tantrisme, c'est parole, énergie, corps ou encore d'autres triades décrivant l'homme. On retrouve ici un quelque chose de la triade de Mao-Son de la secte Kurama-kokyo.

Le Bouddha historique est une manifestation nirmanakaya. Lorsque nous pensons à son enseignement, méditions, nous pouvons avoir une apparition, une projection fantasmagorique de lui, dans le domaine psychique ou shamboga. Lorsque nous retrouvons grâce à son enseignement une grande liberté intérieure, qui est notre état naturel, nous pouvons le voir en toute chose ou dharma. kaya = corps.

Je pense qu'il peut être préjudiciable de se laisser tourner la tête par les doctrines et les termes orientaux, il faut bien ramener les éléments à des réalités concrètes et historiques. C'est génial les rêveries occultistes, c'est chaud, c'est distrayant, j'aime bien aussi ... mais on y perd son temps. Voilà une opinion personnelle mais très classique dans le Bouddhisme.

Usui indique dans le Hikkei n'avoir reçu le Reiki de personne mais avoir juste découvert à la suite de son expérience de méditation, qu'il avait eu ce don de guérison. Usui n'a pas eu de guide, il n'y a pas de guide Reiki, ni de grand maître Reiki : ceci est une invention occultiste


Dernière édition par le Mer 25 Juil 2007 - 10:38, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 10:05

extrait de mon livre sur le Tarot,
copyright P Treffainguy et HA Serre 1996-2007.

Le cheminement de la société dans l’espace, pour les nomades, et le temps, pour les sédentaires, est un processus délicat que les anciens avaient, semble t-il, réglé respectivement sur la marche des astres dans le ciel et leur projection sur Terre. Au sein de ces processus collectifs, des voies secrètes permettaient de cheminer individuellement, sans pour autant contrarier la collectivité.

Dans les civilisations, des rites propres au nomadisme étaient effectués par l’Empereur et les aristocrates, ses relais initiatiques dans la société ; principalement une circumambulation dans l’Empire, projetée dans le corps humain. Chez les nomades, le clan était mené par le chamane qui, au contraire du groupe, utilisait des règles astronomiques pour se fixer en un point, généralement une grotte ; point à partir duquel il pouvait guider le clan. On retrouve dans les cavernes les vestiges des initiations qui s’y déroulaient à l’époque préhistorique.

Lors du passage du nomadisme à la sédentarité, les fonctions du chamane et du chasseur s’étaient inversées. Le chasseur nomade avait transformé son épée en araire, devenant l’aryen ou laboureur. Le chamane avait abandonné la sédentarité de ses méditations pour une observation du ciel, devenant le clerc ou prêtre. On retrouve ici les deux classes sociales titulaires du pouvoir royal et de l’autorité spirituelle des sociétés synarchiques, encadrant la production économique et toutes trois coiffés par l’Empereur, un aristocrate resté nomade ; mais en mode sacralisé.

L’aristocratie avait une initiation propre, conforme à sa mentalité dominée par l’élément feu ; l’air pour les clercs et l’eau pour les producteurs ; l’espace pour l’Empereur et la terre pour les esclaves.

Le processus d’initiation des aristocrates s’y effectuait en 4 étapes :
- la première étape consistait à rendre le psychisme vierge à l’image du cercle zodiacal ;
- la seconde étape consistait à féconder ce psychisme d’un nouveau verbe, sur le modèle cosmique et non plus parental ;
- la troisième étape consistait à éveiller la nature créatrice de l’être choisi parmi les néophytes ;
- la quatrième étape consistait à lui donner la maîtrise des règles de la création.

On retrouve ici le cheminement de Jésus en tant que Christ : conception virginale de Jésus par l’intervention de l’ange de la Lune, Gabriel et mission d’éveil et de diaspora de Juifs élus pour fonder une nouvelle communauté autour du Christ, détachée de la civilisation davidienne désormais déchue. Ce mécanisme existe dans la nature, dans la société synarchique des abeilles et son mécanisme d’essaimage. Lorsque le Christianisme atteint Rome, il provoqua une reformulation de l’Imperium pour plus de 1.500 ans puis sa continuation sous diverses formes maladroites jusqu’à la chute de l’Empire austro-hongrois.

Dans la tradition chrétienne, surtout en France et parallèlement à l’Empire, la crèche se référait au symbolisme féminin de la caverne dans le cadre de ce qu’il est convenu de nommer les « initiations mariales ». Ce type d’initiations était réservé à l’aristocratie ; du fait de son caractère ambivalent et de la nature psychique des aristocrates. Les anciens eurent l’idée de transformer momentanément des sédentaires des empires en nomades ; l’idée est logique du fait du caractère étouffant des charges sociales, dont il convient de prendre l’air de temps à autre. Les autres aristocrates européens, hors de l’Empire, furent parallèlement transformés momentanément en chamanes du néolithique, par une initiation elle aussi spécifique. Le Tarot pourrait être la clef de cette initiation.

En effet, c’est sur cette base initiatique mariale que les fondements du Tarot apparaissent en France, sous Louis VI, avec l’impulsion de l’abbé Suger. L’objectif est de faire entrer l’hexagone dans la sédentarité, son architecture spatiale s’y prêtant à souhait. En effet, l’hexagone se forme à l’intérieur de deux triangles placés en sens inversés. Cette figure est nommée « sceau de Salomon », en référence à l’Empereur mythique des Juifs. La France s’affirme donc comme la « nouvelle Israël » et toute une filiation apparaît alors pour relier les Mérovingiens aux rois bibliques. Les Bonaparte feront de même au XIXe siècle pour donner une légitimité transcendante à leur Imperium.

En effet, l’hexagone se trouve dans la nature chez les abeilles ; les alvéoles, où elles stockent leur miel et donnent naissance à leur reine, ayant cette forme. Or, les abeilles sont soumises à des cycles de nomadisation (cercle) – sédentarisation (carré) ; qui les assimile au peuple élu d’Israël. Il est, en effet, possible de construire un hexagone régulier avec un compas (le cercle) et une règle (le carré), en suivant la méthode des éléments d'Euclide, consistant à construire 6 triangles équilatéraux. Le triangle en trois dimension étant le tétraèdre, que les platoniciens associent à Jupiter, le double tétraèdre est donc l’équilibre entre les deux formes de règles s’imposant à la collectivité humaine : le Jupiter des nomades, c’est à dire le dieu monothéiste guidant le destin du peuple élu ; le Jupiter des sédentaires, architecte de la civilisation dont le chiffre 4 est la mesure de toute chose.

D’ailleurs, le concept de « tour d'extension quadratique », basée sur le chiffre 4, est celui qui permet de démontrer le théorème de Gauss-Wantzel (qui définit les conditions pour obtenir un polygone régulier) et de clore trois des grandes questions ouvertes par les mathématiques de l’Antiquité ; à savoir la duplication du cube, la trisection de l’angle et d'élaborer la liste des polygones réguliers constructibles à la règle et au compas.

L’initiation, dite mariale, permettant au cercle des abeilles aristocratiques d’essaimer et de fonder des ruches, était donnée principalement aux chevaliers français, dans un double but : - noétique, au cas où tout souvenir la civilisation venait à disparaître et que ses règles doivent être occultées ; et - dans le but d’établir un Empire régulier en temps et lieu voulu. C’est sous cette impulsion que le style gothique fait son apparition sous Louis VI : la cathédrale devient le temple chamanique où l’idée impériale doit faire son chemin dans le labyrinthe du psychisme du peuple. Elle devrait normalement culminer à un roi solaire, nomade sacré en son palais, copié sur l’architecture céleste.

Cette architecture astronomique (du cosmos et du psychisme humain) peut être mis en lumière par les mathématiques et la géométrie. A partir du chiffre 4 et ses multiples, les planètes du système solaire, la Lune, et le Soleil semblent remarquablement liées entre elles par le biais de figures géométriques simples, que le philosophe grec Platon (428-348 av. J.-C.) nommait les « cinq solides ».

En effet, Platon a développé toute une philosophie autour d’un concept, qu’il met dans la bouche de son maître Socrate : celui des « Idées ». Selon les Platoniciens, les Idées sont l’essence ou la vraie réalité du monde. D’elles dérive l’existence des choses, animées et inanimées. Si le monde est impermanent, les Idées, elles, sont permanentes. De même, notre psychisme est, pour Platon, structuré inconsciemment par les Idées. Notre pensée ne provient pas de l’expérience : l’expérience se greffe sur notre structure interne, ignorée et inconnue de nous, et nous conduit à la formulation de vues fausses ou partielles. En faisant taire le mental discursif, la structure du réel et de notre psychisme peut être retrouvée ; la connaissance est un simple mécanisme de réminiscence. Platon en fait la démonstration en interrogeant un jeune esclave et en lui faisant résoudre des thèmes philosophiques.

C’est ce qu’affirmait le Bouddha deux siècles plus tôt en Inde : notre nature fondamentale est éveillée et savante ; l’ignorance propre à la nature humaine et l’expérience nous la voilent.

Or, ce qui nous intéresse directement ici, pour Platon, les Idées peuvent être connues au travers de cinq formes géométriques. Il les décrit dans son Timée comme suit :
« La première chose à expliquer ensuite, c’est la forme que chacun d’eux a reçue et la combinaison de nombres dont elle est issue. Je commencerai par la première espèce, qui est composée des éléments les plus petits. Elle a pour élément le triangle dont l’hypoténuse est deux fois plus longue que le plus petit côté. Si l’on accouple une paire de ces triangles par la diagonale et qu’on fasse trois fois cette opération, de manière que les diagonales et les petits côtés coïncident en un même point comme centre, ces triangles, qui sont au nombre de six, donnent naissance à un seul triangle, qui est équilatéral. Quatre de ces triangles équilatéraux réunis selon trois angles plans forment un seul angle solide, qui vient immédiatement après le plus obtus des angles plans. Si l’on compose quatre angles solides, on a la première forme de solide, qui a la propriété de diviser la sphère dans laquelle il est inscrit en parties égales et semblables. La seconde espèce est composée des mêmes triangles. Quand ils ont été combinés pour former huit triangles équilatéraux, ils composent un angle solide unique, fait de quatre angles plans. Quand on a construit six de ces angles solides, le deuxième corps se trouve achevé. Le troisième est formé de la combinaison de deux fois soixante triangles élémentaires, c’est-à-dire de douze angles solides, dont chacun est enclos par cinq triangles plans équilatéraux, et il y a vingt faces qui sont des triangles équilatéraux. Après avoir engendré ces solides, l’un des triangles élémentaires a été déchargé de sa fonction, et c’est le triangle isocèle qui a engendré la nature du quatrième corps. Groupés par quatre, avec leurs angles droits se rencontrant au centre, ces isocèles ont formé un quadrangle unique équilatéral. Six de ces quadrangles, en s’accolant, ont donné naissance à huit angles solides, composés chacun de trois angles plans droits, et la figure obtenue par cet assemblage est le cube, qui a pour faces six tétragones de côtés égaux. Il restait encore une cinquième combinaison. Dieu s’en est servi pour achever le dessin de l’univers » (Platon, Le Timée, 54d-55d).

Platon associe ses solides à la doctrine grecque des éléments. A chaque solide correspond un des 4 éléments, comme bases constitutives de l’espace :
- la terre, associée à l’élément le plus stable, est vue comme un cube ;
- l’eau est vue comme un icosaèdre, polyèdre composé de 12 sommets et de 20 faces, chacun étant un triangle équilatéral, et dont 5 se rejoignent à chaque sommet (le logo de la marque Chrysler mais en 3 dimensions);
- le feu est vu comme un tétraèdre (la pyramide), le plus mobile et le plus pointu ;
- l’air est vu comme un octaèdre, une double pyramide à 4 faces, cul à cul ;
- l’espace est vu comme un dodécaèdre, composé de 12 faces constituées de pentagones.

Pourquoi des polyèdres et cinq formes seulement ?

Un polyèdre est une forme géométrique à 3 dimensions ayant des faces planes, qui se rencontrent le long d'arêtes droites. Pour être qualifié de « régulier », le polyèdre est soumis à diverses règles :
- il doit être inscriptible dans une sphère ;
- tous ses côtés doivent être isométriques (de même mesure) ;
- tous ses angles doivent être également de même mesure ;
- il doit avoir le même nombre de polygones réguliers en chacun de ses sommets. Ce nombre est évidemment au minimum de 3. Le maximum dépendra de l’angle du polygone régulier. En effet si la somme des angles au sommet atteint ou dépasse 360°, nous obtenons un plan ou une superposition des faces.?? Le polyèdre n’est alors plus régulier.

Commençons donc par 3. Le polygone régulier ayant 3 côtés est le triangle équilatéral, chaque angle mesure 60°.? Si nous en plaçons 3 en chaque sommet du polyèdre régulier, nous obtenons le tétraèdre régulier.? Si nous plaçons 4 triangles équilatéraux en chaque sommet du polyèdre régulier, nous obtenons l'octaèdre régulier. ?Si nous plaçons 5 triangles équilatéraux en chaque sommet du polyèdre régulier, nous obtenons l'icosaèdre régulier. ?

Et si nous essayons 6 triangles, nous avons 6 x 60° = 360°, nous n'aurons pas de sommet pour le polyèdre ; le nombre de polyèdres est donc de 5 seulement.

Regardons maintenant le polygone régulier à 4 côtés, comme le carré. ??On peut placer 3 carrés en chaque sommet du polyèdre régulier, nous obtenons le cube.? Si nous essayons 4 carrés, nous avons 4 x 90° = 360°, nous n'aurons pas de sommet pour le polyèdre. Il n’est donc pas régulier.

Regardons maintenant le polygone régulier à 5 côtés, il s'agit du pentagone régulier dont chaque angle mesure 108°.?? On peut placer 3 pentagones réguliers en chaque sommet du polyèdre régulier, nous obtenons le dodécaèdre.? Si nous essayons 4 pentagones, nous avons 4 x 108° = 432°, supérieur à 360°. Il y aura superposition, nous n'aurons pas de sommet pour le polyèdre ; il n’est donc pas régulier.

Les autres polyèdres réguliers ont des angles de plus en plus grands, inutile alors de continuer. Nous avons ainsi obtenu les cinq seuls solides parfaits de Platon.

Euclide, le mathématicien grec, conclue son oeuvre « Les Eléments » par cette démonstration, prouvant qu'il existe exactement et seulement 5 polyèdres convexes réguliers : le tétraèdre, le cube, l'octaèdre, le dodécaèdre et l'icosaèdre. Chacun des solides de Platon permet, en outre, de vérifier la formule mathématique d'Euler : F + S = A + 2. Le nombre F de faces, ajouté au nombre S de sommets, est égal au nombre A d'arêtes, auquel est additionné le chiffre 2.

En reproduisant ces 5 formes, avec les formules mathématiques permettant de les tracer en deux et trois dimensions, on a une idée des forces structurant le système solaire pour y produire la vie.


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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 10:06

Les Grecs ont accordé une signification mystique aux cinq solides réguliers en les liant aux éléments. A la Renaissance, l’astronome Kepler (1571-1630) pensait que le nombre et la disposition des planètes était une manifestation de la volonté de Dieu et n'était donc pas arbitraire. Il encastra les 6 planètes connues à l'époque dans les 5 solides parfaits platoniciens. A chaque sphère, il associa une planète, le rayon de la sphère donnant la distance moyenne de la planète au soleil. Chaque polyèdre est inscrit dans une sphère et circonscrit dans une autre. Vénus correspondait à l'octaèdre, la Terre à l'icosaèdre, Mars à au Dodécaèdre, Jupiter au tétraèdre et Saturne au cube.

Dans son ouvrage « Le mystère cosmique », Kepler décrit les planètes du système solaire en fonction ces 5 formes pour expliquer le « plan divin » ou « verbe créateur de Dieu » sur Terre :

Mercure, à part car ambivalent puis (le tableau n'entre pas alors il faut lire par colonne) :
- Mars Vénus Jupiter Terre Saturne
- espace air feu eau terre
- dodécaèdre octaèdre tétraèdre icosaèdre cube
- 12 faces 8 faces 4 faces 20 faces 6 faces

On doit ajouter aux 5 planètes l’action des deux grands luminaires céleste, Lune et Soleil, qui, depuis la nuit des temps, rythment la nature et la majeure partie des rythmes biologiques et des activités humaines soumises aux cycles des jours, semaines, mois et années.

Les deux astres ont des proportions incroyablement différentes ; pourtant, ils apparaissent de tailles égales dans notre ciel. Le Soleil présente un diamètre 400 fois plus important que celui de la Lune. Toutefois, notre satellite étant 400 fois plus proche, il nous semble de taille identique. La probabilité d’une telle coïncidence est infime ; elle est basée sur le nombre 4, associé par Platon à l’élément terre et au maître de la lumière Zeus-Jupiter. Et il y a de quoi !

Le chiffre 4, qui rappelle le signe astrologique de Jupiter, se rapporte avec la circonférence de la Terre : 40.000 kilomètres (un 4 suivi de 4 zéros). Le mètre est d’ailleurs le dix millionième du quart du méridien terrestre. Ainsi, en 24 heures, un habitant de l’équateur parcourt une distance de 40.000 km, du fait du mouvement giratoire de la Terre. Sur l’équateur de la Lune, un cratère aura parcouru 100 fois moins de distance ; soit 400 kilomètres. Une tâche sur l’équateur solaire est entraînée dans un mouvement de giration de 400² (160.000) kilomètres par jour terrestre, soit 4 fois plus vite qu’ici sur Terre.

L’axe polaire de la Terre est animé d’un lent mouvement décrivant un cône, selon un cycle d’environ 26.000 ans. Cette année tropique, ou « grande année », est de 365,242 jours. Nous avons réglé le problème en créant des années normales de 365 jours et des années bissextiles de 366. La rotation sidérale de la Terre est de 23 heures 56 minutes et 4 secondes ; que nous avons arrondie à 24 heures. Cette dernière est donc inférieure de 4 minutes moins 4 secondes. La durée d’une rotation de la Terre est inférieure de 27,32°/ooo (pour dix mille) à la journée terrestre ; or 27,32 jours est justement la durée de révolution lunaire.

On a déduit, en observant les tâches solaires de sa surface, que la rotation sidérale de sa photosphère, sur le noyau du Soleil, était de 25,38 jours à son équateur. Or, les deux astres nous apparaissent dans le ciel sous forme d’un disque de 0,25 degré, soit un quart (1/4) de degré, de rayon. On retrouve donc ici chez le chiffre 4. Le noyau, quant à lui, gire d’un seul bloc en un peu plus de 27,3 jours.

Du point de vue de la Terre, et non plus sidéral, un point donné à l’équateur du Soleil mettra également 27,3 jours pour nous faire face une seconde fois ; notre planète se déplaçant sur son orbite en ellipse. Cette rotation synodique du Soleil se trouve être égale à la durée exacte de la révolution de la Lune autour de la Terre (communément, on arrondit à 28 jours). Ce double synchronisme de la Lune et du Soleil est un fait exceptionnel d’un point de vue statistique.

Les dimensions apparentes, quasiment similaires, des astres engendrent des éclipses spectaculaires : lorsque la Lune vient s’aligner précisément avec l’astre du jour ou que l’ombre de la Terre est projetée sur la Lune et la rend invisible. La Lune ne se contente pas de nous paraître de la même taille que le Soleil et de s’être synchronisée avec lui, sa période de révolution sidérale de 27,32 jours semble une règle générale pour tout le système solaire.

Voici une série d’observations publiées dans le magazine d’astronomie franco-australien Nexus (juillet 2005, n°39), dont certains sont des extraits de l’ouvrage de José Frandelvel, « L’or des étoiles » (éditions Frendelvel, Paris, 2005). Résultat d’une longue recherche astronomique, une vaste architecture mathématique particulièrement élaborée met en évidence une troublante « signature » au sein du système solaire. Cette cathédrale céleste présente de multiples facettes : géométrie, phénomènes inversés, jeux de chiffres, etc.

Partant d’un surprenant jeux arithmétique autour du chiffre 4 qui se révèle être la pierre angulaire numérique du système solaire, José Frandelvel expose également comment la Terre, la Lune, Vénus et Mercure sont incroyablement reliés mathématiquement aux figures géométriques simples telles que le cercle, le carré, le triangle et le pentagone, ainsi qu’aux cinq volumes réguliers dits « de Platon » : le tétraèdre (4 faces triangulaires), le cube (6 faces carrées), l’octaèdre (8 faces triangulaires), le dodécaèdre (12 faces pentagonales) et l’icosaèdre (20 faces triangulaires).

José Frandelvel écrit :
« Commençons par une petite expérience simple et amusante. Inscrivons, sur notre calculette électronique, la valeur de cette révolution lunaire de la manière la plus précise, soit 27,32166. Ensuite, une simple pression sur la touche inverse affichera le résultat 0,036600… Les trois premiers chiffres significatifs 366 nous donnent directement le nombre de rotations de la Terre en un année normale (non-bissextile).
Dans une année calendaire normale, la Terre effectue 366 rotations, mais du fait de sa révolution autour du Soleil, elle ne connaît que 365 journées ou alternances jour/nuit. Calculer l’inverse d’un nombre, en l’occurrence 27,32166 , revient à effectuer la division suivante : 1 / 27,32166 = 0,036600…?
Si l’on compare la période de notre journée solaire à celle de la révolution lunaire, c’est exactement la même équation qui est posée, c'est-à-dire : 1j / 27,32166j = 0,036600…?
Maintenant si l’on compare, non plus la journée solaire terrestre, mais la période de rotation sidérale de la Terre à celle de la révolution de la Lune, l’équation est légèrement différente puisque la période de rotation de la Terre est un peu inférieure aux 24 heures d’une journée. La rotation terrestre s’effectuant en 23 heures 56 minutes et 4 secondes, cela correspond à 0,99727 jour. L’équation s’écrit alors : 0,99727j / 27,32166j = 0,03650.
Cette fois, les trois premiers chiffres significatifs nous donnent le nombre de jours dans une année normale de notre calendrier ».

En ce qui concerne les rapports du cercle au carré, que nous avons nous-même réglés plus haut avec la circulature du carré et la quadrature du cercle, la Lune en donne également la clef. Pour placer un carré dans un cercle de même périmètre, il suffit de donner au carré un côté réduit de 27,32% du diamètre du cercle. Soit le chiffre de la révolution sidérale de la Lune : 27,32 jours.


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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 10:08

Si l’on inscrit totalement un cercle dans un carré, il s’avère que la surface du carré est supérieure de 27,32% à la surface du cercle inscrit, soit à nouveau la valeur (27,32 jours) de la révolution lunaire.

?Le cercle étant la représentation en deux dimensions de l’écliptique du Soleil et le carré étant la forme géométrique par excellence liée au chiffre 4 en ayant 4 côtés égaux et 4 angles égaux, la Lune apparaît comme un médiateur entre les deux figures : le ciel et le sol. Ce petit jeu des formes géométriques et des périodes de révolution s’applique à toutes les planètes du système solaire.

Autres exemples : on peut obtenir l’aire du triangle en diminuant celle du cercle de 58,65%.? Cette fois, c’est la valeur de la rotation sidérale de la planète Mercure (58,65 jours) que l’on retrouve dans ce rapport entre un cercle et son triangle équilatéral inscrit. En diminuant l’aire du cercle de 24,3%, 243 jours est valeur de la rotation sidérale de Vénus, on obtient celle du pentagone qui s’y inscrit. ?

Ce qui vaut en deux dimensions se retrouve en trois dimensions.

Lorsque l’on intègre un cube B entre deux boules, A une plus grande à l’extérieure et B, une plus petite à l’intérieur : la grande sphère A contient 2,721 fois plus que le cube C, qui lui est intérieur. Or, la valeur de la révolution draconitique de la Lune est de 27,21 jours ! La révolution draconitique lunaire est la durée entre deux passages successifs de la Lune à son noeud ascendant ; le nœud ascendant étant le point de l'orbite de la Lune où il traverse l'écliptique solaire depuis l'hémisphère céleste Sud vers l’hémisphère Nord. La période séparant deux éclipses est obligatoirement un multiple exact de la révolution draconitique lunaire de 27,21 jours.

Le volume de la petite sphère C équivaut à 0,524 fois le volume du cube B ; nombre de la partie décimale de la distance moyenne (1,524 unités astronomiques) entre le Soleil et la planète Mars. De plus, Mars effectue sa révolution solaire en 687 jours, avec une progression moyenne par jour de 0,524 degré (360° : 687 j = 0,524). Sous sa forme arrondie ce nombre 0,524 est une image du 52 que nous allons découvrir plus avant.

De plus, en passant de la petite sphère à la grande sphère, le volume est multiplié par 5,2 (5,196 exactement, la racine carrée de 27) ; la distance moyenne entre le Soleil et Jupiter (5,2 unités astronomiques).

En plaçant un tétraèdre régulier dans une sphère, les surprises continuent.

Les paramètres de Mercure se trouvent étroitement imbriqués dans les rapports du cercle au triangle, et de la sphère au tétraèdre (pyramide à base triangulaire à 4 faces et au 3 par ses côtés triangulaires). En effet, le volume d’un tétraèdre, placé dans une sphère, est obtenu en diminuant le volume de la sphère de 88%. ?Rappelons que la surface du triangle est de 58,65% du cercle dans lequel il s’inscrit?. Or, la rotation sidérale de Mercure est de 58,65 jours et sa révolution autour du Soleil de 88 jours. De plus, une journée sur Mercure dure 176 jours, soit trois fois la durée de sa rotation sidérale.

Les anciens, dans l’Antiquité, semblent avoir bien compris ces mécanismes cosmiques, vecteurs de la vie sur Terre, et pourraient les avoir utilisés pour se sédentariser. Ils auraient alors sélectionné, en toute conscience, un lieu pour fonder la cité en fonction de divers critères dont sa ressemblance avec la voûte céleste, notamment liée à son ou ses fleuves. Ils auraient également considéré la projection de l’ombre du passage des planètes sur la surface de la Terre, où leur alignement en sens opposé du Soleil. De là, ils auraient sélectionné une date en fonction de critères astrologiques et de l’intention des fondateurs. Ensuite, ils auraient mesuré ce lieu et tracé sur le sol l’emplacement des bâtiments essentiels : temple, palais, place publique et demeures privées de chacune des castes.

Ces précautions étaient le fruit de deux préoccupations :
- une de durée, la civilisation se voulant un temps sacré hors du temps profane ;
- une conséquente de résultat, qui est de faire progresser les hommes en les retirant des mécanismes naturels rendant la sédentarité pathogène.

Pour cela, le choix du lieu et du temps pour fonder la civilisation avaient une grande importance. L’architecture et la maçonnerie n’étaient pas « libres », elles étaient réglées par les astres. Lorsque les hommes pensèrent s’émanciper de ces règles, leurs civilisations produisirent des êtres pervers (voir le cours sur les distorsions élémentales et l'atelier de mai à Bordeaux) et furent, au final, toutes anéanties.

Comment ne pas penser, à notre époque où un nouveau déluge nous guette du fait du réchauffement climatique et de la montée des eaux, à la situation géographique de la Hollande et de l’Angleterre, particulièrement de leurs capitales, qui sont vouées à l’engloutissement car situées sous le niveau des mers ? Ces deux royaumes sont, en effet, le siège de famille des Orange, dont il est notoire qu’elles sont les promoteurs de la modernité et les commanditaires de la destruction de toutes les civilisations régulières de la planète. Si on ajoute à cela l’accusation, qui lui est faite, de s’adonner à un culte babylonien, le destin du monde moderne paraît scellé.

Le Tarot, parce qu’il est en relation avec les planètes et les constellations et qu’il les enchaîne sous forme de cartes célestes, propose un cheminement tout à fait original dans l’architecture céleste sous la forme de 21 cartes du ciel.

C'est peut être ce cheminement classique et commun à toutes les cultures, le Bouddhisme le représente sous la forme du texte des 21 Târa, que Mikao Usui aura expérimenté à Kurama-yama et aurait effectivement réalisé, comme l'indique Corinne, le corps de jouissance ou Shambogakaya et même le Dharmakaya.

Dans ce dernier cas, le Reiki serait alors dans le cadre du Bouddhisme, un nouveau véhicule, le quatrième. L'avenir le dira. Je pense même que le Reiki est au Shintô ce que le Christianisme fut au Davidisme, l'empire juif de Jérusalem. Mon opinion est que le Reiki est une nouvelle religion en cours de constitution, qui devra s'émanciper du Shintô, son origine, pour s'introduire dans chacun des systèmes individuels et collectifs pour les régénérer. A ce titre, le Shintô est le Davidisme du Reiki et le Boudhisme, son Mosaïtisme ou Abrahamisme. Nous serions donc des Usuistes primitifs. LOL

Ps. merci de citer Fulcanelli, je l'apprécie bcp.


Dernière édition par le Mer 25 Juil 2007 - 10:35, édité 7 fois
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Corinne Bouty
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 10:08

Pascal a écrit:
lol, le fond de pensée de Corinne est juste mais l'expression est bouddhistement maladroite. Ce n'est pas grave, Corinne n'est pas Docteur Es Divinités.
Hihi, c'est pourquoi je disais qu'il fallait que tu rectifie ce que j'ai écris !

Je suis très heureuse de ta participation sur le forum !

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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 10:57

L'amour n'a rien à voir avec la guérison. La guérison vient de l'ordre.
A Kurama, l'ordre civilisateur est Vénus ou Mao-Son le kami.

Usui propose le Reiki pour mettre de l'ordre et supprimer les mauvaises habitudes de pensée, qui sont pathogènes.

En astrologique antique :
Vénus donne la lumière de la civilisation, Jupiter organise les règles de la vie.
Saturne garde les ombres du passé, Mars permet de les diffuser.

Cette histoire de Jésus qui aime et cela fait guérir, c'est sympa mais ce nest pas ce qui est écrit dans les Evangiles : Jésus met de l'ordre, avec un fouet dans le Temple, chasse les démons, demande de ne plus pêcher, etc .... au final des 10 commandements, il dit : aimes ton prochain comme toi-même. AU FINAL ... donc d'abord le cadre, l'ordre, ensuite l'amour.

Sinon, c'est le désordre, le chaos, qui est incarné par Vénus maléfique, la femme fatale, la Lilith de la Bible ou Lilù babylonienne ou la Lolita de W./ Nabokov. C'est cette Vénus qui est présente en Occident depuis le roman courtois, une niaiserie pour la noblesse du 11e siècle (date à vérifier), .... sous prétexte de l'amour, que de désastres !

Le bombardement d'amour est une méthode de mise sous dépendance des sectes. On te raméne ainsi dans des modes de fonctionnement infantiles pour que tu aies des réactions infantiles. Tu es alors modelable comme un enfant. Secte = séduire + détruire + reprogrammer.


Les stratégies d’homo faber.
Extrait de "Reiki et Bouddhisme",
copyright P Treffainguy et C. Bouty.

En effet, si homo magus a un mode de fonctionnement connu de tous et identifié, comme je l’ai détaillé plus haut, qu’en est-il de celui d’homo faber ?

Frithjof Schuon, un continuateur de René Guénon, écrira :
« La mentalité moderne, c’est le plus prodigieux manque d’imagination qui se puisse imaginer ».

L’individu moderne se sent libre et conscient … pourtant, au moins dix stratégies de manipulation mentale et émotionnelle l’agitent à son insu (les extraits à la suite sont tirés de l’article « Armes silencieuses pour guerres tranquilles », http://www.syti.net/SilentWeapons.html, inspirés de l’ouvrage américain William Cooper, « Behold a pale horse », Editions Light Technology Publications, et avec l’autorisation de l’auteur Sylvain Timsit). Les voici :

1. La stratégie de la diversion.

Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. ?

Par exemple : garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser de retour à la ferme avec les autres animaux.

2. Créer des problèmes, puis offrir des solutions : cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ».

On crée d'abord un problème, une situation prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter.

Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. L’attentat du World Trade Center, ceux de Madrid et Londres, et maintenant Alger sont de « fantastiques opportunités » pour les Illuminati, qui les ont très certainement commandités (http://leweb2zero.tv/video/kenedakay_20451ecf0d2dc30). Contrairement aux apparences, Al Kaïda est une des cellules de la C.I.A. ; par ailleurs organisateur mondial du traffic des narcotiques (pour financer la politique étrangère U.S. hors du contrôle financier du Sénat. Les Clinton au centre du traffic de drogues mondial de la CIA ? Voir : http://leweb2zero.tv/video/alfred_4745303ad97a02e ).

Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics. La crise de 1929 a été planifiée dés 1917 par les « Big Five », cinq grandes banques américaines propriétés des Illuminati. Leur fortune a alors été multipliée par 10.OOO, ainsi que celle de la famille Kennedy, informée de ce complot contre la classe moyenne des Etats Unis. Une preuve ? Voir : http://leweb2zero.tv/video/alfred_01453d8eb5a0ab3

3. La stratégie du dégradé. ?

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en dégradé sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles comme celles de la mondialisation ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

Par exemple : on demande aux salariés des adaptations des conditions de travail et des salaires, ou l’abandon de droits, en contre-partie d’une simple promesse du maintien de l’emploi. Les objectifs atteints, on licencie ou on met à la retraite les volontaires. Au final, on délocalise l’entreprise après avoir obtenu des profits supérieurs.

4. La stratégie du différé?.

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.?

Exemple récent : le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application fin 2001.

Autre exemple : les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.

5. S'adresser au public comme à des enfants en bas-age.

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental.

Exemple typique : la campagne TV française pour le passage à l'Euro (« les jours euro »). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi donc ?? Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans.

6. Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion.
?
Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse logique, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements ...
Exemple : un candidat à l’élection présidentielle disait en 2007 : « le choix d’un président, c’est le choix de l’émotion ». On ne fait pas appel à l’analyse des programmes et du parcours individuel des candidats mais aux sentiments, plus faciles à suggérer par l’action des médias et des images choisies pour construire l’image du candidat.

7. Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise.

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures.

Voir les réalités de la production d'énergie GRATUITE :
http://leweb2zero.tv/video/alfred_3745297666c6cea

8. Encourager le public à se complaire dans la médiocrité. ?

Encourager le public à trouver « cool » le fait d'être bête, vulgaire, et inculte ... tout en flattant les instincts les plus bas.

Exemple : la publicité pour le déodorant « Axe ». Slogan : « Plus t’en mets, plus t’en as », suivi par une communication avec des images sexistes et dégradantes pour la femme. Mais c’est amusant donc efficace.

9. Remplacer la révolte par la culpabilité.

Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans (ré)action, pas de constestation et pas de changement !

Exemple : on donne des objectifs irréalisables aux commerciaux. On les presse puis on les licencie pour incompétence. Cette technique évite que le commercial exige la rétribution juste de son travail et conteste son licenciement. Il se sent responsable de l’échec.

Autre exemple : les prostituées sont méprisées du fait des conditions de travail que le législateur impose lui-même aux travailleurs du sexe.

Autre exemple : les élèves sont considérées comme nuls, des « tubes digestifs », sans que les professeurs ou l’Education nationale ne soient évalués dans leurs prestations ; ce qui ne les empêchent pas de demander toujours plus de moyens, voire la présence de la Police dans les établissements scolaires.

10. Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes. ?

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le système est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même.

Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Exemples : enquêtes d’opinion, de consommation, collectes de données commerciales, etc. Tous ces fichiers, et l’adresse IP de votre ordinateur, permettent de vous cerner psychologiquement et d’anticiper vos réactions.


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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 11:33

Pas de souci ....

laissons le mot de la fin à Bob ...

Come we go burn down babylon one more time
(come we go burn down babylon one more time);
Come we go chant down babylon one more time
(come we go chant down babylon);
For them soft! yes, them soft! (ah-yoy!)
Them soft! yes, them soft! (ah-yoy!)
So come we go chant down babylon one more time
(come we go chant down babylon)!

Men see their dreams and aspiration-a
Crumble in front of their face,
And all of their wicked intention
To destroy the human race.

And how i know - and how i know - and that's how i know:
A reggae music, mek we chant down babylon;
With music, mek we chant down babylon;
This music, mek we chant down babylon;
This music, come we chant down babylon.

Come we go chant down babylon one more time
(come we go chant down babylon one more time);
Come we go chant down babylon one more time
(come we go chant down babylon);
For them soft! yes, them soft! (ah-yoy!)
Them soft! me say, them soft! (ah-yoy!)
So come we go chant down babylon one more time
(come we go chant down babylon)!

Me say, music you're - music you're the key,
Talk to who? please talk to me,
Bring the voice of - of the rastaman,
Communicating to - 'cating to everyone.

How i (know) - how i know, how i (know) - how i know -
And that's how i know:
A reggae music, chant down - chant down - chant down babylon,
Chant down babylon, chant down babylon,
Chant down babylon!
Reggae music, chant down babylon!
Reggae music, chant down babylon!
Reggae music, chant down babylon!
Reggae music! (chant down babylon) /fadeout/
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CatherineC
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 12:03

Bonjour !

Non seulement je dois m'y reprendre 2 fois pour tout lire afin de bien comprendre (je suis Croyances et symbolisme 038 ), mais en plus maintenant je dois me mettre à l'anglais ! drunken

Croyances et symbolisme Humour

C'est pour rire : Merci à tous pour tous ces échanges.
Au plaisir de vous lire.
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 12:47

CatherineC a écrit:
Bonjour !

Non seulement je dois m'y reprendre 2 fois pour tout lire afin de bien comprendre (je suis Croyances et symbolisme 038 ), mais en plus maintenant je dois me mettre à l'anglais ! drunken

Croyances et symbolisme Humour

C'est pour rire : Merci à tous pour tous ces échanges.
Au plaisir de vous lire.

lol, la langue de babylone ...

avec Corinne, on a divers points communs dont l'amour de la musique de Bob Marley.

voici ma seconde préférée :
http://www.clipzik.com/bob-marley/bob-marley-one-love-4503.html

et les paroles en français :
http://www.lacoccinelle.net/traduction-chanson-1075-.html
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topenergia
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 15:26

merci pascal !!!!!!!!! On pourrait dire "wouaaaaa" ,c'est mega interessant l'histoire de la geometrie lié aux planetes !!
Les kabalistiques,les vrais et certain de la golden dawn ou de l'aurums solis ,doivent surement connaitre tout ça et certainement a partir de ces rapprochements qu'ils ont pu faire des rapprochement entre planetes,arbre de vie ,le tarot ,et leur systeme !!

Pascal ,tu dis que venus est lié a kurama yama ,et donc certainement au reiki !! Donc on peut faire ce rapprochement : venus la planete de l'amour (ceus qui pratiquent la magie evocatoire ,savent que les anges lié a venus sont tres tres beaux,voir bardon ) ,et le reiki ,energie d'amour ,et donc venus serait l'initiatrice ou le depart du reiki ou alors ,l'energie venusienne qui a permet de reouvrir la porte vers cette energie !!
Rassurez vous je n'ai pas bu ,peut etre que tout est faux mais pourquoi pas !!

Autre chose qui me fait rappeler d'autre concept et comme quoi tout se retrouve puisque tout vient de la même source : Tu dis pascal ,et c'est une bonne analyse ,que l'energie d'amour vient apres celle de l'ordre !! Dans la mythologie egyptienne ,il existe une déesse qui serait au dessus des autres ,et qui est responsable de l'ordre : la déesse SEKHMET !! On dit que la ou il y a le chaos et desordre ,le fait de l'invoquer ou evoquer ,et si elle arrive ,elle est capable de tout detruire peut importe si il y a des morts ou catastrophe ,mais pour pouvoir reconstruire dans l'ordre !! Et ensuite il y a d'autres déesse plus axé sur l'amour !! Cette Déesse sekhmet est capable de faire venir des demons dans le but de detruire ce qui n'est pas bon !! C'est sur sur le moment on croit que c'est el malheur qui s'abat sur nous ,mais en réalité c'est un passage obligé pour une renaissance !! Ce genre de phénomene arrive egalement dans nos vies de tous les jours ,et même dans notre corps !!
Qu'en penses tu pascal ??
a bientot
topenergia
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyMer 25 Juil 2007 - 18:09

topenergia a écrit:
merci pascal !!!!!!!!! On pourrait dire "wouaaaaa" ,c'est mega interessant l'histoire de la geometrie lié aux planetes !!
Les kabalistiques,les vrais et certain de la golden dawn ou de l'aurums solis ,doivent surement connaitre tout ça et certainement a partir de ces rapprochements qu'ils ont pu faire des rapprochement entre planetes,arbre de vie ,le tarot ,et leur systeme !!

Pascal ,tu dis que venus est lié a kurama yama ,et donc certainement au reiki !! Donc on peut faire ce rapprochement : venus la planete de l'amour (ceus qui pratiquent la magie evocatoire ,savent que les anges lié a venus sont tres tres beaux,voir bardon ) ,et le reiki ,energie d'amour ,et donc venus serait l'initiatrice ou le depart du reiki ou alors ,l'energie venusienne qui a permet de reouvrir la porte vers cette energie !!
Rassurez vous je n'ai pas bu ,peut etre que tout est faux mais pourquoi pas !!

Autre chose qui me fait rappeler d'autre concept et comme quoi tout se retrouve puisque tout vient de la même source : Tu dis pascal ,et c'est une bonne analyse ,que l'energie d'amour vient apres celle de l'ordre !! Dans la mythologie egyptienne ,il existe une déesse qui serait au dessus des autres ,et qui est responsable de l'ordre : la déesse SEKHMET !! On dit que la ou il y a le chaos et desordre ,le fait de l'invoquer ou evoquer ,et si elle arrive ,elle est capable de tout detruire peut importe si il y a des morts ou catastrophe ,mais pour pouvoir reconstruire dans l'ordre !! Et ensuite il y a d'autres déesse plus axé sur l'amour !! Cette Déesse sekhmet est capable de faire venir des demons dans le but de detruire ce qui n'est pas bon !! C'est sur sur le moment on croit que c'est el malheur qui s'abat sur nous ,mais en réalité c'est un passage obligé pour une renaissance !! Ce genre de phénomene arrive egalement dans nos vies de tous les jours ,et même dans notre corps !!
Qu'en penses tu pascal ??
a bientot
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vénus a deux aspects : un civilisateur et un maléfique.

dans la FM et toutes les sectes anglo-saxones, c'est vénus maléfique : la magie évocatoire ou nécromancie.

à kurama-yama, vénus est présente sous la forme de Mao-son, mais comme la civilisation nippone est déchue, il y a nomadisation, ce qui libère un contre-aspect de vénus lié à mercure. le reiki procède donc plutôt de mercure.

ta question montre que tu n'as pas bien lu : j'ai au contraire dit l'opposé. lol. Vénus n'est PAS l'amour. c'est une conception grecque, où elle enfante d'Eros, qui est dans la descendance de Chaos.

Socrate :
"À ce qu’assurent les doctes pythagoriciens, Calliclès, le ciel et la terre, les Dieux et les hommes sont liés entre eux par une communauté, faite d’amitié et de bon arrangement, de sagesse et d’esprit de justice, et c’est la raison pour laquelle, à cet univers, ils donnent, mon camarade, le nom de cosmos, d’arrangement, et non celui de dérangement non plus que de dérèglement."

Vénus est en Orient, comme chez Platon, masculin et civilisateur.

Attention, bcp de mythes grecs sont tardifs ou présentent des inversions. Ce que nous crouyons l'âge d'or est plutôt un temps de décadence et de contre-initiation.

ai-je répondu à ta question ?

au commencement, pour ne pas avoir la tête qui tourne, je te conseille de bien étudier une des traditions, dans laquelle tu te sens le plus à l'aise et d'y recevoir les initiations.

ensuite, libre à toi de constater l'unité transcendante des traditions, qui décrivent toutes les mêmes phénomènes naturels.

fais attention de ne pas t'égarer et de tomber dans la fascination de la connaissance pure (et pire, de ceux qui semblent l'avoir).

fais attention aussi à bien comprendre chacun des principes astrologiques dans le sens traditionnel, la manière dont tu parles de Vénus est contre-initiatique. tu devrais lire les livres de Guénon comme "Symboles de la science sacrée" pour avoir les idées bien bien claires, tu as lu beaucoup de spiritualisme avec ton ancien maître de Reiki, il t'a donné des vues fausses sur bcp de sujets ... qui sont des vues occultistes ... donc erronnées.

ce sont des dangers réels mais étant moi-même nomade, je pense que tout doit être mis dehors, table retournée, et dire la vérité à tout le monde. ensuite, si le temps est venu, on verra ce que nous devons reconstruire ou non.

Sekhmet serait plutôt l'équivalent de la planète Nibiru des Mésopotamiens, d'où son rôle de contre-soleil, qui ravage à chacun de ses passages les civilisations perverses.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sekhmet


J'apprécie Frabato autant que toi car ce fut une personne intègre et bonne, persécutée par les criminels illuminati allemands (les nazis) mais c'est tout de même une source de seconde main, issue de la Kabbale : une voie occidentale qui s'est formée par des Occidentaux instruits par les Juifs après la conquête de l'Espagne. Ce n'est pas l'enseignement rabbinique pur dont l'origine est en grande partie mésopotamienne et égyptienne. Il y a aussi une influence islamique nette, du fait de la civilisation des Ommeyades. Donc attention ...

regardes cet article assez neutre :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kabbale

Il faut mieux d'abord savoir dans quel cadre tu veux t'inscrire et de l'approfondir. Tu risques sinon de tomber sur des imposteurs spirituels ou de faire une sorte de mix propre à Topenergia : le topenergisme.

Tu sais : il n'y a rien de mystérieux ou occulte. Les hommes ont eu à répondre à deux questions : nomade ou sédentaire ? comment faire pour le mieux pour être heureux et bons dans chacun des systèmes ?

Le reste, c'est du détail d'organisation qui ne doit pas tourner la tête. N'oublie pas non plus que nous pratiquons le Reiki et que dés lors, si nous en faisons un mode de vie, et non une simple technique apprise à la hâte pour des résultats immédiats, nous nous plaçons dans une certaine perspective, comme les premiers Chrétiens.

C'est facile à expliquer mais pas évident à admettre. J'ai l'impression que le Reki ressemble un peu au Christianisme à ses débuts : imposition des mains et fond culturel d'une antique civilisation. Lorsque les premiers Chrétiens se sont installés à Rome, c'était un peu le même contexte : sectes, société matérialiste, abandon des cultes anciens, tyranie économique à vocation mondiale, ... D'ailleurs, Mme Takata semble d'accord avec cette vue, elle a présenté le Reiki en sens inverse de sa réalité pour les USaméricains.

Hier soir, jai dîné avec une dame qui pratique le Reiki Saï Baba depuis 1987. C'est une secte hindoue qui s'est saisie du Reiki et l'a transformé à sa sauce. Je lui ai posé la question suivante : "Si SB est un grand guérisseur, etc etc ... pq avez-vous besoin du Reiki ? Pensez-vous que le Reiki ait besoin de SB ?". Rien de plus radical pour aider à ouvrir les yeux ... Pour moi, le Reiki est un phénomène naturel, qui a une explication scientifique, il n'a rien à voir avec une croyance. Usui dans son interview dit que c'est naturel et la science lui donnera un jour une explication. Tu peux lire l'article sur le site de Corinne : http://www.usuireikido.com/preuves_cliniques_du_Reiki.html

Je pense que la "magie ", si elle existe bien et n'est pas qu'une forme de nécromancie, est une perte de temps. Le Reiki n'a rien à voir avec cela, ni l'occultisme, les grands maîtres et guides, etc ... tout le marché du pseudo-spirituel.

Question : La méthode Usui soigne t-elle seulement les maladies ?

Mikao Usui Non, la méthode de soin naturel Usui ne soigne pas seulement les maladies physiques. Les maladies psychiques comme la langueur, la dépression, la timidité, le manque de résolution, la nervosité et d'autres mauvaises attitudes mentales peuvent être corrigées. Par la suite, vous êtes capables de soigner les autres et de mener une vie heureuse, grâce à l'influence psychique de Bouddha ou de "Dieu" (ou dieux) selon votre religion. Cela devient l'objet principal.

Question : Comment fonctionne la méthode de soin naturel ?

Mikao Usui : Je n'ai reçu cette méthode de personne ni non plus étudié les pouvoirs psychiques de guérison. J'ai réalisé que j'avais reçu accidentellement un pouvoir de guérison lorsque j'ai éprouvé l'air et la respiration d'une façon inédite et mystérieuse alors que je jeûnais. J'ai mis du temps à comprendre exactement de quoi il s'agissait, bien que je sois l'initiateur de cette méthode. Des érudits et des hommes intuitifs ont étudié ce phénomène ( de tout temps ) mais la science moderne ne peut lui donner une explication. Je pense qu'un jour, cela viendra naturellement.

Je développerai si tu veux.

Usui propose 3 choses :
- soigner et se soigner ;
- vivre une vie heureuse en accord avec ses croyances religieuses personnelles si on en a ;
- voir le Reiki comme naturel et scientifique (le temps venu des explications).

C'est pour cette raison que le Reiki doit rester le Reiki, sans rien y ajouter. On peut faire des trucs à côté mais on ne doit pas mélanger le Reiki à autre chose et le présenter comme du Reiki.

Sur la Kabbale et la Merkabah :

"La Kabbale se veut être un outil d'aide à la compréhension du monde en ce sens qu'elle incite à modifier notre perception du monde (ce que nous appelons « la réalité » malgré la subjectivité de notre perception). Pour ce faire, la Kabbale met à disposition de ses adeptes un diagramme synthétique : l'Arbre de la Vie ou "des Sephiroth", et autres clés de lecture pour de multiples ouvrages, ainsi qu'un foisonnement de concepts (degrés de signification, contraction, etc.).
La Kabbale propose ses réponses aux questions essentielles concernant l'origine de l'univers, le rôle de l'homme et son devenir. Elle se veut être à la fois un outil de travail sur soi et un moyen d'appréhender d'autres systèmes de pensée.
La Kabbale, considérée dans son phénomène, est souvent comprise comme la mystique de la merkabah, ainsi Scholem commence t-il son énonciation de la kabbale dans Les Grands Courants de la Mystique Juive par Hénoch et son cycle, par la mystique qui se développe autour de la vision d'Ézéchiel nommée littérature des Palais ou hekhalot, la mystique de la merkabah. Cette mystique se présente comme accès en un voyage ascensionnel et intérieur au cœur même du divin, au jardin de la science du Livre, au sod, quatrième terme du pardès. On lui associe avec raison tout ce qui est littérature apocalyptique — de l'apocalyptique juive bien entendu". Wikipedia.

On retrouve ici une attente des peuples de l'hémisphère nord : se sédentariser. Cela s'est fait naturellement dans l'hémisphère sud mais avant de le faire au nord, l'homme est resté nomade jusqu'à ce qu'il comprenne la manière dont fonctionne le cosmos et comment inverser les influx planétaires à partir de certains points du géomagnétisme ou en lui. Cela a demandé des millénaires mais ils y sont parvenus.

Sur cette donnée simple de l'électro-magnétisme homme - cosmos, que l'on peut démontrer scientifiquement, toutes ces histoires de religions, de dieux et tout ce folklore spiritualiste délirant se sont greffés. C'est intéressant mais c'est vraiment parfois tiré par les cheveux ... spirituel : la spirale dans l'homme et l'univers.

Le Reiki nous donne tout cela sans folklore, naturellement.

Pas la peine de se prendre la tête ou de perdre son temps.

Pour information, voilà à la suite la base théorique de la quête initiatique des nomades en vue de se sédentariser et des sédentaires en vue de ne pas "crever" avec la civilisation déchue. L'objectif a atteindre est l'état de sédentrisation naturelle de l'hémisphère Sud dont le dessin rappelle les descrptions du paradis de la Bible, de l'Olympe des Grecs, du chariot céleste sumérien, du paradis d'Allah, etc etc etc

Il n'y a rien de magique. Tu ne crois pas que les Anciens vivaient dans un mone cruel et brutal et qu'ils avaient d'autres choses à penser que les rêveries occultistes d'intellectuels en mal de distraction ?


Dernière édition par le Jeu 26 Juil 2007 - 10:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyJeu 26 Juil 2007 - 10:21

Voilà encore un extrait de "Tarot"
copyright Hugues André Serre et Pascal Treffainguy
copie autorisée avec mention de la source.

La Kabbale vise à la Merkabah, c'est à dire à rendre l'homme sédentarisable naturellement dans l'hémisphère nord. Ce but est atteint au final du Tarot, avec la Lame 21, dont voici une ébauche de commentaire, que je dois réécrire mais où sont les idées principales.

"La victoire qui mène à la sédentarité régulière est illustrée par les travaux d'héraclés dans le mythe grec, repris certainement d'un texte plus ancien : la légende mésopotamienne de "Gilgamesh et le saule".

Héraclès, de son premier nom Alcide, fils de Zeus et d'une mortelle, est un des héros les plus vénérés de la Grèce antique. La mythologie grecque lui prête un très grand nombre d'aventures qui le voient voyager à travers le monde connu des Doriens puis de toute la Méditerranée à partir de l'expansion de la grande Grèce, jusqu'aux Enfers, et dont les plus célèbres sont les douze travaux, qui ne représentent pourtant qu'une petite part de sa geste héroïque.

Il correspond à l'Hercule romain, avec qui il est souvent confondu, bien qu'Hercule se montre parfois moins violent que son alter ego grec et connaisse quelques aventures spécifiques en Italie. Il est intéressant d'en rapprocher l'épopée babylonienne de Gilgamesh: certains auteurs établissent ainsi une filiation entre l'épopée de Gilgamesh, la "Gloire d'Uruk", rédigé dans la Mésopotamie du XVIIIe siècle avant Jésus-Christ, et le mythe de Hercule, la "Gloire de Hera", consigné par Homère au VIIIe siècle avant Jésus-Christ. En effet, la similitude est frappante entre un Gilgamesh, roi de Uruk, deux tiers dieu et un tiers humain, effectuant une série d'œuvres devant le mener à l'immortalité, et Hercule, Gloire de Héra, moitié dieu et moitié homme, effectuant 12 travaux qui le mèneront à son tour à l'immortalité.

La conception d'Héraclès n'est pas anodine, en effet, Zeus se préparait à affronter les géants immortels face aux dieux. Aussi décida-t-il de donner vie à un demi-dieu doté d'une force prodigieuse, capable de vaincre les fils de Gaia. Zeus jeta son dévolu sur Alcmène, l'épouse d'Amphitryon, roi de Thèbes. Un jour, Amphitryon engagea son armée contre les Leucadiens. Profitant de cette absence, Zeus prit l'apparence d'Amphitryon, prolongea la durée d'une nuit et coucha avec Alcmène qui croyait qu'il était Amphitryon. De retour de campagne, Amphitryon apprit le subterfuge par la bouche du dieu lui-même qui le convainc d'accepter la situation et de ne pas répudier son épouse. Cette même nuit, Amphitryon décida de réagir et entame la conception de sa propre descendance : Iphiclès.

Peu de temps après la naissance d'Héraclès, Hermès enleva l'enfant et le plaça dans le lit d'Héra endormie. L'enfant affamé s'approcha de la déesse et commença à téter. Il téta si fort que le lait divin se répandit dans le ciel en une traînée blanchâtre, la Voie lactée. De cette nourriture, Héraclès devint immortel.

Héraclès et Iphiclès, comme tous les jeunes nobles, reçurent une éducation avec les meilleurs formateurs.
- Castor et Pollux leur enseignèrent le dressage des chevaux et le combat en armes.
- Chiron fut leur éducateur en médecine et en astronomie.
- Linos, frère du musicien Orphée et petit-fils d'Apollon, fut leur maître pour les lettres et la musique. Indiscipliné et turbulent, au contraire de son demi-frère, Héraclès reçut une punition qui ne sera pas à son goût. Il tua son professeur en lui défonçant le crâne avec la lyre sur laquelle Linos obligeait son élève à des exercices longs et difficiles. Héraclès fut accusé de meurtre, puis acquitté, en vertu de la sentence de Rhadamanthe qui lui accorda la légitime défense.

Parce que Héraclès devenait une menace de par sa fougue et son manque de maîtrise de soi, Amphitryon l'éloigna de la cour. Il envoya son fils adoptif surveiller ses troupeaux à la campagne, où son éducation fut reprise par Teutoros, un bouvier scythe qui lui enseigna le tir à l'arc.

Héraclès épousa ensuite la fille du roi de Thèbes, avec qui il eut plusieurs enfants : les Alcaïdes. Leur nombre varie de deux, trois ou huit. Les trois principaux sont Thersimaclos, Créontidas et Deicoon.

Héraclès quitta Thèbes pour un moment. À son retour, le roi Créon était décédé et il trouva sur le trône un certain Lycos qui passait pour être le meurtrier de Créon. Lycos venait d'Eubée où il s'était réfugié entre la défaite des sept chefs et l'expédition des Épigones contre Thèbes.

Craignant l'influence des Alcaïdes sur Thèbes, Lycos décida d'exécuter la descendance de Créon lorsque de justesse, Héraclès se présenta au palais et tua l'usurpateur. Lors des réjouissances qui suivirent la libération, Héraclès fut halluciné par Héra et prit ses fils pour des bêtes sauvages. Il empoigna son arc et les transperça. Mégara s'interposa et ne fut pas épargnée.

Après sa folie passagère, Héraclès reprit ses esprits et sombra dans le désespoir. Il s'exila de Thèbes et se rendit chez Thespios qui le purifia. Tourmenté par le drame, Héraclès consulta l'oracle de Delphes, suivant la proposition de son frère Iphiclès. La Pythie lui expliqua qu'il devait, pour expier sa faute, se mettre au service de son cousin, Eurysthée, avec qui il entretenait une vieille inimitié.

Auparavant Héraclès portait le nom d'Alcide en relation avec le nom de son grand-père Alcée, nom qu'il abandonnera sur les conseils de la Pythie pour adopter celui d'Héraclès (« gloire d'Héra ») dans le but éventuel de calmer la déesse. Héraclès se rendit à Tirynthe où Eurysthée lui infligea une terrible punition, inspirée par Héra : ce sont les douze travaux, considérés comme irréalisables (se reporter à l'article détaillé pour plus d'informations).

Une fois ces douze travaux accomplis, ce qui lui prit une dizaine d'années, il redevint libre, son crime de sang étant enfin lavé.

- I. Le Lion de Némée et la constellation du Lion / Lame IX :
Tuer le lion de Némée. Ce terrible animal, frère du Sphinx, ne peut être blessé par aucune arme : Héraclès doit l'étrangler à mains nues. Le combat contre le lion est l'une des facettes de l'initiation royale. Il se place au début de l'été. La dépouille impressionne fort Eurysthée, qui, peureux, va désormais donner ses ordres à distance.

- II. L'Hydre de Lerne et la constellation de la Vierge / Lame X :
Anéantir l'hydre de Lerne. Cette bête monstrueuse, qui vit dans une marécage puant, a neuf têtes dont une se révèle immortelle. Chaque fois qu'on coupe l'une d'entre elles, deux autres se développent à sa place : c'est dire la difficulté de l'entreprise. Ici, le neveu d'Héraclès, Iolaos, lui apporte son aide. Muni d'un flambeau, il brûle les bases des têtes à mesure que son oncle les tranche. Héraclès enterre la tête immortelle. Avec le sang, il fabrique un poison.

- III. La Biche de Cérynie et la constellation de la Balance / Lame XI :
Capturer la biche de Cérynie. Pendant un an, Héraclès poursuit cette biche infatigable, jusqu'au pays des Hyperboréens. Animal d'Artémis, elle a des cornes d'or et des sabots d'airain, et la prendre sans la tuer demande une infinie patience.

- IV. Le sanglier d'Erymanthe et la constellation de la Scorpion / Lame XIV :
Attraper le sanglier d'Erymanthe. Il s'agit, pour le héros, de faire sortir de sa bauge (gîte du sanglier, lieu très sale) l'animal gigantesque en criant, puis de l'épuiser. Héraclès, finalement, le porte sur ses épaules et le conduit jusqu'à Mycènes, car la bête doit seulement être maîtrisée.

- V. Les Ecuries d'Augias et la constellation du Sagittaire / Lame XV :
Nettoyer les écuries d'Augias. Le roi d'Elide Augias possède des boeufs, qui vivent regroupés dans des étables qui n'ont jamais été nettoyées. Pour y parvenir, Héraclès détourne le cours de deux rivières et, une nuit, s'acquitte de cette tâche. Hélas, ce n'est pas du goût d'Augias, qui estime que le héros a triché.

- VI. Les Oiseaux du Lac Stymphale et la constellation du Capricorne / Lame XVI :
Exterminer les oiseaux du lac Stymphale. Ces oiseaux ont un bec et des serres d'airain, ce qui leur permet d'attaquer et de tuer les voyageurs, pour se repaître d'eux. Athéna conseille à Héraclès de les effrayer, avant de leur décocher des flèches.

- VII. Le Taureau de Crète et la constellation du Verseau / Lame XVIII :
Capturer le taureau de Crète, au pays de Minos. Le roi a promis, à Poséidon, de lui sacrifier le premier animal qui sortirait de l'eau. C'est un magnifique taureau que Minos garde parmi son troupeau, sacrifiant une autre bête, de moindre valeur. Poséidon rend le taureau fou il se met à ravager l'île. On demande alors à Héraclès de dompter le bovidé.

- VIII. Les Juments de Diomède et la constellation des Poissons / Lame XIII:
Enlever les juments de Diomède. Ce roi possède deux (ou quatre) cavales qu'il nourrit de chair humaine. Dompter un cheval sauvage apparaît comme un art royal et Héraclès s'y prête. Il ira jusqu'à donner Diomède en pâture à ses propres juments, avant de les conduire auprès d'Eurysthée.

- IX. La Ceinture d'Hippolyte et la constellation du Bélier / Lame V :
Prendre la ceinture d'Hippolyte, la reine des Amazones. Ici Héraclès ne rencontre aucune difficulté, car la reine tombe amoureuse de lui et lui offre, en présent, sa ceinture magique. Mais ce n'est pas du goût d'Héra, qui déguisée en amazone fait courir le bruit que le héros veut enlever leur reine. Branle-bas de combat chez les vierges farouches. Héraclès, qui se croit trahi par Hippolyte, la tue, prend la ceinture, massacre ses poursuivantes et embarque au plus vite.

- X. Le Troupeau de Géryon et la constellation du Taureau / Lame VI :
Déplacer le troupeau de boeufs de Géryon. Ce dernier, qui passe pour l'homme le plus fort de la terre, est un monstre à trois corps réunis par la taille, qui vit sur les bords occidentaux de la Méditerranée. Au cours de ce périple, Héraclès franchit le détroit de Gibraltar dans la coupe du soleil et dresse deux colonnes de part et d'autre du détroit. Il doit affronter le pasteur Eurytion, le chien à deux têtes, Orthros, et, pour finir Géryon lui-même. Le troupeau entier sera amené à Eurysthée, qui l'offre à Héra, en sacrifice. Une coutume ancienne voulait que le futur mari vole un troupeau pour acheter sa fiancée.

- XI. Les Pommes du Jardin des Hespérides et la constellation des Gémeaux / Lame VII :
Rapporter les Pommes d'or des Hespérides. Nul ne sait où les trouver. Héraclès fait appel à la ruse et demande au titan Atlas, père des Hespérides, d'aller cueillir les fruits merveilleux pendant qu'il soutient la voûte céleste, à sa place. Quand le titan revient, il renâcle à reprendre sa charge ; le héros se décharge du fardeau, en prétendant qu'il a besoin d'un coussin.

- XII. La Descente aux Enfers et la constellation du Cancer / Lame VIII :
Capturer Cerbère dans les Enfers. Cerbère est un chien à plusieurs têtes (trois), chargé de laisser entrer les morts dans l'Hadès, mais d'empêcher leur sortie. Une fois encore, Héraclès ne peut faire usage de ses armes et doit lutter contre le monstre à mains nues. Il parvient à lui arracher les pattes et à le porter tout le long du chemin allant vers Mycènes. Eurysthée, effrayé, se cache dans une jarre et demande à Héraclès de ramener le fauve aux enfers.


Parvenu à effectuer ces épreuves, Héraclès est admis en Olympe, où il est considéré comme demi-dieu, pourtant simple mortel à l’origine. La Lame XXI présente ce paradis des dieux. Le dessin de la Lame reprend celui des constellations australes autour de l’Indien, les quatre constellations visibles dans les deux hémisphères apparaissant clairement : Taureau, Lion, Verseau et Scorpion. C’est donc l’état de sédentarité ou d’organisation sédentaire intégrale qui est ici visé. Toutefois, cet état est celui antérieur ou 15e siècle, désormais caduque par une modification de l’image céleste.


Dernière édition par le Jeu 26 Juil 2007 - 10:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyJeu 26 Juil 2007 - 10:22

suite :

On retrouve ici une image bien connue de toute l’Antiquité : la Merkabah des Juifs ou char / cité célestes, apparue dans la vision d’Ezékiel, ou encore le Christ pantocrator entouré des 4 Evangélistes. Que signifie cette icône ?

Les figures des quatre vivants remontent à la nuit des temps. A Babylone, ils représentaient 4 divinités occultes, entourant le principe créateur. Ils représentaient les 4 points cardinaux et en astrologie, science inventée par les civilisations mésopotamiennes, ils symbolisaient les quatre signes fixes du zodiaque depuis la position australe, sensée être l’envers subtil de la société synarchique.

Ce sont probablement les mythes babyloniens qui ont inspiré la vision d'Ezéchiel. Dès les premières lignes de sa prophétie, Ézéchiel (Ez 1, 1-14) décrit une vision :
« Le ciel s'ouvrit et je fus témoin de visions divines » (Ez 1, 1) ;
« Au centre, je discernais quelque chose qui ressemblait à quatre êtres vivants » (Ez 1, 5) ;
« Ils avaient chacun quatre faces et chacun quatre ailes (...) leurs sabots étaient comme des sabots de bœuf » (Ez 1, 6-7) ;
« Quant à la forme de leurs faces, ils avaient une face d'homme, et tous les quatre avaient une face de lion à droite, et tous les quatre avaient une face de taureau à gauche, et tous les quatre avaient une face d'aigle » (Ez 1, 10).

Il s'agit de quatre animaux identiques dotés chacun de quatre pattes de taureau, de quatre ailes d'aigle, de quatre mains humaines et de quatre faces différentes d'homme, de lion, de taureau et d'aigle. Ces quatre animaux ont leur place au pied du trône de la gloire de Dieu. Ils forment ainsi la Merkabah.

Liée à la Loi révélée ou Torah et à la Loi secrète ou Kabbale, le concept de la Merkabah est notamment présent chez Ézéchiel, dont sa vision est la base théologique Toute une mystique se développa à son sujet. Il s'agit symboliquement du « char céleste » par lequel l'initié accède au trône de la splendeur divine, à la lumière de la Vérité, à l'infini, à l'absolu, à Dieu.

D'après l'auteur kabbaliste et hébraïsant George Lahy, connu sous le pseudonyme de Virya, la Merkabah ou Merkavah serait une pratique pré-kabbalistique qui serait apparue au premier siècle avant J.-C. Le mot lui-même viendrait de "rakav" qui signifie "chevaucher".

La Maassé Merkavah signifie "l'Œuvre du Char". Les praticiens de la Merkavah s'appellent les Yordei Merkavah, et avancent que l'atteinte des firmaments les plus élevés peut se faire à base de sonorités et de prières lancinantes et répétitives (mantras ? derviches tourneurs ?), si nombreuses qu'elles constituent un corpus imposant et respectable.

L'Apocalypse aurait elle-même repris ces symboles de la vision d'Ezéchiel. L'apôtre Jean a une vision qu'il relate dans le livre de l'Apocalypse (4, 7-Cool. La parenté avec celle d'Ézéchiel est évidente. Les Vivants sont au milieu du trône et autour de lui. mais ils ne sont plus identiques et ils sont beaucoup moins hybrides : ce sont, dans l'ordre, un lion, un taureau, un homme et un aigle. Ils ont chacun six ailes et ils sont recouverts d'une multitude d'yeux.
Ils ne cessent de répéter jour et nuit : « Saint, Saint, Saint, Seigneur, Dieu Maître de Tout, qui était qui est et qui vient ».

C'est Saint Irénée de Lyon, au 2ème siècle, soit de nombreux siècles après leurs premières apparitions, qui le premier a identifié ces quatre vivants aux quatre évangélistes. Saint Jérôme de Stridon nous apprend aussi que les quatre Vivants rassemblés ont une autre signification que de représenter les quatre évangiles : ils résument à eux quatre les quatre moments essentiels de la vie du Christ.

Le Verbe de Dieu s'est incarné (l'homme), il a été tenté au désert (le lion), il a été immolé (le taureau) et il est monté au ciel (l'aigle).

Lorsqu'ils symbolisent l'histoire du salut, les quatre Vivants se trouvent précisément placés dans l'ordre qui a été retenu pour le canon des Écritures. Cette coïncidence doit nous amener à nous demander s'il n'y a pas un lien entre l'attribution des symboles à chacun des évangélistes et les choix opérés par l'Église naissante d’une part d'écarter certains textes comme apocryphes et d'en retenir d'autres comme canoniques ; d’autre part, de recouvrir des thèmes antiques d’une forme chrétienne.

En effet, dans les cercles initiatiques du moyen age, une femme, debout dans une couronne tressée en forme de mandorle, est entourée du "Bestiaire" Lion, Taureau, Aigle, Homme. Cet ensemble symbolise aussi le « sphynx » des constructeurs de cathédrales, dont la maxime est OSER - VOULOIR - SAVOIR - SE TAIRE. Ce bestiaire entoure aussi le fameux « carré magique » du Notre Père des maçons opératifs : SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS. Soit : que ceux qui ont des yeux voient, que ceux qui ont des oreilles entendent... Mais que tous pensent, trouvent... mais se taisent !

Le texte signifie : Le Semeur (SATOR ) ,en secret (A-REP(T)-O) ,Tient (TENET) l'Oeuvre (OPERA) dans la Rotation (ROTAS) des temps.

L’organisation synarchique est donc inspirée d’un ordre invisible, qui est celui de l’hémisphère sud et qui garantit que la sédentarisation n’est pas pathogène, le nomadisme étant la règle de l’hémisphère nord.

On retrouve ce « principe de sédentarisation » dans le ciel de l’hémisphère sud avec Viracocha, le principal dieu des Incas, dieu créateur, roi de la foudre et des tempêtes. Il est parfois représenté comme un vieil homme portant une barbe (symbole der la divinité de l'eau, d’où est sensée surgir la vie), une longue robe et transportant un sac.

Aussi orthographié Huiracocha, Wiracocha ou Wiraqocha, il était à l'origine adoré par les premiers habitants du Pérou et il fut intégré relativement récemment au Panthéon Inca, probablement sous l'empereur Viracocha Inca ( mort en 1438), qui a pris le nom du dieu.

Avant Viracocha, le monde était sombre. Viracocha créa le soleil à qui il commanda de se lever derrière une roche noire, l'île du soleil qui émergeait du lac Titicaca. Il créa aussi la Lune et les étoiles. Ensuite, Viracocha créa les tribus des Andes, qui sortirent des grottes, des sources au milieu de leur territoire respectif. Il leur attribua à chacune un costume, une langue et des traditions.

Par un subtil phénomène de transfert de pouvoir - et donc de divinité - les Espagnols furent ainsi nommés par les indiens aux premiers temps de la conquête parce qu'ils portaient la barbe et avaient la peau blanche, selon l'image que les incas se faisaient - selon ce qui a été prétendu par la suite - du dieu Viracocha. La puissance de leur armement, leurs chevaux et leurs cuirasses qui paraissaient les rendre invincibles durent renforcer, dans l'esprit des populations indigènes, l'aspect divin des conquérants. Cette assimilation fut bien entendu encouragée par les Espagnols, tout d'abord par le chroniqueur métis Santacruz Pachacuti qui forgea sur commande la légende d'un Viracocha blanc et barbu qui portait une croix et ressemblait donc étrangement aux conquistadors... Dans les années qui suivirent la conquête, les indiens avaient d'ailleurs pris l'habitude d'appeller les hommes blancs "viracochas" ou "mistis" , habitude qui a survécu dans certaines régions andines du Pérou et de la Bolivie.

Le mythe des derniers jours de Viracocha sur terre est intéressant pour notre étude. Il indique que Viracocha, très âgé, se préparait à quitter la terre. Il rencontra avant le père de Manco Capac ("apu tambo") à qui il confia un morceau de son bâton. Manco Capac deviendra le premier empereur mythique Inca. Ensuite Viracocha quitta le monde par la rivière Cachamarca.
Dans les mythes, les Dieux sont souvent associés à des planètes. On attribue Saturne à Viracocha ; alors que le peuple inca se considère comme le peuple de Jupiter. La rencontre de Viracocha et le père de Manco Capac devait se traduire par une conjonction de Saturne et Jupiter, qui a lieu tous les 20 ans.

Après une observation minutieuse de l'année 650, il y a une conjonction entre les Jupiter et Saturne au couché du soleil en Gémeaux. Il s'agit tout juste de l'endroit exact où se trouve l'entrée du monde surnaturel des Dieux, en rapport avec l’entrée de la Voie Lactée dans l’hémisphère nord. Et exactement, le lendemain matin, apparaît un divorce entre la voie lactée et le soleil, contrairement aux années précédentes. Le pont est rompu entre la terre et les dieux. Il est temps pour Viracocha de rejoindre l'autre monde.
Depuis toujours, les peuples andins avaient observés les étoiles et ceux-ci avaient constaté que chaque apparition ou disparition de la voie lactée à partir de 200 av. J-C correspond précisément au moment les plus important et souvent dramatique de l'histoire andine, et cela n'avait pas échappé aux Incas. Ces coïncidences entre événements célestes et faits réels vont mener les incas à croire que l'astronomie détenait le secret de leur destin. Les incas étudiant les cieux ont cru pouvoir relier astronomie et destin. En quête de sens sur la mécanique céleste, il pense pouvoir y lire leur destin.

Autre fait troublant, un siècle avant l'arrivée des Espagnols, l'empereur de l'époque fait la prédiction suivante: 5 empereurs me succéderont avant la destruction totale de l'empire . Le cinquième était Atahuallpa lors de la conquête espagnole. Cette prophétie dérange et certains disent qu'elle a été inventée à posteriori.
" Au milieu de la voie lactée, un lama se rend à la rivière chacune des nuits et boit tout son content d'eau sinon le monde serait noyé."
Depuis toujours, au solstice, la constellation du lama présent dans la voie lactée qui annonce l'endroit où se lève le soleil. En 1432, ce lien entre soleil et voie lactée n'est plus que ténu. Un siècle plus tard, la voie lactée faussera compagnie au soleil. Ce qui, dans la vision cosmogonique inca, romprait un pont entre le ciel et la terre. Un horrible parallèle avec ce qui s'est passé en 650 se dessine. A l'aube du solstice d'été 1532, la voie lactée à perdu contact avec l'horizon au lever du soleil, c'est alors que les espagnols arrivent.


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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyJeu 26 Juil 2007 - 10:22

suite :
Le 15 novembre 1532, 170 espagnols en position affaiblie battent 40.000 incas épouvantés par la bestialité, la perfidie et l’apparence des conquistadores. Les Espagnols ne sont que l'instrument du destin. Avant même leur arrivée, les Incas avaient vu leurs ruines dans les étoiles et cela les a conduit à leur perte.
Il est intéressant que Viracocha soit vu comme dieu créateur, son nom signifie « ainsi venu » ; ce qui n’est pas sans rappeler le sens du mot sanscrit homophone « Vairochana », le Bouddha central et dieu créateur de la lignée du Bouddhisme de la Stupa de Fer, apparu dans les communautés judéo-chrétiennes du nord de l’Inde. C’est cette forme de Bouddhisme qui fut introduite et adoptée au Japon.
Quoi qu’il en soit, le chemin initiatique du Tarot semble s’arrêter avec le temps des cathédrales et la mort du lama, en position australe. Au 16e siècle, la Renaissance marque en France la fin des conceptions médiévales sur la société synarchique et même la « mort » de Dieu. Les royautés s’appuient désormais sur la bourgeoisie des villes et les idées grecques de la période de déclin, tournant le dos au Christianisme. Le règne des Louis, à Versailles, est une mise en scène de la mythologie antique selon un mythe solaire, tout autre que celui du Christ pantocrator, celui de Nemrod et Astarée.
Cette pensée, qui permet l’avènement des Lumières en France et de la franc-maçonnerie dans l’univers anglo-saxon, apparaît dès le Quattrocento en Italie ; l’union de sang des Médicis à la couronne de France assure une transmission des « influences » italiennes au sein de toutes les familles royales.
Qui était Astartée (Ishtar) ? Noé avait un fils appelé Cham qui engendra aussi un fils appelé Cusch. Cusch a épousé la plus belle femme au monde à l'époque, Sémiramis. Dans la Bible, elle est appelée Astartée, Ishtar ou Astaroth. Cush a eu un fils qu'il appela Nimrod, qui veut dire « fort » et que la Bible nomme « vaillant chasseur » (Gen 10;8-9). Dès le commencement Nimrod se rebella contre Dieu et il entreprit la construction de la tour de Babel. Or, Nimrod s’identifie à Orion, le chasseur, donc un nomade incapable de fonder une civilisation durable.
Nimrod séduisit les gens en leur faisant croire que les villes, qu'il bâtissait, n'avaient pour but que de les protéger de leurs ennemis. Il s'éleva tel un sauveur, tel un messie, opposant la liberté qu’il prometait aux exigences morales de la religion lunaire. Il finit par convaincre ses disciples de le voir comme le Soleil, dispensateur de vie, en leur faisant croire qu'ils n'avaient pas besoin de l’organisation sociale synarchique. ; Nimrod enseigne en particulier qu’il préférable pour eux de se confier à eux-mêmes ; et non à la morale religieuse. Nimrod fonda alors une fausse religion : l’humanisme. C’est cette religion qui fut adoptée par les Médicis puis la France et l’Angleterre.
La communauté babylonienne devint alors malade et sombra profondément dans la perversité. Nimrod épouse sa propre mère, Astartée, il est le premier à pratiquer des sacrifices humains de petits bébés. Ces sacrifices humains furent institués afin de remplacer les sacrifices d'animaux que pratiquaient les Mésopotamiens puis les Israélites. On retrouve dans le mythe d’Abraham le dilemme du patriarche : sacrifier son fils ou sacrifier un agneau. Abraham sacrifie l’agneau et choisit le nomadisme : il reprend ainsi la voie naturelle. Plus tard, son descendant David peut fonder un Empire régulier.
Nimrod mourut d'une mort violente et ses disciples ont été dispersés par la suite. Sa mère a alors eu l’idée de continuer la religion que son fils vait créée. Elle promulga que son fils était alors devenu le dieu soleil et si son fils était un dieu, elle aussi était une déesse! Le soleil a été adoré au-dessus de tous autres dieux. Ils ont considéré le soleil comme étant le dieu le plus important (roi de tous les dieux) parce qu'ils ont cru que toute vie dépendait du soleil. Sémiramis s'est proclamée "reine du ciel" (voir Jér 7;. Son symbole était la lune. Elle a également exigé des sacrifices humains. À ce moment là, Sémiramis devint enceinte et elle appela son fils Tammuz. Elle déclara que ce fut l'esprit de Nimrod qui conçut l'enfant. On croit en effet que le véritable père était Nimrod. Les statues, ou les idoles d'Astartée avec un bébé dans ses bras sont alors apparues partout. Sémiramis a été acclamée comme la "reine du ciel". Après l'épisode de la tour de Babel, Dieu a confondu les langages et a dispersé les gens dans le monde entier.
A la fin du moyen âge, le culte des Vierges à l’enfant, devenu subitement populaire, permet aux dirigeants occultes d’orienter la mentalité collective. Au 15e siècle, la bataille fait rage entre Guelfes et Gibbelins à Florence.
Ishtar (Astaroth) occupait une position extrêmement importante dans la religion babylonienne et assyrienne. Des temples pour l'adorer lui furent construits dans toutes les villes. Ses symboles sont le croissant de lune, ou Vénus comme l'Etoile du Matin (Etoile des Batailles), et l'Etoile du soir (Etoile des Passions Amoureuses). Nous avons relié Vénus à Eosphoros, le Lucifer grec. En tant que déesse-mère, Ishtar exprime de la tristesse et de la sympathie à l'égard de ses enfants terrestres, dans leurs souffrances, particulièrement quand ils sont malades ou frappés par des catastrophes naturelles. Des rituels de guérisons étaient menés en son nom. Elle était également la déesse de la fertilité et de l'amour.
En sens inverse, Ishtar incarne la luxure débridée, une caractéristique si forte de son culte que de nombreuses cérémonies immorales se déroulaient dans ses temples. Au service d'Ishtar, les femmes devenaient les prostituées du temple. Mais pour elles, c'était une forme de dévotion. Ainsi, elles ne perdaient pas non plus leur honneur dans la société.
Lorsque la royauté française, sans plus aucune légitimité transcendante, sombra, la bourgeoisie se précipita dans les loges. Au 19e siècle, la franc-maçonnerie égyptienne française entre alors en lutte contre sa sœur anglo-saxonne. Napoléon s’affirme comme le continuateur des Capétiens, les rois maudits par les Templiers. Vaincu par l’Angleterre, la France retourne au nomadisme ; c’est le temps de la diaspora de l’aristocratie française dans le monde entier. Le système anglais, plus tardif, survit encore. Il s’effondrera, basé sur la force et non sur une légitimité transcendante. Il lui est fait allusion dans l’Apocalypse de Jean sous le terme de « la grande prostituée » :
« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre (Apocalypse, 17/5).
La statue de la liberté est le cadeau des francs-maçons français à leurs homologues américains : elle symbole la porteuse de vin, Astartée, une sorte de Lucifer au féminin que la tradition juive nomme Lilith. A l’origine, le flambeau était une coupe en or, qui se trouve actuellement en Russie, achetée par Staline, et elle devait être revêtue de cuivre, pour former un manteau de pourpre, selon les descriptions du frère Bartholdi.
Dans la Kabbale juive, Lilith est, à l’Éden, la première femme et la première compagne d'Adam, avant Ève. Il s’agit peut-être du plus ancien mythe féminin : il a au moins quatre mille ans. Probablement à l’origine un démon femelle sumérien (Lilitû), peut-être identifiable avec la Lillaka du récit de Gilgamesh et le saule, elle est présente dans les écrits bibliques et rabbiniques ; mais absente de la Bible canonique. Ce personnage est pétri de contradictions : elle est à la fois aérienne et chtonienne, voire aquatique, dévoratrice mais à la sexualité et à la fécondité illimitées, mais aussi symbole de frigidité et de stérilité, épouse, fille et double du diable, elle rassemble les côtés négatifs de la féminité archaïque, la femme qui ne peut être l’épouse de l’homme, dans la culture judéo-chrétienne. Elle a connu de multiples avatars, jusqu’à la Lolita de Nabokov.
En effet, lorsque l’homme ne se sédentarise pas selon les règles, il tombe sous le coup de la malédiction divine. La terre est empoisonnée et devient stérile, comme peuvent l’observer les nomades, contraints de se déplacer de camp en camp, où ils procèdent au brûlis avant la culture. Astartée incarne donc la divinité agraire du nomadisme, vue comme fatale par les Sédentaires.
Toutefois et soulignons le encore, les mouvements dans le ciel, notamment le changement d’axe de la Terre, font que les relations de l’homme avec son environnement et même sa structure psycho-subtile ont changé. Les traditions, les cultes et les religions, en versions authentique ou inversée, sont des survivances toutes humaines. A ce titre, elles sont toutes pathogènes, le charisme cosmique ayant été perdu par la majeure partie de l’humanité ; ce qui la voue à une fin tragique.
Or, les conditions astrales actuelles ne sont pas favorables à la sédentarisation, qu’elle se fonde sur la norme antique ou sur les idées de la contre-initiation. Ceci explique que toutes les civilisations antiques, brillantes et millénaires, ont été ruinées et que les idées modernes ont partout triomphé, comme à la disparition de l’Empire inca. Au contraire, tout semble indiquer la nécessité d’un retour au nomadisme intégral, soit dans le mode de vie extérieur, soit par le biais de techniques permettant de neutraliser le caractère pathogène de la sédentarité. Or, ce sont ces techniques que véhiculaient les initiations « mariales » ou « mariennes » qui, si elles sont toujours vivantes dans l’Islam, ont toutes disparu en Occident. Le Tarot pourrait donc être obsolète ; la perfection que vise Târa étant désormais inaccessible.
Les initiations actuellement disponibles en Occident sont soit issues du Soufisme (la voie des Afrad), René Guénon en est un exemple, soit de l’Orient, dont le Japon en particulier (le Reiki) ou le Tibet (les lignées seigneuriales des fidèles laïcs ou nGakpa).
Le Tarot n’est donc pas totalement caduc.
C’est cette possibilité qui est inscrite au cœur même de la Lame finale du Tarot, le Mat.
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyJeu 26 Juil 2007 - 10:52

et suite :
et extrait de la Lame IV, l'Empereur, en complément :

Dans la mythologie grecque, Artémis est la déesse de la chasse et de la Lune ; Diane à Rome. Elle symbolise dans le récit coranique l’ancienne religion, la Papesse du Tarot, qui doit être oubliée. D’ailleurs, Marie, la vierge mère de Jésus, succède à Artémis sur le site d’Ephèse pour enseigner la science impériale ressuscitée par son fils. La Vierge est en effet, dans la filiation évangélique de Jésus, la descendante de l’empereur David. On assiste avec le Christianisme à une nouvelle nomadisation du peuple élu.

Quant à Khadir (le maître spirituel de Moïse à la Lame 18 du Coran), il est représenté monté sur un dauphin, qui est rappelé à la Lame IV par la forme du bouclier impérial, copié sur la constellation. Khadir est tenu dans l’Islam comme un « fârd », un croyant solitaire, dispensant une initiation dite « seigneuriale ». Or, ce type de transmission est dite mariale ou marienne dans en Occident. On peut donc voir dans Marie et le Khadir la figure de l’Impératrice et de ses eunuques, gardien de l’initiation. St Jean l’évangéliste et Khadir sont d’ailleur parfois confondu en un seul personnage : Yahia, le saint Jean des Chrétiens.

Le rôle de l’Empereur, dans le récit coranique, est ensuite dévolu à Alexandre, dit « aux deux cornes » en référence aux deux massifs montagneux bordant son empire : l’Himalaya et l’Atlas. Khadir et Aristote, instructeur d’Alexandre, ont-il été confondus par les Musulmans en un seul personnage ? Alexandre succède dans le récit coranique à Moïse, incapable de fonder une civilisation car réprouvé par l’instructeur Khadir. Il en est de même dans la Bible, Moïse demeure au désert ; c’est Josué qui fonde la civilisation de la Terre promise.

Pour autant, à l’époque de la création du Tarot, il y a 4.000 ans si l’on en croit le dessin des constellations, c’est plus vraisemblablement le roi Nabuchodonosor Ier de Babylone, qui est le modèle et le dieu Marduk, l’inspirateur de la figure de l’Empereur.

Marduk, en akkadien, ou Amar-utu en sumérien, est le dieu tutélaire de la ville de Babylone. Il y siégeait dans le sanctuaire « Esagil », le temple au pinacle surélevé, auquel était adjointe la célèbre ziggourat « Etemenanki », passée à la postérité comme la Tour foudroyée de Babel. Dieu agraire d’importance secondaire à l'origine, Marduk finira par supplanter Enlil (et absorber ses attributions) comme dieu suprême du panthéon babylonien. Il acquiert toute son importance sous le règne de Nabuchodonosor Ier, souverain de Babylone de 1125 environ à 1104 av. J.-C.. Le Poème de la Création (« Enuma Elish »), écrit à cette époque, est destiné à justifier cette promotion. Ses prêtes lui associe le dragon (« Mushkhushu »), la constellation du Serpentaire au centre de la voûte céleste, la planète Jupiter et le chiffre 50 (les 5 éléments et 10, la perfection).

Chaque année au nouvel an, les statues des dieux de Babylone et de Borsippa étaient transportées en son temple pour lui rendre hommage ; une grande procession s’organisait sur la voie sacrée entre les sanctuaires. Le huitième et le onzième jour, les dieux réunis dans son temple, le saluaient avec crainte et se tenaient agenouillés devant lui. Pendant ce temps rituel, les destins individuels et collectif se fixaient irrévocablement pour l'année entière. La suppression de ces solennités, en temps de guerre ou de malheurs publics, était une calamité dont on faisait mention dans les annales de la cité. Ce rite rappelle d’ailleurs celui des Chinois, où la foule acclame le « Fils du Ciel ».

A l’époque où Alexandre entre dans Babylone (en 331 av. J.-C.), elle incarne l’anti-thèse de la cité grecque et de la pensée philosophique hellénistique : le monde ancien, déchu et jugé. Les Babyloniens s’accouplent en public, prostituent leurs filles, réduisent en cendres le crâne de leurs ennemis pour en faire un breuvage et ne s’adonnent plus qu’au commerce. Bien que riche, leur civilisation est au bord du désastre.

L’Empereur du Tarot, Jupiter, incarne, au contraire, les règles de la sédentarité. Associé à Vénus, il assure la fin des guerres, le Mars des nomades que nous retrouverons en Lame XI, et l’oubli du monde déchu, la Papesse Saturne de la Lame II. C’est d’ailleurs ce que fait Alexandre en Perse et dans son empire, il maintient sur le trône les familles des rois vaincus et leur dispense une éducation grecque. Alexandre le Grand meurt le 28 Dæsios au soir à l'âge de 33 ans ; c'est-à-dire le 13 juin 323 av. J.-C. Il marque l’apothéose et la fin de la civilisation grecque.

La philosophie, dont Alexandre a été le vecteur, s’associe au culte bouddhiste dans le nord-ouest de l’Inde, notamment dans les communautés juives. Rejoints par St Thomas et ses disciples, ses héritiers donneront naissance au Bouddhisme du Grand Véhicule. Ce sont finalement les Musulmans qui réaliseront le rêve d’Alexandre : une communauté de pensée de l’Atlantique au Levant, mêlant les races dans l’harmonie.


Pour ceux qui comprennent :
A’oudhou bi allahi min ach-chaytani ar-rajim
Bismillahi-rahmeni-rahim
Al hamdoullillahi-rabbi-l-‘alamin
Ar-rahmeni-rahim
Mâliki yawmi-d-dîn
Iyâka na’boudou wa iyâka nasta’în
Ihdinâ-s-sirâta-l-moustaqîm
Sirâta-l-ladîna an’amta ‘alayhim
ghayri-l-maghdhoûbi ‘alayhim wa lâdh-dhalîn.
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Dernière édition par le Jeu 26 Juil 2007 - 10:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyJeu 26 Juil 2007 - 10:55

bon, j'en ai assez dit comme cela.
si vous avez des questions, j'y répondrai du mieux que je peux, sachant que je n'ai pas la science infusive et que je peux me tromper.
je repars qq jours en vacances, bisous à tous.
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 9:24

L'album "Chant Babylon" est un message messianique de Bob Marley et porte les thèmes de la culture Rasta.

Il y compare le groupe occultiste des Illuminati, qui gère les USA depuis 1954 après avoir planifié la crise de 1929 et la guerre de 1940, et son idée de constituer un gouvernement mondial, à une nouvelle Babylone (http://www.syti.net/Organisations.html ).
Contrôle mental, culte d\'Ishtar / Astartée (la statue de la liberté) auquel on sacrifie des enfants, pédophilie, faux attentats terroristes, volonté d'hégémonie, exploitation des pauvres, déportation des personnes de couleur : les USA sont une immense prostituée, Babylone, que Bob propose de faire tomber, à l'image dont les Hébreux ont fait tomber les mûrs de la ville dans le récit biblique. Et c'est la musique Rasta, entre autres lignes de sons, qui y contribuera avec le mouvement de libération des noirs des années 60 / 70 (Malcom X, Luther King, etc).

Dans une autre chanson, One Love, il propose de pardonner à ces hommes pervers, dont la tête bicéphale sont les familles royales de Hollande et du Royaume Uni.

Il écrit :
Un amour, un coeur
Réunissons-nous et sentons-nous bien
Entendez les enfants pleurer
Entendez les enfants pleurer
Disant : remercions et louons le Seigneur
Et je me sentirai bien
Disant : unissons-nous et sentons-nous bien
Laisse-les dire toutes leurs sales remarques
Il y a une question que j'aimerais vraiment poser :
Y a-t-il une place pour le pécheur sans espoir
Qui a blessé toute l'humanité juste pour sauver ses propres croyances?
Crois moi, un seul amour, un seul coeur
Unissons-nous et sentons-nous bien
Comme ça l'était au commencement
Et comme ça le devrait être à la fin
Remercions et louons le Seigneur
Et je me sentirai bien
Unissons-nous et sentons-nous bien
Encore une chose,
Unissons-nous pour combattre cette sacrée fin du monde
Ainsi quand l'homme y arrivera, il n'y aura pas de destin tragique
Ayez pitié pour ceux dont les chances s'amenuisent
Il n'y a pas d'endroit où se cacher des yeux du Créateur
Un amour ! que pensez-vous d'un seul coeur?
Unissons-nous et sentons-nous bien
Je plaide pour toute l'humanité
Oh Seigneur !
Remercions et louons le Seigneur
Unissons-nous et sentons-nous bien
Remercions et louons le seigneur
Unissons-nous et sentons-nous bien

D'ailleurs, Lady Diana est assassinée au pied de la réplique miniature de la statue de la Liberté à Paris et le monument qui marque l'endroit de son décès est d'inspiration maçonnique, cette grande secte mondiale servant de couverture aux Illuminati. Quelques observateurs pensent que les Illuminati avaient l'idée en envoyant son fils cadet en Irak de le faire tuer par des Islamistes (doctrine religieuse créée aux USA par la CIA dans le cadre de la guerre contre les Russes en Afghanistan : http://video.google.com/videoplay?docid=-2007933227138676264 ) ; donnant là une occasion pour une frappe nucléaire sur l'Iran. Les Illuminati utilisent l'astrologie et la mythologie à rebours : les fils de Diana constituent un couple de jumeaux fondateurs dont un, Harry, doit mourir avant l'accession au trône de William. Ceci expliquerait l'attitude très favorable à l'Iran de la France sous Chirac, maçon de la Loge Alpina qui lutte contre les Illuminati et que Mitterrand a essayé de viser avec l'affaire montée de toute pièce des "faux suicides" du Temple Solaire.

Hier, écoutez bien les déclarations de DeVillepin sur les raisons pour lesquelles l'affaire Clearstream (qui est bien réelle) aurait été instrumentalisée par Chirac contre Sarkozy : "menaces étrangères contre l'économie de notre pays" ( http://www.syti.net/AxeBushSarkozy.html ). Les journaux TV ont dit que c'était une ligne de défense, ne serait-ce pas la vérité tout simplement ? Comment reconnait-on un Illuminati ? Il augmente la dette, car la dette rend dépendant de la haute finance, donc des Illuminati. Je ne sais pas si Chirac a bien monté une cabale contre NS, qui selon Bayrou en avait monté une depuis 2002 avec l'aide des USA contre JC (http://leweb2zero.tv/video/studiokallel_674520eb7ccf7d7), mais si NS est un illuminati ( http://www.syti.net/Agents.html ), les français doivent s'attendre au pire du point de vue des libertés publiques, des finances et des services publics : objectif = désorganiser l'Etat pour faciliter le chaos, donc un coup d'état.

Extrait du site de Sylvain : http://www.syti.net/AxeBushSarkozy.html

"Nicolas Sarkozy utilise les mêmes méthodes de propagande et de manipulation que Bush: instrumentalisation de la peur, populisme, discours basés sur un nombre très réduit d'idées simples mais martelées des centaines de fois, conformément au principe énoncé par Goebbels, ministre de la propagande d'Hitler: "Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croieront".

Comme Bush, Nicolas Sarkozy s'imagine que les imbéciles et les incultes sont majoritaires parmi les électeurs, et que celui qui peut réunir leurs suffrages est assuré d'être élu. Et pour obtenir l'adhésion de cette majorité, les idées simples sont plus efficaces que les arguments complexes.

Mais le simplisme de Bush et de Sarkozy est aussi la conséquence de leur esprit limité. Pour résoudre un "problème", l'un comme l'autre ont pour méthode d'adopter la solution qui apparaît comme la plus simple, la plus rapide, et à première vue la plus efficace, en ne prenant en compte aucune des conséquences de leur action en dehors du problème visé. Ainsi, l'objectif défini par Bush était de prendre le contrôle du pétrole irakien et de démontrer la puissance militaire américaine contre tous les pays qui oseraient s'opposer à eux. Les "solutions" les plus expéditives ont été choisies: invasion militaire de l'Irak, et pratique généralisée de la torture. Mais Bush a superbement ignoré les conséquences sur d'autres domaines tels que le respect du droit international et des droits de l'homme, ainsi que le coût humain, diplomatique et financier de la guerre en Irak.

On retrouve les mêmes méthodes avec Nicolas Sarkozy. Pour lutter contre "l'insécurité", il a choisi la solution la plus simple: renforcer au maximum la répression, en instituant la "tolérance zéro", en équipant massivement les policiers de voitures rapides et de flash-balls, mais en ignorant les conséquences telles que la transformation de ces policiers en des "cow-boys" au comportement fasciste, l'augmentation des violences policières, et le sentiment de révolte des catégories visées par un harcèlement policier continuel. Ce sentiment d'être méprisé a conduit ces catégories à n'avoir plus aucun respect vis à vis des autres et de la société. Le résultat de la politique de Sarkozy a finalement été une augmentation sans précédent des violences aux personnes. Le harcèlement policier a également créé une situation explosive dans les banlieues, à laquelle Sarkozy à ajouté l'étincelle par ses propos irresponsables et haineux (le "karscher" et les "racailles"). Ces propos, conjugués à la mort de deux jeunes innocents qui tentaient d'échapper à des policiers équipés de flash-balls, ont déclenché une insurrection des banlieues pendant 5 semaines en 2005.

Comme pour Bush en Irak, le mépris des conséquences "périphériques" a débouché sur un échec, y compris par rapport à l'objectif "simple" qui était visé. Ainsi, l'Irak est devenu un nouveau foyer de terrorisme et d'instabilité au Moyen-Orient, sa production pétrolière est deux fois inférieure à ce qu'elle était sous Saddam Hussein, et ce qui se voulait une démonstration de la puissance de l'Empire est devenue une démonstration d'impuissance. Et en France, Nicolas Sarkozy a augmenté l'insécurité qu'il prétendait réduire, avec une hausse de 20% des violences aux personnes entre 2002 et 2006. Cette hausse a atteint 70% dans certains départements.

Des années 1980 jusqu'en 2000, les "Maîtres du Monde" étaient unis par un "consensus" basé sur le libéralisme économique et une mondialisation multilatérale (c'est à dire où les décisions sont prises de façon concertée par l'ensemble des pays en fonction de leur poids économique). Mais une fraction des Maîtres du Monde liée au lobby militaro-industriel américain a fait le choix d'un autre avenir: celui d'un monde dirigé de façon unilatérale par un Empire Américain désormais entièrement contrôlé par les multinationales.

Depuis l'invasion de l'Irak, les Maîtres du Monde sont divisés entre les partisans du multilatéralisme, et les partisans d'un nouvel ordre mondial fasciste et militariste.

Le premier camp est composé principalement d'Européens, mais il comprend aussi quelques Américains politiquement proches des Démocrates. Le deuxième camp, aujourd'hui majoritaire, est composé principalement d'Américains, mais aussi de quelques Européens.

Les deux groupes continuent néanmoins de partager un objectif commun: l'instauration d'un "nouvel esclavage" grâce au libéralisme économique et à la mondialisation (qui permet l'alignement des salaires par le bas en mettant tous les salariés du monde en concurrence directe).

L'analyse des "libéral-fascistes" est que le monde ne pourra bientôt plus être contrôlé par les méthodes "démocratiques" utilisées dans le passé. L'augmentation de la population mondiale, la raréfaction de ressources essentielles comme l'énergie ou l'eau, les situations de chaos engendrées par la multiplication des catastrophes naturelles, l'accroissement des inégalités entre riches et pauvres, l'augmentation de la délinquance causée par l'exclusion, le développement de la contestation contre le nouvel ordre économique, et la montée de l'Islam sont autant de menaces pour le maintien de l'ordre mondial.

Leur solution est donc de remplacer la démocratie par un régime fasciste, où la religion serait rétablie dans sa fonction "d'opium du peuple"."

Le développement du new age est une opération de manipulation psychologique, basée sur la connaissance que 10% des gens présentent potentiellement des troubles mentaux d'ordre mystique. Avec 10% des habitants d'un pays pratiquant le new age, vous avez là une base à partir de laquelle transformer la conscience d'une collectivité et la manipuler dans le sens désiré, selon le théorème du 100e singe. Comment pensez-vous que le nazisme a été accepté par le peuple allemand ? Grâce au romantisme allemand, qui en a introduit tous les thèmes, marqué par un retour à la pensée antique et au celtisme réinventé.

Chant Babylon est le mode d'emploi ou code moral de la religion Rastafari, fondée par les prêtres entourant l'Empereur d'Ethiopie Aissé Sélassié, descenfant du roi Salomon et de la reine de Sabba, pour nomadiser les connaissances de cette antique civilisation.

C'est un album majeur de Bob Marley et ses clefs musicales et arrangements agissent en catalyseurs pour ouvrir les consciences. L'usage thérapeutique et modéré du canabis est un antidote à la volonté de contrôle mental via la TV et les micro-ondes du système HAARP des Illuminati. Sa culture, y compris agricole, a été interdite aux USA à la demande des familles Rockefeller et Dupont de Némours (producteur de fibres textiles et Illuminato) au début des années 50.

Même si cela fait sourire, une fois le voile levé, vous verrez que tout cela est cohérent et que les informations à la TV prennent un nouveau sens. Il y a une conspiration mondiale de criminels en vue de constituer un gouvernement mondial sur fond de culte babylonien d'Astarté (le Lucifer de la Bible ou Litlih de la Kabbale juive). Le but de ce culte : se sédentariser comme on veut, sans règle de construction ("free" masson), et face au déluge de problèmes engendrés par cet aveuglement, se moquer de la quantité de gens qui en mourront.

Bref, un pouvoir pour lui-même, au mépris des gens : le libéral fascisme (http://www.syti.net/LiberalFascisme.html). Il marque le passage de la démocratie à la tyranie, selon le modèle de Platon (autre post). Au niveau cultuel, l'envers du décors est lié à la sédentarité pathologique : pédophilie, eugénisme, rituels sataniques, etc. Au niveau individuel : le 4ème reich (des riches, ouvrage de Dess Griffim publié dans les années 70), un état militaire, fasciste, en guerre perpétuelle à l'extérieur (néo colonialisme) et à l'intérieur (contrôle de tout et tous). Le meilleur des mondes et 1984 ...

FREE MASSON BROTHER IS WATCHING YOU ...

... et pourtant, la solution est dans nos mains, dans nos lignes de sons et la musique : cela peut paraître dérisoire mais cela fonctionne, comme l'indique la chanson "Chant down Babylon".
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 12:42

voici la faille cognitive majeure des peuples,
qui sont donc instrumentalisables pour prendre le pouvoir :
(extrait de l'encyclopédie médicale en ligne Doctissimo)

"La schizophrénie est une psychose qui se manifeste par une modification profonde de la personnalité, et la perte du contact avec la réalité. Très fréquente, elle touche près de 1 % de la population, et de façon égale les filles et les garçons.

Il n'y a pas une, mais des schizophrénies, dont les caractères communs sont :

L'âge de début, entre 15 et 35 ans ;
La diminution de l'élan vital ;
La dissociation mentale ou la discordance : c'est une rupture de l'unité psychique de la personne, qui aboutit à un bouleversement de la personnalité, à des réactions totalement inappropriées et à une indifférence devant des éléments porteurs d'une charge émotionnelle ;
Une inhibition de l'activité mentale (perte d'intérêt) qui favorise un repli sur soi, avec apparition de fantasmes délirants ou hallucinatoires.

La schizophrénie peut débuter de manière très différente d'une personne à l'autre. Dans de nombreux cas, la mise en place est progressive et la schizophrénie est précédée par des "états schizoïdes" qui permettent encore à l'individu de mener une vie quasi normale. Il apparaît songeur, renfermé et sujet à des impulsions irraisonnées. Il décroche sur le plan scolaire et reconnaît lui-même avoir de plus en plus de difficulté à se concentrer. L'entourage essaie souvent de minimiser le caractère pathologique de ces comportements. Les troubles affectifs qui les accompagnent sont souvent attribués à une "crise d'adolescence".

Le caractère semble changer : le jeune est morose, froid, indifférent, il n'a plus d'élans affectifs, il s'isole de plus en plus et abandonne ses investissements extérieurs, fuit la compagnie de ses camarades et se montre irascible, hostile. Ses bizarreries deviennent plus nombreuses, son regard se dérobe. Il sourit sans raison ou esquisse des mouvements dont on ne perçoit pas la cause. Sa sexualité est souvent perturbée.

Il arrive que l'adolescent lutte instinctivement contre la dépersonnalisation qui le menace, et qu'il s'attache alors à une idée, un concept religieux, un idéal politique ou un système philosophique, autour duquel il tente de se "rassembler". Mais il apporte dans cette foi une confusion d'esprit ou un rationalisme systématique jusqu'à l'absurde qui révèle la profondeur du trouble mental.

Un tiers des schizophrènes ne passent pas par les phases préliminaires et s'installent rapidement dans leur délire. Dès lors, ces malades sont plongés dans une indifférence absolue. Ils éprouvent parfois l'impression d'être dédoublés.

Une fois la maladie installée, le schizophrène ne parvient même plus à vérifier sa propre réalité. Il sourit à des sujets graves, n'achève pas ses gestes ou les rend mécaniques comme ceux d'une marionnette. Il croit qu'on lui dérobe sa pensée, qu'il entend des voix ou toute autre manifestation délirante. Le plus souvent, il ne peut, pas mettre en doute son délire qui peut parfois le conduire à effectuer des actes absurdes.

Quelles sont les causes ?

La cause est actuellement inconnue. Cependant, il existe des familles dans lesquelles ce trouble est plus fréquent, ce qui met vraisemblablement en jeu un facteur génétique. Des facteurs environnementaux, viraux et biologiques sont aussi probablement en cause. L'origine du trouble serait donc multifactorielle".

La quasi-totalité des messages véhiculés par les médias adressés aux jeunes et les groupes de musique à la mode sont dirigés sur cette faille cognitive ; particulièrement chez les filles qui sont dans l'état d'hystérie constante autour de 15 ans. Les groupes chantent généralement la passion amoureuse ou des états négatifs.

Les garçons sont plus sujets à des projections : soumission / récompense, comme de bons chiens chiens de leurs maîtres. Le schéma valorisé par les médias est assez caractéristique. La rébellion est encouragée dans la jeunesse, puis cassée pour permettre l'entrée dans l'âge adulte. Celui qui ne se révolte pas adolescent est suspect (il le fera plus tard) ; celui qui jeune adulte ne se soumet pas est marginalisé définitivement. Cela opère comme un vaccin ; j'ai eu des chevaux dans ma vie et j'ai remarqué que l'on retrouve cela dans la méthode de dressage dite "brutale", qui permet en quelques heures de casser un équidé et d'en faire une marionnette ou un robot biologique.

Selon l'OMS (je dois retrouver la source), entre 10% à 30% de la population de la Californie, selon les zones, présente ce type de pathologie. Rappelons que c'est l'Etat où les Illuminati ont leur camp de vacances, le parc du Bohemian Club (http://www.syti.net/Organisations/Bohemians.html), et où est né le new age.

Un ami, ancien des services de renseignements, m'a donné une note dans laquelle il est écrit que la majeur partie des tenors du new age sont d'anciens psychiatres de la CIA, autorisés à arrondir leur retraite en créant des sectes, instruments de manipulation collective parallèle au maillage de l'élite économique et intellectuelle dans la FM.

Pour reprendre ce qui se dit ailleurs sur ce forum, protégez vos enfants des médias. La TV n'est pas une nounou et apprenez leur à se débrouiller face aux messages conditionnants.

On vit une époque délicieuse ...


Dernière édition par le Sam 28 Juil 2007 - 12:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 12:56

Citation :
renforcer au maximum la répression, en instituant la "tolérance zéro", en équipant massivement les policiers de voitures rapides et de flash-balls, mais en ignorant les conséquences telles que la transformation de ces policiers en des "cow-boys" au comportement fasciste, l'augmentation des violences policières, et le sentiment de révolte des catégories visées par un harcèlement policier continuel.
Bordeaux étant une petite ville, j'ai pu remarquer une recrudescence de policiers sillonnant le centre ville. Je ne trouve pas cela rassurant, au contraire cela incite davantage à la peur. Certains peuvent se sentir rassurer, mais pour d'autres cela peut les inciter à la révolte.

Mon fils de 19 ans a été récemment contrôlé et fouillé par des policiers. Il se baladait tranquillement avec quelques amis à lui et ne faisait rien de mal. Il faut dire que mon fils est métissé, a des rastas (hommage à Bob) et un look skater, mais ce n’est pas pour autant qu’il a le profil du délinquant. Pascal, tu as vu mon fils, un gentil garçon ! Je pense que cela va être très dur pour ces jeunes dans l’avenir et qu’ils vont devoir subir de plus en plus de répressions, et auront de moins en moins de liberté !

Bisous
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 13:05

L'objectif est de pousser à la révolte puis de casser la personnalité des leaders ; le reste se soumet.

Cela ne te rappelle rien ? Regardes cette page sur le roman d'Huxley :
http://www.syti.net/MeilleurDesMondes.html

Dans ce livre visionnaire écrit dès 1932, Aldous Huxley imagine une société qui utiliserait la génétique et le clonage pour le conditionnement et le contrôle des individus.

Dans cette société future, tous les enfants sont conçus dans des éprouvettes. Ils sont génétiquement conditionnés pour appartenir à l'une des 5 catégories de population. De la plus intelligente à la plus stupide: les Alpha (l'élite), les Bétas (les exécutants), les Gammas (les employés subalternes), les Deltas et les Epsilons (destinés aux travaux pénibles).

Le "meilleur des mondes" décrit aussi ce que serait la dictature parfaite: une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude"...

J'ai pas mal d'amis dans la Police ; le ras le bol est général. Au début, Sarkozy a distribué matériel, salaires, promesses, divisé pour mieux régner en désignant les bons flics et les mauvais ... puis la population a rejeté les méthodes imposées aux flics qui sont devenus haïs. Ils ont dû déchanter et ce qui explique la claque électorale de la droite aux élections professionnelles et dans les statistiques des sondeurs en ce qui concerne le vote des Policiers aux présidentielles. Beaucoup de Policiers aiment leur métier et sont démocrates, je ne pense pas qu'ils accepteront longtemps le gouvernement de Vichy bis ... comme les français d'ailleurs.

Pour ma part, je suis bien blanc et j'en impose socialement. Ce qui me permet de parler droit dans les yeux et coeur à coeur avec les flics que je rencontre. Ils en ont ras le bol et je les comprends. Ma politique est d'instaurer le dialogue en toute occasion et je le conseille aux jeunes : n'ayez pas peur des policiers et montrez vous sympas avec eux, sans peur aucune. C'est dur des deux côtés, moi j'aime la Police car elle est utile et je ne veux pas qu'elle soit transformée en force fasciste.

En Suède, les policiers n'ont pas le droit d'actionner les sirènes des véhicules et presque plus d'uniforme. Cela permet de ne pas stresser les honnêtes gens et de se concentrer sur le crime organisé. Ils ont d'ailleurs dans les meilleurs résultats d'Europe ; bien loin devant la France et son GW Bush bis.

Les Maîtres du Monde ont en commun des valeurs et des principes fondamentaux qui sont le ciment de leur unité, et leur dénominateur commun. L'adhésion à ces principes est obligatoire pour être admis dans le cercle des Maîtres du Monde et de leurs organisations les plus centrales: Groupe de Bilderberg, Skull & Bones, ou Illuminati. Ces principes étaient ceux des Nazis comme ils sont ceux de leurs héritiers: les idéologues du nouvel ordre mondial.


Les principes-clé des Maîtres du Monde

1 - La fin justifie les moyens

2 - Le fort doit dominer le faible. Le fort est fait pour être un prédateur, et le faible une proie.

3 - L'élimination des faibles est conforme au principe de la sélection naturelle (cf. Darwin)

4 - La vie de tous les individus n'a pas la même valeur. Ceux qui ont une valeur négative peuvent être éliminés, dans l'intérêt supérieur de l'ensemble.

5 - Le peuple est par nature ignorant et stupide.

6 - Le monde doit être gouverné par une élite éclairée.


Les prédateurs -
extraits du livre "Les nouveaux Maîtres du Monde" de Jean Ziegler :


"Au coeur du marché globalisé, le prédateur. Banquier, haut responsable de société transnationale, opérateur du commerce mondial. Il accumule l'argent, détruit l'état, dévaste la nature et les êtres humains, et pourrit par la corruption les agents dont il s'assure les services au sein des peuples qu'il domine.

Pour les forts, mais aussi pour les faibles qui rêvent de les rejoindre, le bonheur réside désormais dans la solitaire jouissance d'une richesse gagnée par l'écrasement d'autrui, par la manipulation boursière, par la fusion d'entreprises toujours plus gigantesques et l'accumulation accélérée de plus-values d'origines les plus diverses. Dernière invention en date de la société de la cupidité: breveter le vivant.

La rationalité marchande ravage les consciences, elle aliène l'homme et détourne la multitude d'un destin librement débattu, démocratiquement choisi. La logique de la marchandise étouffe la liberté irréductible, imprévisible, à jamais énigmatique de l'individu. L'être humain est réduit à sa pure fonctionnalité marchande."

"- Ce n'est pas seulement l'art qui est incompatible avec la stabilité. Il y a aussi la science. La vérité est une menace, et la science est un danger public. Nous sommes obligés de la tenir soigneusement enchainée et muselée. (...) Elle nous a donné l'équilibre le plus stable de l'histoire. Mais nous ne pouvons pas permettre à la science de défaire ce qu'elle a accompli. Voila pourquoi nous limitons avec tant de soins le champ de ses recherches. Nous ne lui permettons de s'occuper que des problèmes les plus immédiats du moment. Toutes les autres recherches sont soigneusement découragées."
Aldous Huxley, "Le meilleur des mondes"

"Le pouvoir est d'infliger des souffrances et des humiliations. Le pouvoir est de déchirer l'esprit humain en morceaux que l'on rassemble ensuite sous de nouvelles formes que l'on a choisies. Commencez-vous à voir quel sorte de monde nous créons? Un monde de crainte, de trahison, de tourment. Un monde d'écraseurs et d'écrasés, un monde qui au fur et à mesure qu'il s'affinera deviendra plus impitoyable. Le progrès dans notre monde sera le progrès vers plus de souffrance. Notre civilisation est fondée sur la haine; il n'y aura pas d'autres émotions que la crainte, la rage, le triomphe et l'humiliation. Nous détruirons tout le reste.

Nous avons coupé les liens entre l'enfant et les parents, entre l'homme et l'homme, entre l'homme et la femme. Mais plus tard, il n'y aura ni femme ni ami. Les enfants seront à leur naissance enlevés aux mères, comme on enlève leurs oeufs aux poules. La procréation sera une formalité annuelle, comme le renouvellement de la carte d'alimentation. Il n'y aura plus de loyauté que pour le pouvoir. Tous les plaisirs de l'émulation seront détruits remplacés par l'ivresse toujours croissante du pouvoir, qui s'affinera de plus en plus. Il y aura à chaque instant, le frisson de la victoire, la sensation de piétiner un ennemi impuissant... Autant qu'un monde de triomphe ce sera un monde de terreur... Nous commanderons à la vie à tous ses niveaux.

Vous imaginez qu'il y a quelque chose qui s'appelle la nature humaine qui sera outragée par ce que nous faisons et se retournera contre nous. Mais nous créons la nature humaine. L'homme est infiniment malléable.

Tel est le monde que nous préparons. Un monde où les victoires succèderont aux victoires et les triomphes aux triomphes, un monde d'éternelle pression, toujours renouvelée, sur la fibre de la puissance. Vous commencez à réaliser ce que sera ce monde. À la fin vous ferez plus que le comprendre, vous l'accepterez, vous l'accueillerez avec joie, vous en demanderez votre part en idolâtrant vos propres bourreaux."

George Orwell, 1984.

Mon père biologique a travaillé dans les services de renseignements en Algérie, où il arrêtait les patriotes pour les torturer. Je pense que les Algériens auraient du instaurer un dialogue avec les colons et s'organiser ensemble pour faire quelque chose d'un pays qui leur était désormais commun de fait. Je suis donc contre le FLN comme contre l'Algérie française. Lorsque j'étais en calédonie, j'avais pas mal d'amis Kanaks indépendantistes, et des amis asiatiques qui vérouillent l'économie. Je leur ai dit : n'en veuillez pas aux Caldoches, ils seront les cocus de l'histoire. Au contraire, nouez le dialogue et voyez ce que vous pouvez faire ensemble dans le respect ets ans idéologie ni sentimentalisme nationaliste. Cela m'a voulu quelques problèmes au travail où j'ai eu une cabale contre moi.

Ensuite, mon père a travaillé pour une multinationale comme cadre supérieur. Il en a adopté toute l'idéologie et à 75 ans, il est cassé ; c'est une marionnette vile et lâche. Je le dis sans rancoeur.

Mon frère aîné est un fervent adorateur d'Hitler et ma soeur, dans une secte pentecôtiste américaine. Tu vois le résultat.

Je peux te dire que leur vie, aussi confortable soit-elle, est un désastre. Je n'ai rien de commun avec eux ; rien à leur dire et je constate comment cette peste se transmet à mes neveux et nièces. Pour ma part, j'ai rompu avec ma famille de longue date et j'ai été adopté par un luxembourgeois.

Alors tu sais, le fascisme, j'en ai eu mon enfance bercée, de haine et de ressentiment, avec une mère pied-noire violente, anti-arabe et vraiment perverse. Je sais à quoi va nous conduire le virage de notre société, je l'ai connu en famille et tu sais le pire ... alors que ma famille n'a jamais eu aucun ennui et passe pour des gens respectables, on m'a fait "chier" comme pas possible à l'école, au travail, à l'université et dans ma vie privée parce que je disais n'était pas compris, surtout sur le Grand Orient et les Illuminatis, le gouvernement mondial, Mitterrand et l'extrême-droite, etc ... Cela faisait 22 ans que j'en parlais dans le vide. J'avais eu de bons professeurs au lycée en Economie, en Littérature et en Philosophie, qui m'avaient "mis au parfum". J'ai eu aussi des professeurs de fac assez exceptionnels et courageux.

Dans mon groupe de 1ère année de fac de droit, il y avait un petit noyau de nazis, dont le père de deux travaillait d'ailleurs aussi aux RG. Ils tabassaient les "gauchos", avient des réunions violentes avec partouzes, une littérature sans commentaire ... ils n'ont jamais eu le moindre ennui. J'ai gardé des photos et des preuves de tout cela parce que je pense qu'un jour il devra y avoir une épuration, comme en Allemagne il y a qq années. Dans l'affaire du cimetière de Carpentras, il semble aussi qu'un group de néo-nazis ait agi. L'un d'eux, le meilleur ami d'un fils d'officier des RG, est venu se livrer. Je ne sais pas s'il y a un lien ou si ces jeunes étaient instrumentalisés à l'époque de Mitterrand, contre la droite. Je m'étais lié d'amitié avec un gentil naïf du groupe, à ma fac, qui leur servait de souffre douleur. J'ai essayé de l'aider à en sortir mais on a en a profité pour dire que j'étais un sympathisant des nazis. Bref, c'était une autre époque ... très trouble car Mitterrand était vraiment aux ordres des Illuminatis et a caché des trucs ésotériques dans tout Paris. J'en ai ressencé au moins 42. Je n'ai pas encore trouvé la cohérence mais cela a un rapport avec la méridienne verte. Il faut savoir que le PS est l'émanation extérieur du Grand Orient de France.

Quand j'ai su que Chirac était à la loge Alpina, une loge traditionnelle, j'ai fait sa publicité auprès de mes amis. et tous m'ont félicité en 2001, quand il a refusé la guerre en Irak.

et puis il y a eu le 11 septembre ...

et je dois pouvoir maintenant dire à la "charmante jeune fille" dont le père travaillait pour les RG lorsque j'étais en terminale et qui a pondu un rapport insultant sur ma façon de penser (qui m'a suivi toute ma vie), qu'elle (d'ailleurs à l'époque en pleine hystérie d'électre) et son père sont des nazis : mêmes méthodes. Chaque jour, j'ai une "pensée pour eux deux", surtout depuis que j'ai eu le plaisir de le voir se faire casser la gueule sous mes yeux par des manifestants. C'est mon côté ludique ... mais je n'ai pas de haine, ni de rancune. Tu sais, les imbéciles se suffisent à eux-mêmes et la vie offre quelques fois une sorte de "karma instantané" assez efficace.

... donc ne te fais pas de souci pour ton fils, ceux qui l'ennuient auront le retour de bâton, mais il doit aussi nouer le dialogue, sans peur et se faire respecter.


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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 13:25

Citation :
Cela ne te rappelle rien ? Regardes cette page sur le roman d'Huxley :
http://www.syti.net/MeilleurDesMondes.html
J'ai lu ce livre il y a presque 30 ans et il m'avait fasciné. L'autre jour, il est tombé de mon rayon de livres comme par hasard ! C'est ma fille Mame Diara qui l'a récupéré pour le lire ... Mame Diara Bousso pour les sénégalais, la mère de Cher Amadou Bamba, un prophète. J'ai toujours mis en avant leur origine africaine. C’est pourquoi, il n’ont aucun problème de personnalité ...


Dernière édition par le Sam 28 Juil 2007 - 13:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 13:40

Corinne a écrit:
J'ai lu ce livre il y a presque 30 ans et il m'avait fasciné. L'autre jour, il est tombé de mon rayon de livres comme par hasard ! C'est ma fille Mame Diara qui l'a récupéré pour le lire ... Mame Diara Bousso pour les sénégalais, la mère de Cher Amadou Bamba, un prophète. J'ai toujours mis en avant leur origine africaine. C’est pourquoi, il n’ont aucun problème de personnalité ...

tu fais bien, l'afrique est le berceau de l'humanité et les africains ont le patrimoine génétique le plus riche et varié. l'avenir de l'homme est en afrique. j'aime ce continent martyr ...
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 13:57

ulysse31 a écrit:
... j'aime ce continent martyr ...
La première fois que j'ai posé un pied sur le sol sénégalais, je me suis sentie chez moi ! J'aime l'Afrique aussi !

bisous
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 16:15

[quote="Corinne"]
Citation :
Mon fils de 19 ans a été récemment contrôlé et fouillé par des policiers. Il se baladait tranquillement avec quelques amis à lui et ne faisait rien de mal. Il faut dire que mon fils est métissé, a des rastas (hommage à Bob) et un look skater, mais ce n’est pas pour autant qu’il a le profil du délinquant. Pascal, tu as vu mon fils, un gentil garçon ! Je pense que cela va être très dur pour ces jeunes dans l’avenir et qu’ils vont devoir subir de plus en plus de répressions, et auront de moins en moins de liberté !

contrôlé ok, fouillé est illégal me semble t-il. Il y a un petit livre à 1 euro qui explique leurs droits aux jeunes face à la Police. Je crois qu'il est disponible dans les CIO.

tu as diverses informations à l'adresse :
http://cntait89.free.fr/Pratique/face_a_la_police.htm

effectivement, la fouille de ton fils est illégale.

"En principe, lors d'un contrôle d'identité, les fouilles sont interdites aussi bien sur soi que dans ses bagages ou son véhicule. Seule la palpation de sécurité qui consiste à "appliquer les mains par le dessus des vêtements pour s'assurer que la personne n'est pas armée" est autorisée lors de la vérification d'identité. Toute autre forme de fouille correspond à une perquisition, et ne saurait avoir lieu sans un ordre du procureur de la république ou d'une commission rogatoire signée d'un juge".

Il est important pour TOUS, policiers et civils, de respecter la Loi et donc de la connaître.
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 19:32

Je viens d'en parler à Pierre. Apparemment, il connaît bien ses droits. Il m'a dit qu'un policier avait outrepassé ses droits, mais qu'il avait préféré ne rien dire. Ces copains ont subis le même sort. Une mauvaise interprétation et ils auraient finis au poste de police. J'étais enragé quand il m'a dit ça ! Croyances et symbolisme Grrrr01 Je connais bien les amis de Pierre, ce sont de gentils garçons ! A Bordeaux, les contrôles se sont renforcés aussi à cause du tramway. Beaucoup de jeunes de la banlieue se rendent plus facilement en ville, et les Bordelais n'aiment pas trop ! ...

Bisous
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 19:58

Corinne a écrit:
Je viens d'en parler à Pierre. Apparemment, il connaît bien ses droits. Il m'a dit qu'un policier avait outrepassé ses droits, mais qu'il avait préféré ne rien dire. Ces copains ont subis le même sort. Une mauvaise interprétation et ils auraient finis au poste de police. J'étais enragé quand il m'a dit ça ! Croyances et symbolisme Grrrr01 Je connais bien les amis de Pierre, ce sont de gentils garçons ! A Bordeaux, les contrôles se sont renforcés aussi à cause du tramway. Beaucoup de jeunes de la banlieue se rendent plus facilement en ville, et les Bordelais n'aiment pas trop ! ...

Bisous

Les gens arrièrés pensent qu'en concentrant les pauvres dans des ghettos, le problème du partage et de l'accueil ne les concernera plus. Hélas, il les concernera toujours mais au négatif ; c'est à dire qu'ils paieront le prix en insécurité et en destructions. De plus, les événements parfois assez légitimes (pas toujours, la violence ne rime à rien) des banlieues sont une "fantastique opportunité" pour les fascistes qui s'en serviront pour réduire les droits civiques des Bordelais ; et à leur propre demande. Le climat d'insécurité est généré au final par ceux qui veulent de la sécurité. Trop d'impôts tue l'impôt, c'est connu.
Les classes moyennes sont d'un niveau d'idiotie record, c'est bien pour cela qu'elles sont les plus taxées, les maîtres de ce monde ayant depuis longtemps mis en place des systèmes qui les en dispensent. Comme quoi, la nature est bien faite, je trouve. non ?
La mixité sociale, avec la fin de la carte scolaire, va permettre d'abaisser encore plus le niveau général. Donc, bientôt, il n'y aura plus de classes moyennes au sens sociologique. Seulement des plus riches, ce qui sera d'autant plus une source de conflits.
J'ai milité 20 ans pour Chirac et tu vois où en est l'UMP, le FN bis.
Evidemment, face à des policiers psychotiques, y en a qq uns qui sont atteints de sarkophrénie, il vaut mieux être prudent.
Je pense que l'on devrait mettre en place des comités de maman, les aidant à s'épauler et encadrer les jeunes. Il y a suffisamment de gens au RMI et au chômage qui sont disponibles pour les aider. La solution est de recréer du lien social et gagant-gagnant, comme disait Mme Royal.
Bisous, je pars demain matin. Alors à bientôt.
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Corinne Bouty
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 20:13

On est loin des "paix, amour et lumière" de ceux et celles qui vivent dans leur petite bulle. La misère humaine est devant notre porte, mais la plupart ne la voie pas ou ne veut pas la voir !

Croyances et symbolisme S1 Bisous, repose-toi bien !
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptySam 28 Juil 2007 - 23:49

Corinne a écrit:
On est loin des "paix, amour et lumière" de ceux et celles qui vivent dans leur petite bulle. La misère humaine est devant notre porte, mais la plupart ne la voie pas ou ne veut pas la voir !

Croyances et symbolisme S1 Bisous, repose-toi bien !

mon expérience personnelle, mais elle est limitée, est que tous les problèmes sociaux ont pour base des problèmes psychologiques.
en ce sens, la solution fasciste va fonctionner car certaines personnes ont évidemment besoin d'être "prises en main", mais les libertés vont baisser dans l'ensemble. c'est assez logique, on nivelle vers le bas au lieu de tirer vers le haut. c'est à court terme moins cher. mais à long terme, c'est facteur de désastre. "on construit pour 20 ans m'a dit un collègue promoteur, alors les rapports humains on s'en balance d'autant plus" ... on dirait que plus personne ne veut se donner de peine ou se sentir impliqué par l'avenir ... c'est effrayant d'égoïsme.
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MessageSujet: Re: Croyances et symbolisme   Croyances et symbolisme EmptyLun 24 Mar 2008 - 10:17

Cela me rappelle également l'un des principes du Karaté Kyokushin, de mémoire je crois que ça dit cela:" Justice sans pouvoir ne sert à rien, Pouvoir sans justice n'est que violence".

J'ai été témoin d'un arrestation juste devant chez moi il y a quelques jours, des jeunes ont renversé des poubelles et brisé des vitres de voitures, la police n'a pas tardé... ils étaient nombreux pour appréhender trois ou quatre ados, toute la rue était devenue déserte, impressionnant.

Ca fait un peu peur tout ça!
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