Le principe organisateur de transmission des fractales ...

Bonjour !
Pascal pourrais tu nous expliquer ce qu'est ce principe dont tu parles dans
ton livre "Le Reiki du Dr Mikao Usui : les postulats scientifiques et les études cliniques." :

Notre hypothèse est que la fractale organisant le cosmos s'est trouvée particulièrement active lors du jeûne du Dr Usui sur la montagne... Dès lors, elle a impacté son psychisme puissamment et a réorganisé tout l'appareil subtil du méditant. C'est ce charisme que transmet l'initiation de Reiki, selon le principe de transmission des fractales, sans énergie, ni matière.

Le principe organisateur des fractales conduit donc à interpréter le Reiki comme un ré-ordonnancement du corps et de la conscience selon le schéma naturel ; et non plus selon nos petites convictions personnelles, notre hérédité et le conditionnement socio-culturel de notre cadre spatio-temporel.

d'avance merci

Pascal est en Normandie, il rentre mercredi.

Bisous Anita

Anita a écrit:

Bonjour !
Pascal pourrais tu nous expliquer ce qu'est ce principe dont tu parles dans
ton livre "Le Reiki du Dr Mikao Usui : les postulats scientifiques et les études cliniques." :

Notre hypothèse est que la fractale organisant le cosmos s'est trouvée particulièrement active lors du jeûne du Dr Usui sur la montagne... Dès lors, elle a impacté son psychisme puissamment et a réorganisé tout l'appareil subtil du méditant. C'est ce charisme que transmet l'initiation de Reiki, selon le principe de transmission des fractales, sans énergie, ni matière.

Le principe organisateur des fractales conduit donc à interpréter le Reiki comme un ré-ordonnancement du corps et de la conscience selon le schéma naturel ; et non plus selon nos petites convictions personnelles, notre hérédité et le conditionnement socio-culturel de notre cadre spatio-temporel.

d'avance merci

Bien sûr. Il me semblait que c'était assez bien expliqué dans le livre.

Tu pourrais aller sur wikipedia et regarder ce qu'est une fractale.

Ensuite, en lisant mon ouvrage, tu verras que j'ai expliqué que le cosmos présente des fractales, qui sont comme un schéma organisateur global, dont on retrouve les mêmes élements quels que soient les ordres de grandeur.

Les Anciens pensaient que l'homme était à l'image du cosmos, qu'ils étaient des variantes de la même et identique fractale. Or, du fait de son activité psychique et de ses gênes, l'homme s'expose à des distorsions, qui défigurent son psychisme et son corps. Il n'est plus un monde mais son contraire : l'immonde. Dans son être, il n'y a plus de cosmos (ordre) mais du chaos (désordre).

Or, nos sociétés modernes sont potentiellement dangereuses car elles induisent une coupure d'avec la nature, fracture qui génère des maladies dites de civilisation (stress, cancer, etc) et des réactions psychiques perverses (aucun animal n'a pensé à la bombe atomique ou au camps d'extermination de masse).

Une des justifications des initiations, qui étaient l'envers occulte de la religion exotérique des sociétes synarchiques, est de régénérer l'homme en rétablissant en lui les processus naturels. Ce sont de sortes de "vacances" de la société où, sur une base égalitaire, des individus se retrouvaient pour mettre de l'ordre en eux et retrouver le contact avec l'état primordial de l'homme (le nomadisme). Nos vacances au soleil obéissent à ce même besoin de prendre l'air et de se changer l'esprit des préoccupations mondaines. Dans le cadre traditionnel, plus économe et moins individualiste, les initiations visaient au même but.

Mon idée est que le Reiki fonctionne sur une des particularités des effets de la montagne sur les sédentaires (c'est la grotte chez les nomades). Or, les montagnes sont des lieux où les fractales qui se présentent en géographie (les côtes et les montagnes semblent obéir à un schéma directeur quelle que soit la hauteur d'où on les observe) sont les plus actives.

Une des particularités physiques des fractales est qu'elles permettent le transfert d'informations selon des modes qui nous échappent. En leur présence, l'information apparaît sans que l'on sache d'où elle vient et sans transfert d'énergie : le corps qui reçoit la fractale se met à réagir alors qu'il ne reçoit aucune énergie venue d'ailleurs. C'est génial non ? D'autre part, les fractales agissent non seulement sur les formes mais sur les fonctions. Les mêmes fonctions se retrouvent quelle que soit l'échelle d'observation.

Mon avis est que le Reiki est un transfert d'information donnée lors des soins et lors des initiations, cela explique l'effet enregistré sur le thalamus, qui se met à vibrer et dont la vibration est transmise par les fascias à tous les organes et tout le corps. Bref, le Reiki fait vibrer ...

Je reprends l'ouvrage écrit à deux mains avec Corinne et je mets en gros les mots qui vont te répondre.

Si tu as encore des questions, j'essayerai d'y répondre au mieux mais c'est difficile alors de trop simplifier parce que cela va faire rire ceux qui ont une culture scientifique. Je dois rester crédible tout en étant lisible. Dans le corps de Shoden du Hayashi-do, j'explique cela avec des expériences scientifiques simples.

Si tu as l'opportunité, je serai heureux de t'y accueillir, en complément des formations de Corinne dans le Usui-do qui sont un pré-requis obligatoire.

Tu peux observer de jolies fractales à cette adresse :
http://images.google.com/images?q=fractales&hl=fr&client=safari&rls=fr&um=1&sa=X&oi=images&ct=title

Bisou

Extrait de Reiki, postulats scientifiques et études cliniques"
Ouvrage gratuit sur simple demande à la FERTIL

"Le Dr Barbiéris penchait pour une cause très subtile unissant, au niveau des particules et des ondes de la physique quantique, le malade et le praticien de Reiki. Le soignant permettrait ainsi à la personne recevant un soin de Reiki d’entrer en contact avec l’information, qui lui manque et expliquerait l’apparition de la maladie. Dès lors que l’impulsion subtile (onde ou particule) serait transmise, le corps réagirait en rétablissant la santé là où elle fait défaut. L’hypothèse que le Reiki agirait comme un tel processus de rappel, mais au sein de modèles de fractalisation, va encore beaucoup plus loin.

On nomme fractale ou fractal (nom masculin moins usité), une courbe ou surface de forme irrégulière ou morcelée qui se crée en suivant des règles déterministes ou stochastiques. Le terme « fractale » est un néologisme créé par Benoît Mandelbrot en 1974 à partir de la racine latine « fractus », qui signifie brisé. Ce terme était au départ un adjectif : les objets fractals.

Des fractales approximatives sont facilement observables dans la nature. Ces objets ont une structure similaire sur une échelle très étendue, mais finie : les nuages, les flocons de neige, les montagnes, les cristaux, les réseaux de rivières, etc. Le chou-fleur ou le brocoli, et les vaisseaux sanguins, les arbres et les fougères sont de nature fractale et peuvent êtres modélisés par ordinateur à l'aide d'un algorithme récursif.

La nature récursive est évidente dans tous ces exemples - la branche d'un arbre ou la fronde d'une fougère sont des répliques miniatures de l'ensemble : pas identiques, mais de nature similaire. La surface d'une montagne peut être modélisée à l’aide d’un ordinateur en utilisant une fractale : prenons un triangle dans un espace tridimensionnel dont nous connectons les milieux de chaque côté par des segments, il en résulte quatre triangles. Les points centraux sont ensuite déplacés aléatoirement vers le haut ou le bas, dans un rayon défini. La procédure est répétée, diminuant le rayon de moitié à chaque itération. La nature récursive de l'algorithme garantit que le tout est statistiquement similaire à chaque détail. Dans les traditions spirituelles moyen-orientales, les montages ont été régulièrement vues comme des lieux de révélation, où la divinité exprimait ses règles : Noé sur le mont Ararat, Moïse sur le mont Horeb, Jésus sur le mont des Oliviers, Mahomet, lpsL, dans une grotte à flanc de montagne, Mao-Son à Kurama, etc.

Enfin, certains astrophysiciens ont remarqué des similitudes dans la répartition de la matière dans l’Univers, à six échelles différentes. Les effondrements successifs de nuages interstellaires, dus à la gravité, seraient à l'origine de cette structure fractale de l’univers. Ce point de vue a donné naissance au modèle de l’univers fractal, décrivant un univers basé sur les fractales. En effet, le milieu interstellaire, qui est le composant gazeux de notre galaxie et des galaxies extérieure, est constitué à 75 % en masse d'hydrogène. Sa structure, révélée notamment grâce au rayonnement des raies moléculaires, apparaît au premier abord très chaotique. Elle est formée d'un écheveau de filaments et de structures amorphes qui semblent se répéter de façon aléatoire à toutes les échelles. Cet aspect auto-similaire est d'ailleurs très troublant : il n'est pas possible de déterminer la taille d'une structure uniquement par son aspect. Des zooms successifs (jusqu'à 6 ordres de grandeur) redonnent sans cesse une image similaire, caractéristique d'un système dit fractal.

Selon cette théorie et les observations scientifiques, les mêmes règles agiraient dans tout le vivant à partir d’un modèle originel et unique, qui est reproduit à l’infini. On retrouve donc le même modèle de développement dans l’univers, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Ici, il ne s’agirait plus alors d’expliquer le Reiki comme une connexion au niveau quantique, avec des échanges sous forme d’ondes ou de corpuscules ; les modèles de fractales laisseraient à penser que la maladie apparaît lorsque le vivant ne réagit plus selon le modèle fractal normal en vigueur dans l’environnement. En réintroduisant le schéma par un moyen ou un autre comme le Reiki, le vivant retrouverait alors sa dynamique naturelle et la maladie disparaîtrait.

Le principe de fractalisation ou d’indivuo-similitude, peut être observé comme base de l’organisation de la nature, nous l’avons dit. Par exemple, quelle que soit l’échelle, les courbes des lignes des bords de mer suivent le même modèle. De même, les arbres avec leurs feuilles et leurs racines, suivent le même schéma de développement dans leur ensemble et dans chacune de leurs fonctions. Dans le corps humain, les vaisseaux sanguins, les bronches, et tous les aspects de l’anatomie suivent le même principe de fractalisation dichotomique.

Mais ce qui est vrai, au niveau de l’anatomie (la forme des organes), est aussi observable au niveau fonctionnel (la manière dont les organes fonctionnent et leur rôle dans le corps). Ce point est d’importance capitale. Les activités des organes peuvent être représentées par des fractales, même si les formules mathématiques varient. Par exemple, la courbe, à l’ECG Holter mesurant le changement de la fréquence des contractions du cœur pendant 24 heures, est identique quelle que soit l’échelle utilisée par l’électrocardiogramme.

Sur le vingtaine de théories scientifiques qui ont tenté d’expliquer les effets cliniques de l’acuponcture et l’existence des méridiens, celle fondée sur le principe de fractalisation semble la plus réaliste. Selon le système de fractales émergeant des observations scientifiques russes, le méridien d’acuponcture serait le cycle extrême d’une vague d’ondes et de corpuscules au sein d’une logique d’organisation fractale ; cette vague se projetant sur la surface de la peau par des points (les points d’acuponcture) et un canal de circulation d’informations (les méridiens). Plus globalement, le schéma corporel donné par l’acuponcture serait le cadre de micro-schémas identiques, présents dans tous les homéostats du système biologique humain.

L’image permettant de décrire ce processus est tirée de l’imagerie informatique projetée. Lorsque l’on observe un détail quelconque d’un hologramme, on peut avoir la vision floue de l’ensemble de l’image. Ainsi, les canaux d’acuponcture sont des schémas globaux et directeurs sous l’impulsion desquels des ondes se transmettent (sous forme de vibrations), à l’intérieur et à l’extérieur du corps. On retrouve ici les idées de corps subtil et de noosphère (ou « aura » de l’effet Kirlian) des traditions religieuses. Ses ondes porteuses d’informations structurelles permettent au corps de s’adapter à son environnement jusque dans ses mécanismes biologiques les plus infimes. Les fractales en œuvre dans ce processus (producteur de la santé humaine) sont les mêmes que celles qui permettent à l’univers de se déployer depuis le big-bang.

Rappelons que les zones électromagnétiques des fractales permettent le transfert d’informations sans transfert d’énergie. Une technique, basée sur les découvertes du scientifique Nicola Tesla (voir sa biographie scientifique à l’adresse Internet http://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola_Tesla), a permis à l’entreprise française E.D.F. d’allumer une ampoule électrique à distance et sans aucun fil relié à un générateur d’électricité, lors d’une campagne d’essais probatoires sur l’île de la Réunion (en 2005). Ceci présente des analogies avec le Reiki, dont les praticiens affirment qu’il n’opère aucun transfert d’énergie mais qu’il est basé sur une sorte de radiance (d’ondes radios), expliquant l’effet de chaleur ressenti généralement lors des soins (comme dans l’enceinte à micro-onde utilisée comme four dans votre cuisine).

Ainsi, les canaux d’acuponcture sont des formes visibles d’une vague d’ondes/corpuscules, transmettant des informations sur l’environnement interne d’un organisme ; le transfert de ces informations entre les deux directions étant réalisé par les points d’acuponcture. Si l’on considère le système des 12 méridiens (+2) ordinaires et des 8 méridiens curieux de l’acuponcture chinoise, on en retrouve les figures à l’infini dans la forme et le contenu de l’organisme humain, quelles que soient la taille de l’organe ou la fonction observées dans le corps.

Si l’on observe la plus petite fonction biologique du corps, notre A.D.N, la quantité de microsystèmes de notre organisme doit donc se situer autour de 10 puissance 13, soit à peu près le nombre de cellules de notre organisme. Le proverbe chinois disait : « Chaque objet peut être divisé en 10.000 morceaux ». On retrouve ici cette idée de fractalisation, avec un seuil plancher. Au delà de l’atome, qui est le plus petit élément matériel, on parle d’ondes et de particules. Selon les scientifiques, il se forme au-delà de l’atome une désorganisation du mouvement fractal : apparaît une sorte de « poussière fractale chaotique », qui se fixe sur la périphérie de l’organisme et trouble le transfert d’informations entre l’organisme et l’environnement, mais aussi entre les méridiens d’une part et d’autre part, les fonctions et organes associés. On retrouve ici l’idée des « koueïs » de l’acuponcture chinoise, des impuretés subtiles influençant négativement les fonctions organiques.

En piquant tel ou tel point, l’acuponcteur rétablit le schéma du corps et influe par le principe des fractales sur toutes les fonctions et organes. Dès lors, la poussière fractale chaotique est expulsée. Dans le système synarchique chinois, selon la même fractale que l’acuponcture, les étrangers et les anormaux sont ainsi vus comme des résidus génétiques, susceptibles de perturber le fonctionnement de l’Empire. Alors, ils sont soit neutralisés (tués), soit utilisés dans le système (serviteurs), soit expulsés au-delà de la périphérie sociale. Bien entendu, le système d’acuponcture a été développé par et pour des sédentaires ; les 8 méridiens curieux servant d’émonctoire.

Le système fractal des nomades est identique dans sa forme mais fonctionne en sens inverse : ce sont les 12 méridiens ordinaires qui sont immobilisés et les 8 méridiens curieux activés. La relation à l’environnement est donc tout autre. Socialement, l’étranger nomade ou la femme sédentaire sont incorporés automatiquement comme porteur de nouveauté. De plus, c’est la mère qui est le lien entre les générations. On retrouve également dans la religion, tout ce qui oppose sédentaires et nomades : le feu est l’axe vertical entre ciel et terre ; tandis que chez le sédentaire, c’est la croix horizontale des axes nord/sud et est/ouest au centre de la cité, qui est l’emplacement du feu sacré. La sagesse des anciens frise ici le génie absolu.

Au niveau médical, l’acuponcture, et même la micro-acuponcture sur un organe (développée en Russie dans les années 70), permettent à l’organisme de retrouver la fractale à la base du développement vital d’un individu et même de l’univers tout entier. L’échec thérapeutique doit alors être recherché dans le diagnostic du médecin acuponcteur et les moyens mis en œuvre ; et non chez le patient comme le fait presque toujours la médecine chimique occidentale lorsqu’elle échoue.

Les lois mathématiques des fractales sont rigoureusement les mêmes, pour tous les organismes vivants sans exception. Dés lors, le Reiki aurait-il pour objet de réinscrire dans le corps du patient les ondes formatrices du cosmos et qui ont dirigé l’évolution de la vie sur notre planète. Pour se faire, le praticien devrait alors se mettre en écho avec toute l’architecture naturelle du vivant. Notons alors qu’il n’y a aucune perte d’énergie, ni du soignant, ni du cosmos, les zones électromagnétiques de fractales transférant les informations sans échange d’énergie. On retrouve donc ici encore certaines affirmations du Reiki, et même du Bouddhisme Shingon.

Dans cette tradition bouddhique du Japon, la réalité est interprétée au travers de deux cosmogrammes. Le premier, avec le Soleil en son centre et ses 12 acolytes, symbolise la force de vie en action dans le cosmos ; à l’image des photons de la lumière comme conditions de l’existence biologique des êtres. Le second, avec la Lune en son centre et ses 8 acolytes, serait comme l’expression d’une fractale de base, se développant à l’infini comme règle de déploiement et de fonctionnement du vivant.

On doit ajouter que, dans tout système fonctionnant sur le principe des fractales, la figure géométrique centrale (originelle) se tourne, au début du processus de répétition, vers la poussière fractale chaotique à la périphérie, et la repousse. Dans la seconde partie du cycle de répétition, sa position s’inverse : elle s’en détourne et les attire. Une simple expérience avec des aimants est tout aussi révélatrice de ce processus.

On place sur un pied un disque, sur lequel est posée une barrette aimantée. Face au disque, se positionne un métronome, dont l’aiguille est remplacée par une barrette aimantée identique, mais avec les pôles placés de manière opposée. On met en marche le métronome. Lorsque les deux objets sont éloignés, ils n’interagissent pas (position n-1). Si on les mets à une distance n, ils suivent le même mouvement. Au fur et à mesure qu’on les approche, l’aimant du disque s’immobilise ; puis après quelques instants se met à tourner dans un sens, pour à nouveau s’immobiliser et reprendre ce cycle chaotique en sens inverse (position n1). Il se produit donc un « champ » entre les deux objets, au sein duquel les modes de relation entre ces derniers suivent trois lois comportementales bien distinctes (l-1, l, l1) selon les distances (n-1, n, n1) qui les séparent.

Dès lors, les systèmes basés sur les principes des fractales fonctionneraient éventuellement de la sorte. La relation entre la figure géométrique centrale (originelle) et la poussière fractale chaotique (à la périphérie) pourrait suivre les mêmes lois. A distance n-1, ces poussières n’opèrent pas. A distance n, elles seraient utilisées par le système pour amplifier son action (on parle alors de « charisme »), à l’image d’un homme frappant sur un tambour pour amplifier le son frappé. A distance n1, les poussières interagissent de manière chaotique, avec toutes sortes de nuisances. Ne retrouve t-on pas ici les sédentaires avec les cycles d’apparition, maintien et dissolution des empires, d’un côté ? Et de l’autre côté, les nomades, en phase constante avec la nature ; avec toutes implications hormonales et comportementales des deux systèmes ?

Est-ce à dire que les koueïs, les résidus vitaux selon les théories de l’acuponcture chinoise, seraient soumis aux mêmes lois ? Placés dans les émonctoires, ils sont neutres. Vibrants dans l’environnement extérieur du corps, les koueïs agiraient-ils comme des caisses de résonance à nos pulsions, polluant l’information nous concernant donnée à l’environnement ? Fixés sur les trajets des canaux d’acuponctures, produiraient-ils des décharges chaotiques, de nature à troubler le fonctionnement organique ? Tout ceci reste à démontrer et objectiver par des moyens scientifiques de laboratoire.

En Inde, c’est la théorie du « karma » à laquelle il est fait appel selon les croyances religieuses pour expliquer la maladie. Selon cette doctrine, lorsqu’un acte est fait intentionnellement et en conscience, il produit une trace sur le flux de conscience (l’individu est vu comme l’agrégat de cinq fonctions par le Bouddhisme) et l’anatomie subtile de l’homme (le modèle du corps subtil bouddhique décrit cinq centres, en relation avec sa doctrine des cinq éléments, et non sept comme le système du Hatha Yoga popularisé par le new age).

Dés lors, l’homme ne se développe plus selon le schéma en vigueur dans la nature mais de manière divergente, voire chaotique. Ce processus explique la diversité des hommes et des tempéraments ; elle sert aussi à la description des causes de la souffrance. Dans l’exposé bouddhique de la condition humaine, le Bouddha met en scène 12 facteurs producteurs, dont les « samskara », les empreintes subtiles sur la conscience et le corps des actes commis par nos ancêtres psychiques et physiques. Transmises d’individu en individu par le flux de conscience (le donné) et l’éducation (l’acquis), ces empreintes suscitent l’enfermement des pulsions naturelles dans des expressions figées. Dès lors, l’être perd toute liberté psychique et toute liberté d’action ; sa conscience et ses décisions étant polluée par les samskaras.

Pourtant, apparemment très éloignées, les connaissances modernes de la science occidentale et les théories millénaires, notamment de Chine mais aussi de l’Inde, ont donc davantage de points communs qu’on ne l’imagine.

Il est vrai que, doté d’un cerveau composé de deux hémisphères distincts, chacun de nous appréhende la réalité différemment. Notre cerveau gauche est spécialisé dans l’analyse et les raisonnements logiques. Il décrypte le monde dans les détails, comme le ferait une tortue cheminant dans un espace encombré d’objets. Notre cerveau droit, de son côté, nous rend apte à percevoir l’information d’une manière heuristique. Il crée des liens et développe une pensée intuitive et globale. En résumé : si le cerveau gauche est un mathématicien, le droit est un mystique. Raison ou intuition ? Analyse détaillée ou vision d’ensemble ? Chaque civilisation semble pencher d’un côté ou de l’autre.

La pensée occidentale s’est construite sur les bases logiques du cerveau gauche et sa science appréhende donc l’être humain en le découpant en d’infimes parties. D’un côté il y a le corps : ensemble d’organes, de cellules, de molécules, d’atomes et de particules. De l’autre, il y a la conscience : pensées, émotions, mémoires, conditionnements et refoulements. A force d’observer des détails, le réductionnisme scientifique perd la vision holistique de l’ensemble. Or, « la vie ne réside pas dans les molécules mais dans les relations qui s’établissent entre elles », faisait remarquer Linus Pauling, lauréat des prix Nobel de chimie et de la paix.

C’est ainsi que dans sa tentative de réconcilier les différentes parties de l’humain, la science moderne a inventé une nouvelle discipline. Baptisée « psycho-neuro-endocrino-immunologie », elle étudie les liens qui existent entre les pensées (bienfaisantes ou perverses), les émotions (positives ou conflictuelles), l’activation du système nerveux (détente ou stress), la production des hormones et la qualité des défenses immunitaires de l’organisme.

Ajouté aux découvertes de la physique des fractales, on commence à percevoir ce que pourrait être le Reiki, au-delà des explications neuro-hormonales : un mode de communication d’une onde fractale universelle, que le corps ne perçoit parfois plus et qui se manifeste par la maladie. En réintroduisant le schéma de la fractale originelle, le corps retrouverait alors sa dynamique naturelle. C’est également ce qu’opérait l’Empereur de Chine, un nomade sacralisé au centre de la société des sédentaires : en phase avec la nature, il diffusait son influence à la collectivité toute entière lors des rites ponctuant sa communication avec la société. Dés lors, bien que sédentaire et enfermé dans les obligations de sa caste et les charges de sa demeure, chacun pouvait bénéficier ponctuellement du charisme impérial, réintroduisant alors le schéma fractal naturel dans le corps et les psychismes.

La science moderne est donc en train de redécouvrir la nature des liens vitaux qui unissent le corps et la conscience. « Chacun de nous est au centre d’un réseau de corrélations », disait Ilya Prigogine, prix Nobel de chimie en 1977. L’information qui circule dans ce réseau est un élément essentiel pour la compréhension de notre nature humaine. Or, à travers nous, l’information se manifeste, tout à tour, sous la forme de nos pensées, des émotions ressenties dans notre corps, de nos comportements ou des réactions biologiques de notre organisme. Elle est à la fois idée et matière, matière et énergie, énergie et action. Elle est le lien entre les différents états de notre existence.

Depuis des millénaires, les sages et les yogis de l’Inde ont exploré les multiples dimensions (spirituelle, intellectuelle, émotionnelle et physique) de l’être humain. Dispensés des moyens d’analyse sophistiqués de notre science moderne, ils ont bâti leurs théories à partie de leurs expériences subtiles et de leurs observations logiques. Au lieu de se fier à leur cerveau gauche, ils ont fait appel à l’intuition de leur cerveau droit. Leur vision est donc restée plus holistique ; mais un peu brouillardeuse pour notre esprit logique moderne.

Le concept de l’information-lien entre le corps et l’esprit a été remplacé par celui de l’énergie – « energeia » : la « force en action » des anciens Grecs. Véritable « souffle de vie », la métaphore floue est commune à de nombreuses cultures pré-scientifiques : « ankh » chez les Egyptiens, « pneuma » chez les Grecs, « qi » chez les Chinois, « prana » chez les Indiens. Il ne s’agit pas de l’une des formes d’énergie (électrique, électromagnétique, nucléaire, calorique ou mécanique) mesurées par la science occidentale.

Le prana représente plutôt le continuum entre la matière et la pensée. Ses manifestations sont multiples, tantôt physiques, tantôt psychiques. Réparti entre deux « canaux énergétiques » principaux (l’un passif : Ida, l’autre actif : Pingala), le prana des Indiens, est soumis aux mêmes polarités que l’influx nerveux au sein des systèmes parasympathique (détente) et sympathique (stress) décrits par la neurologie. L’analogie est troublante.

Plus surprenante encore est la concordance entre le fonctionnement du système des « çakra » et les connaissances de la médecine moderne. Véritable « roue d’énergie », chaque çakra remplit une fonction physique, émotionnelle et spirituelle particulière. Et connecté à une glande endocrine spécifique, il préside à la production d’un type d’hormone précis.

Or, lorsque l’on examine l’emplacement de chacun des çakras, on constate qu’il correspond à un plexus nerveux précis. Et, si l’on observe les effets des hormones censées être produites sous l’effet d’un çakra particulier, on voit que ceux-ci sont en rapport avec le rôle physique, émotionnel ou spirituel attribué à ce çakra.

Ainsi, par exemple, le premier chakra du Hatha Yoga, situé entre les jambes, censé nous relier à la dimension matérielle de l’existence, commande les glandes surrénales qui sécrètent l’adrénaline et le cortisol, les deux hormones qui nous permettent de survivre ; le second chakra, qui est rattaché à la vie émotionnelle et à la créativité, stimule les ovaires ou les testicules dont les hormones influencent nos humeurs et nous permettent de procréer ; le troisième chakra, en liaison avec l’intellect et la définition de l’ego, régit l’activité des hormones digestives qui participent à l’assimilation de ce qui nous fabrique.

La démonstration peut ainsi être poursuivie pour chacun des sept centres énergétiques de la tradition indienne. La preuve, sans doute, que, malgré des modes de perception fondamentalement différentes, notre cerveau droit et notre cerveau gauche se complètent pour décrire la même réalité.

Le Reiki, de son côté, semble fonctionner sur un autre schéma à cinq centres, propre au Bouddhisme tantrique ; il convient donc de ne pas l’associer aux vues du Hatha Yoga comme le font les praticiens de new-age. Toutefois, si les moyens et les doctrines divergent en fonction du lieu et du temps, les traditions visent toutes au même but de retrouver la santé physique et psychique par l’ouverture de l’homme à la spirale (d’où spiritualité) qui mène la dense des étoiles de notre galaxie et de notre univers tout entier.

Cette danse des étoiles est exprimée dans les techniques de Reiki par divers moyens : les cinq impositions des mains, les cinq symboles, les cinq Principes et les poésies de l’Empereur Meiji. Le Reiki est donc un des moyens traditionnels de retrouver la santé physique et psychique, par le biais d'une meilleure relation à l’environnement

Fin de l'extrait, copyright Pascal Treffainguy

Application des fractales.

La théorie des fractales n'a pas vraiment d'applications directes. Ce sont plutôt des adaptations en fonction du contexte informatique, physique, médical, social, biologique, ... ou artistique.

"Toute personne qui observe tant soit peu la croissance des végétaux remarquera aisément que certaines parties externes de ceux-ci se transforment parfois et passent tantôt entièrement, tantôt plus ou moins, à la forme des parties les plus proches." "La parenté secrète des différentes parties externes de la plante, à savoir des feuilles, du calice, de la corolle, des étamines, qui se forment successivement et comme naissant les unes des autres, a été reconnue depuis longtemps par les savants. On a nommé métamorphose des plantes l'action par laquelle un seul et même organe se montre à nous diversement transformé." Johann Wolfgang GOETHE (1790)

Informatique

L'une de ces nombreuses applications à lieux dans l'informatique, et plus précisément dans la compression des images. En effet il est possible de coder une image en utilisant la théorie des fractales et notamment celles des fractales IFS (Systèmes de Fonctions Itérées). Ces fractales sont obtenues par des formules mathématiques itératives, c'est-à-dire répétitives. Les IFS permettent de décrire les paysages naturels, les nuages, les plantes et les arbres avec une grande fidélité et un grand réalisme. On repère dans l'image les parties qui présentent une certaine similarité (on parle d'autosimilarité) c'est-à-dire des parties qui peuvent s'exprimer les unes par rapport aux autres (avec une possibilité de transformation). Les applications qui nous permettent de modéliser ces autosimilarités et autres transformations de l'image sont les informations qui seront utilisées pour sauvegarder l'image. Ainsi le "poids" de l'image sera considérablement réduit.

La compression fractale est très utilisée dans les jeux vidéos et dans le cinéma pour la création de paysages en images de synthèse, notamment pour la génération de paysages, de montagnes, d'arbres, etc.

Fractalité de la Bretagne

Vue de l'espace, du ciel ou sur terre les motifs d'une côte sont les mêmes... La forme de la côte est autosimilaire. Des physiciens, dont Bernard Sapoval et ses collaborateurs, apportent une première réponse: il s'agit d'une situation d'équilibre entre deux phénomènes. L'érosion qui découpe la côte et augmente son irrégularité. Ce relief perturbé amortit l'influence érosive des vagues. Cet équilibre fait que le système devient stationnaire: sa forme change mais pas sa fractalité... (c'est-à-dire les paramètres mathématiques qui la caractérisent). Sciences et Avenir - Octobre & Novembre 2004

Mur Antibruit

Ce qui a été découvert sur les côtes maritimes a trouvé une application dans... l'insonorisation! L'effet d'amortissement du relief des plages du à leurs contours fractals peut se faire au niveau des ondes sonores (qui ne sont que des vagues d'air!). Il suffit de répéter sur une surface un motif fractal simple (en relief bien sûr), qui augmentera ainsi la surface de contact avec l'onde. Comme cette surface est brisée l'onde sera très peu réfléchie par le mur. A une fréquence de 250 Hz, ce mur ne renvoie que 15% de l'intensité sonore, alors qu'un mur classique renvoie 45% de cette même intensité. Mais malgré la simplicité du motif, le moulage de telles formes n'est pas facile. Bien que le prix soit plus élevé que pour un mur classique, ces murs fractals devraient border bientôt les routes de grandes circulations...

Biologie

Dans la nature nous pouvons trouver des exemples de géométrie fractale. Des organes tels que les poumons et le système vasculaire en sont de formidables exemples! En effet, ils montrent de complexes ramifications qui, dans le cas du poumon, est révélatrice: chaque bronchiole se terminant en alvéole pulmonaire dont le nombre total est estimé à 200-300 millions... Chez les végétaux le chou de Romanesco est un cas typique.

Physique

Pour aller dans l'infiniment grand, l'Univers lui-même semble avoir une organisation fractale. La matière ainsi observée sur de grande échelle (plusieurs millions d'années lumière) ne se localise pas n'importe comment dans l'espace mais forme des structures stellaires telles les étoiles, les nuages de gaz, les galaxies, les trous noirs. Toutes ces entités sont rassemblées en amas galactiques de toutes sortes et forme une gigantesque "structure". C'est l'expression d'une loi simple: la masse d'une structure est proportionnelle à une puissance D de sa taille, cette puissance D étant une dimension fractale .
A l'inverse, à petite échelle, au cours de leur lente structuration des cristaux (tel le givre) adoptent finalement une organisation fractale. En fait, dans les processus d'équilibre naissent des géométries souvent apparentées à la géométrie des fractales.

http://fractales.9online.fr/fractales/applications.htm