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 Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?

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Annick
Johnyse
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Johnyse
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Johnyse


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MessageSujet: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptySam 1 Déc 2007 - 20:17

Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? Bouquet_ Bonjour à tous,

Je voudrais savoir si vous avez déjà lu Neale Donald walsch ( les 3 tomes de "Conversation avec Dieu") et ce que vous en pensez. Il a complètement changé ma vision de la religion et de la spiritualité. Et c'est un peu grâce à lui que je me suis intéressée au reiki.
Par ailleurs, je me suis intéressée aux ouvrages sur la mort et la vie après la mort. Que pouvez- vous m'en dire?
Plus précisemment croyez vous en un au-delà et à la possibilité de communication avec les morts?

Merci pour vos avis
Johnyse.
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Annick
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Annick


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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptySam 1 Déc 2007 - 22:10

Je ne savais pas qu'il y avait 3 tomes à Conversation avec Dieu.
Je n'en ai lu qu'un, et je dois avouer avoir été troublée par l'ouvrage.
C'est vrai que j'ai reconsidéré toute ma vision de l'existance de Dieu à la suite de cette lecture.

Mais loin s'en faut que je change d'avis sur la religion catholique. Je l'ai fréquenté d'assez près puisque j'ai suivi la cathèche, et que j'ai été pensionnaire pendant dix ans chez les bonnes soeurs et les curés. Je dois dire que je n'y ai jamais été malheureuse, bien au contraire, de plus, cela m'a préservé d'autres drames qui se jouaient dans la famille.

Cela m'a plutôt conforté dans ma vision des choses: pour moi la religion est faite pour "CANNALISER LES GOGOS" mais pas du tout pour rendre les gens adultes. Ce n'est pas cela la spiritualité pour moi, et je trouve que ND Walsh le traduit vraiment bien: c'est un état d'être intérieur, et non tous ces salamalecs dont on veut bien nous gaver (pardon pour les arabisants). Et je crois que si j'étais de confession autre que catho, je penserais la même chose!

Jai beaucoup aimé ce livre et la sensation de bien-être qu'il m'a procuré en sa lecture.


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Johnyse
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Johnyse


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MessageSujet: Conversation avec Dieu   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyDim 2 Déc 2007 - 11:56

Bonjour Annick et merci pour ta réponse,
A moi aussi la lecture de ce livre m'a procuré une incroyable sensation de bien-être.
Ce qui a changé ma vision sur la religion c'est le fait que N.D. Walsch l'universalise, car je pense que se cantonner à pratiquer une religion conduit au fanatisme ou au sectarisme. Certaines pratiques ne prennent naissance que dans la culture. Et ellles se sont généralisées et se sont imposées comme unique vérité. Et c'est cette prétention qui me gêne.
Je ne veux ni juger ni condamner, je ne fait que constater.
Je suis originaires des Antilles où la religion a une très grande place dans la société et contrairement à toi j'ai été déçue par l'attitude des pratiquants de religion. Mais je suis contente d'être passée par là pour arriver où je suis actuellement. Chacun son cheminement personnel.
Si on regarde le leitmotiv de toutes les religions, on remarquera qu'elles prônent toutes l'amour et la liberté. Je pense que si nous voulions tous respecter ne serait-ce que ces deux "règles" et donner une dimension universelle à nos croyances ce serait le paradis sur terre.
Dieu est partout : en nous, dans tous les êtres vivants mais aussi dans toutes les matières autour de nous et dans l'univers. Nul besoin d'aller le chercher tout là-haut dans le ciel.
Loin de moi l'intention de spiritualiser le reiki, mais cette universalité dont parle N.D. Walsch m'a conduite au reiki puisqe qu'il est dénoué de religiosité. Une énergie aussi puissante qui n'est là que pour nous aider à nous améliorer et à aider sans préjugés les autres, moi je dis oui oui oui!
C'est peut-être une vision un peu simpliste de la vie, mais ne l'est-elle pas en realité? C'est nous qui la compliquons.
Bises Annick. Bon week end! Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? Coeur_bo
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyLun 3 Déc 2007 - 10:18

salut,
comme je l'ai expliqué ailleurs et des dizaines de fois, la religion ne concerne que les sédentaires. L'empereur se voit associé une autorité spirituelle (pape ou pontifex) et un pouvoir temporel (rex ou roi). La religion relie les sédentaires et leur permet une lecture commune du réelle. or, notre manière de se sédentariser est pathogène, elle correspond à la dernière phase de ce que Platon appelle dans La République, une tyrannie. La religion ne peut donc n'avoir qu'un caractère privé ou s'il est public, sectaire. cela correspond à la mentalité de notre état de décadence.
Pour les nomades, il n'y a pas religion mais spiritualité, ce qui conduit à un mode de lien au réel de type chamanique et des relations sociales de type clanique.
Déjà, avec le Christianisme qui était une nomadisation de la civilisation davidienne, on était dans une société bâtarde, pas vraiment bien sédentarisée selon les règles. Actuellement, on voit plutôt se développer une spiritualité à rebours, ou nomadisme dévié, matérialiste, donc brutal, et superstitieux, c'est à dire qui va emprunter à toutes sortes de résidus initiatiques et religieux (le new age). A ce titre, le Reiki me semble plutôt relever du meilleur compromis : il n'a aucune connotation religieuse et propose d'entrer dans la spirale naturelle du cosmos. donc que du bien, à condition de ne rien associer de spiritualiste, ni brutal. Toutefois, à terme, il y aura un clan Reiki, c'est à dire des groupes de personnes qui partagent la même expérience et auront tendance à vouloir vivre ensemble, surtout si la société leur est hostile. On est un peu dans le cas des premiers Chrétiens : on a un système qui vient du Bouddhisme et du Shintô mais est original ; de même que le Christianisme était issu du Judaïsme et du Davidisme.
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Johnyse
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MessageSujet: Conversation avec Dieu   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyLun 3 Déc 2007 - 13:26

Merci Ulysse 31,
Quelle culture! Les précisions apportées sur la formation des religions ont vraiment éclairé ma lanterne. Encore merci pour vos apports.
MJJ
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyJeu 6 Déc 2007 - 19:14

MJJ a écrit:
Merci Ulysse 31,
Quelle culture! Les précisions apportées sur la formation des religions ont vraiment éclairé ma lanterne. Encore merci pour vos apports.
MJJ

salut, merci, lol .. je mesure l'abîme d'ignorance qui est le mien mais j'insiste tj pour que les étudiants connaissent bien l'histoire de l'homme et des religions, c'est important de ne pas adhérer à une croyance par sentimentalisme, c'est une source de grande déception et même de danger pour soi et autrui.
il faut pouvoir s'élever au-dessus et voir les choses plus rationnellement. ensuite, on peut aller sans danger dans une expérience intime, même d'ordre mystique. pour écarter tout risque, on donnait dans les traditions une solide formation théologique ou métaphysique, avant de passer aux exercices et croyances intimes. cela évite les méprises et les pêtages de plomb... bisous à tous
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shoto54

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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 7 Déc 2007 - 5:13

Salut

Tu es un sacré nomade lol! ou peut etre un nomade sacré Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? 004

et tes ecrits son plus qu'interesssants study , égoistement je te demande de continuer....
Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? Coucou27
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 7 Déc 2007 - 10:00

salut, je n'ai plus de cours jusque début février mais j'ai des examens à passer, donc je vais venir un peu plus souvent. désolé pour ceux qui m'ont écrit et à qui j'ai répondu "plus tard", bises et merci pour les encouragements.
pour information : on a écrit à 7 paires de mains (et en deux mois) : "Charia islamique et Code civil français : un contre exemple du choc des civilisations" (568 pages en A4) (je le donne sur CDR sur simple demande à Ed Killebierg). C'est une analyse de l'évolution de la pensée occidentale et de ses perspectives et de la problématique de la laïcité face à l'Islam des migrants venus du Tiers-Monde et des intellectuels français (de la FM.*.). J'envisage aussi les sources américaines de l'islamisme afghan, saoudien et iranien dans la perspective de l'analyse de D. Shayegan et de John O'Neill, ex chef de la cellule anti-terrorisme US qui a été tué dans les attentats du WTC. Pour info, comme on l'a écrit à plusieurs : c'est très lisible (contrairement à mes habitudes). bise à tous
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 7 Déc 2007 - 11:40

shoto54 a écrit:
Salut

Tu es un sacré nomade lol! ou peut etre un nomade sacré Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? 004

et tes ecrits son plus qu'interesssants study , égoistement je te demande de continuer....
Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? Coucou27


pas intéressé par la fonction, lol.
en france, vous avez un "nomade sacré" version satanique : NaBoléon IV, sur son poney, "golem" du lobby miltaro-industrio-médiatico-financier franchouillard, qui marche main dans la main avec les petits frères américains. Lorsqu'il aura épuisé ses recettes populistes, divisé pour mieux régner (on augmente les femmes pour faire taire les hommes, p. ex), serré la vis aux pauvres (2 milliards de cadeau aux médecins et forfait pour les pauvres) et fait tant de cadeaux aux "capitalistes exploiteurs des travailleurs" (on croirait George Marchais, là = 15 milliards d'euros), il vous fera partir en guerre contre Dieu sait quoi. donc, question nomadisme dévié et sédentarité pathologique, vous allez être servis ...désolé pour vous ...
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Annick
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 7 Déc 2007 - 12:39

Ah! merci de ta compassion...



on va tous s'expatrier au Luxembourg: fais nous une place au chaud!



au fait, est-ce mieux là-bas?





Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? Amour16
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 7 Déc 2007 - 23:02

Annick a écrit:
Ah! merci de ta compassion...



on va tous s'expatrier au Luxembourg: fais nous une place au chaud!



au fait, est-ce mieux là-bas?





Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? Amour16

kamaradde, c'est partout occident pourri et décadent ... sauf qu'ici les décideurs politiques sont souvent passés par l'université catholique de Louvain ou celle de Liège et ont une solide formation intellectuelle. Il n'y a pas de lobby d'énarques, les étudiants luxembourgeois étudient dans le monde entier, n'ayant pas un grand pôle universitaire pour le moment (c'est en cours). Lorsqu'ils sont maçons, ils le disent. Il y a aussi bcp plus de diversité de la pensée qu'en France en général et de sensibilités politiques exprimées. De plus, la mentalité luxembourgeoise privilégie toujours l'humain, la paix sociale et la négociation et la distribution des richesses est très équitable. Je dois aussi ajouter que les retraités de la Fonction publique ont 100% de leur dernier salaire, 85% ceux du privé, et que nos retraites sont financées jusqu'en 2050, nos comptes de l'Etat sains et que notre croissance varie entre 4 et 8% l'an, avec un plein emploi (135.000 frontaliers, 40% de résidents étrangers et pas de racisme). Bref, les maux de la France n'existent pas ici, avant tout parce que la mentalité est restée traditionnelle et a su intégrer les aspects positifs de la modernité. Il y a un livre très sympa qui vient de paraître sur le sujet, chiffres et préoccupations à l'appui. Pour ma part, j'ai bcp d'admiration pour les Luxembourgeois. Toutefois, j'ai un faible pour Paris, Marseille et Toulouse, que j'aime tant et où j'ai vécu. Si seulement il y avait une classe politique plus intelligente en France et moins vendue à ses propres intérêts.

euh .. question chaud, c'est raté ... encore qu'avec le réchauffement du système solaire, on aura le climat de Marseille à la fin du siècle.... lol
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyLun 10 Déc 2007 - 10:44

je pense aussi qu'il faut laisser faire les choses, quelques fois, des événements en apparence très négatifs s'avèrent des opportunités heureuses ... et chaque peuple suit un schéma d'évolution qui est assez prévisible et contre lequel il est difficile de faire quoi que cela soit. c'est une forme de destin collectif. C'est mieux d'être heureux et de fleurir à l'endroit où on est mais effectivement si l'on si sent mal ou si on y est harcelé par des psychopathes, il vaut mieux aller voir dans le pré d'en face si l'herbe n'est pas plus savoureuse ... il est toutefois vrai qu'il y a en France un certain sectarisme d'Etat et que certaines personnes s'attribuent un droit illimité de juger et de "faire chier" les autres. Mon expérience est que ces personnes sont éliminées les unes après les autres par la maladie, les accidents et que leur famille est frappée à son tour, ce qui permet de faire un nettoyage naturel et d'éliminer les individus pervers, qui nuisent à l'harmonie globale. Ce n'est qu'une question de temps, la nature sachant parfaitement ce qu'elle produit et ce qu'elle fait. J'ai une confiance illimitée dans les mécanismes décrits par le Bouddha, et chaque jour m'en apporte confirmation. Tout se paye ... c'est bien pour cela qu'il vaut mieux quant à soi pardonner et laisser juge la nature. Pour rebondir sur ce qui est dit plus haut, les religions dans leur aspect négatif mais aussi tout groupe organisé, à compter du moment où il déresponsabilise (les ordres), infantantilise (la Police, l'Armée, l'entreprise, etc ... c'est une grande famille) et empêche les gens d'agir en conscience et selon leurs propres critères moraux est toujours dangereux. Il y aura besoin de "canaliser les gogos", tant qu'il y aura des gens assez faibles et fainéants pour trouver plus adroit d'être des "gogos". Dans ce cas, il vaut mieux une autorité spirituelle compétente et un pouvoir temporel fondé sur des perspectives métaphysiques pour canaliser les gogos, cela évite qu'ils se mettent au service de choses perverses ou qu'ils soient de petits tyrans locaux. Les gogos en question sont des tyrans dés qu'ils en ont l'occasion, crois-moi. Donne un minimum de pouvoir à un être infantilisé et tu verras ce qu'il en fait ... le Reiki est une excellente école de ce côté parce qu'il met à jour pour le balayer en nous et autour de nous ce que Usui a nommé "perversités", pour rétablir la santé et l'harmonie dans le corps et le corps social.

Pour la petite histoire, il y avait un type à l'école avec moi qui était sympa à la base mais un peu perturbé. Comme il était costaud, un autre écolier qui était avec moi l'a instrumentalisé pendant des année spour asseoir son pouvoir et faire régner la terreur au collège et a fini sa carrière dans le même village avec des fonctions politiques. De nos jours, et après des années, pas mal d'élèves m'ont demandé pardon parce que j'étais sa tête de turc et qu'ils l'ont laissé me faire du mal et m'humilier, raconter et rapporter des choses abracadabrantes sur ma famille et moi-même. cela a continué au lycée. Au final, le politique en question se trouve avoir des problèmes de couple et être rejeté par toute une collectivité parce qu'il a fini par être démasqué dans son intention de base : asseoir son pouvoir par des stratégies qui montrent combien il est faible. Son acolyte brutal, je viens d'en retrouver la trace et je constate qu'il est un petit employé du Samu, ce qui lui permet de venir en aide aux autres. Je trouve la vie juste : le type costaud est au service du bien et je lui pardonne volontiers ; l'autre commence sa descentes aux enfers. Je l'ai croisé il y a qq mois, il était devant moi dans un cinéma et j'ai eu le temps de le "scanner" par le Reiki, selon la méthode Usui. J'ai relevé dans son corps tout ce que sa stratégie perverse allait produire sur son propre corps. Dés mon enfance, j'ai pardonné à plein de personnes en sachant ce que le Reiki a confirmé. Les pervers sont avant tout des êtres malades et ils sont les premières victimes. Lorsque je reçois des gens pour des traitements de Reiki, je constate avec regret comment ils ont créé eux-mêmes leur enfer : par ignorance. Le "gogo" est avant tout un ignorant.

Samedi, j'ai écouté Mme Royal a la télévision et elle faisait remarquer sa force intérieure, alors qu'on l'a accusée de faiblesse et d'incompétence. M. Sarkozy de Nagi Bocsa a voulu montrer de la force, être l'homme fort et elle indiquait que cela relevait d'une grande faiblesse intérieure, qui sera un énorme risque en cas de stress ou de situation épineuse. J'ai bien aimé son analyse. Les médias ont ri de bcp de choses qu'elle a dites qui relevaient d'une analyse très fine et intuitive. Vivement que les femmes exercent le pouvoir ... les hommes sont d'une bêtise.
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Johnyse
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MessageSujet: religion   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyLun 10 Déc 2007 - 12:23

Bonjour à tous!
Qu'est-ce qu je suis heureuse d'avoir rencontré Véronique qui m'a fait rencontrer Corinne qui m'a fait accéder à ce forum qui m'a fait rencontrer tous les autres membres (Ulysse31, Toto, Annick, etc....) qui apportent un peu d'eux mêmes et de leurs connaissances!
Merci Ulysse pour la confiance que vous accordez à l'intuition féminime, peu d'hommes le reconnaissent.
Je m'interesse, depuis quelques années, à tout ce qui touche aux croyances religieuses, aux comportements humains, en bref à tout ce qui fait tourner le monde. Et ce forum (le reiki) complète et alimente merveilleusement ma curiosité.
Je suis convaincue que la conscience collective changera un jour ce monde.
Bise à tous! Il faut que je nourrisse mon corps, à plus tard!
MJJ
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyLun 10 Déc 2007 - 13:18

ulysse31 a écrit:
je pense aussi qu'il faut laisser faire les choses, quelques fois, des événements en apparence très négatifs s'avèrent des opportunités heureuses ... et chaque peuple suit un schéma d'évolution qui est assez prévisible et contre lequel il est difficile de faire quoi que cela soit. c'est une forme de destin collectif. C'est mieux d'être heureux et de fleurir à l'endroit où on est mais effectivement si l'on si sent mal ou si on y est harcelé par des psychopathes, il vaut mieux aller voir dans le pré d'en face si l'herbe n'est pas plus savoureuse ...

C'est exactement ce que je suis en train de me dire !!

Bravo pour ce texte qui me parle tout à fait en cette période difficile (oui, je sais, une de plus !).
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyLun 10 Déc 2007 - 16:27

chaque jour au travail et à la fac, je constate comment les hommes sont les victimes de divers programmes assez primaires : se faire reconnaître comme une autorité dans un domaine, asseoir leur pouvoir, accumuler des biens. C'est parfaitement grotesque et ne peut intéresser que soit des gens qui n'ont pas confiance en leur propre capacité à découvrir LEUR vérité propre, soit des gens qui se sentent en infériorité vis à vis des autres et ont besoin d'une aide pour se faire respecter ou se sécuriser, soit des gens qui ont peur de s'apercevoir qu'ils ne valent rien quand ils n'ont rien.
Mais au moment de la mort : ni autorité extérieure, ni pouvoir pour nous protéger, ni biens qui vaillent ... ils se retrouvent nus et sans aucune prothèse ... c'est le moment de vérité ou de jugement. Et lorsque toute sa vie, on a joué un des rôles, on se réveille dans la tourmente sans préparation.
A ce regard, je trouve les tourments de la vie, de ma vie comme un incroyable cadeau, ils m'ont appris à être prêt, prêt à accueillir la nouveauté de tous mes bras ... et tous les gens qui m'ont nui, m'ont en fait servi. Et c'est la grande leçon du mal, le mal est ce qui nous oblige à reprendre conscience. Sans noir, le blanc n'aurait aucun contraste et ne serait pas perceptible. c'est le fait du samsara, qui fait toute la valeur du nirvana.
Donc les périodes difficiles ne le sont que parce que difficilement nous accédons à la conscience-connaissance, nous avons besoin de sentir des limites.
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyMar 11 Déc 2007 - 18:41

Tout à fait d'accord avec toi Ulysse.
On apprend à tirer le meilleur de nos expériences quand on a souffert et on s'arme pour plus tard. Comment aurions nous su ce qu'est le Bien sans le Mal ou comme tu dis le Blanc sans le Noir. Tout est relatif. Je pense qu'il ne faut pas juger et s'efforcer de toujours donner le meilleur de soi en toute circonstance et le meilleur sera avenir!
Après avoir broyé du noir pendant un certain temps, je me suis mise à considérer mes difficultés autrement que comme des punitions. Ca a été ce qui m'a permis de Grandir et de saisir l'essentiel de la vie et d'aborder l'avenir en toute quiétude.
Bises à tous.
Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? Bouquet_ MJJ
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyMer 12 Déc 2007 - 9:13

bravo, tu es sur la voie de la sagesse et du bonheur
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Johnyse
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MessageSujet: sur la voie du bonheur   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyMer 12 Déc 2007 - 17:12

Merci Ulysse 31; et je compte bien y rester!
Petite curiosité : ton pseudo a-t-il un quelconque rapport avec Goldorak?
Au plaisir de te relire!
MJJ
PS: Je n'ai pas eu de réponse à ma question sur la vie après la mort. Est-ce tabou? est-ce un sujet à éviter? Pourtant elle fait partie de la vie!
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyMer 12 Déc 2007 - 19:01

MJJ a écrit:
Merci Ulysse 31; et je compte bien y rester!
Petite curiosité : ton pseudo a-t-il un quelconque rapport avec Goldorak?
Au plaisir de te relire!
MJJ
PS: Je n'ai pas eu de réponse à ma question sur la vie après la mort. Est-ce tabou? est-ce un sujet à éviter? Pourtant elle fait partie de la vie!

hello,
tu sais en tant que bouddhiste, chaque décision est faite en fonction du moment de la mort.
je te conseille d'étudier les 5 principes du Reiki, puis la notion de moi et de Bouddha transcendantal dans le Bouddhisme, puis le Livre tibétain des Morts.
chutttt, Goldorak est mon demi-frère ....
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MessageSujet: la méditation   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyJeu 13 Déc 2007 - 23:15

Bonjour Ulysse31
Merci pour tes conseils.
J'ai lu sur le site le chapitre sur les 5 principes reiki. Je connaissais déjà les 5 principes mais je n'avais fait que survoler les reste du chapitre. Cette fois je m'y suis attardée et ai trouvé les explications très intéressantes. J'avais lu la version spirituelle et philosophique de N. D. Walsch. En fait, ce dernier dit la même chose mais avec d'autres mots, il parle d'unité et d'illusions.
Une question: faut-il considérer que la psychologie se trompe sur toute la ligne?
Par ailleurs, j'a aussi lu le chapitre sur la médition. Très intéressant aussi des infos précieuses. Je vais me mettre rapidement à la pratiqueMais, il m'en reste encore beaucoup à lire. j'ai dû imprimer les textes car je commence à avoir mal au yeux à force de fixer l'écran de l'ordinateur.
Merci encore pour tes consreils à bientôt!
MJJ
PS : Telemak et son petit nono (mes voisins), m'ont confirmé que tu étais leur oncle, et ils disent qu'ils ne te voient pas assez souvent ( cela reste entre nous) et t'embrassent.......
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lisoune




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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 14 Déc 2007 - 23:38

ulysse31 a écrit:
... il est toutefois vrai qu'il y a en France un certain sectarisme d'Etat et que certaines personnes s'attribuent un droit illimité de juger et de "faire chier" les autres. Mon expérience est que ces personnes sont éliminées les unes après les autres par la maladie, les accidents et que leur famille est frappée à son tour, ce qui permet de faire un nettoyage naturel et d'éliminer les individus pervers, qui nuisent à l'harmonie globale. Ce n'est qu'une question de temps, la nature sachant parfaitement ce qu'elle produit et ce qu'elle fait. J'ai une confiance illimitée dans les mécanismes décrits par le Bouddha, et chaque jour m'en apporte confirmation. Tout se paye ... c'est bien pour cela qu'il vaut mieux quant à soi pardonner et laisser juge la nature. ...

Tout d'abord cette conversation m'a tout de suite fait penser au livre tibétain de la vie et de la mort de Sogyal Rinpoché. Cela donne une approche de la vie, de la mort qui éclaire bien le chemin pour bouddhiste ou non.
Sinon Ulysse31 j'interprète peut être mal tes propos mais ta vision du retour de bâton me semble encore empreinte de revanchardise (bon je sais je ne suis peut être pas d'une grande diplomatie dans mes dires mais ce n'est pas pour choquer mais pour être sûre de comprendre le fond des choses) car je connais des personnes qui ont subi bien des malheurs sans pour autant être perverse ou négative pour les autres.
Suis -je hors sujet?? Bon j'attends de savoir avant d'aller plus avant. Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? JsAccusa
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyMer 19 Déc 2007 - 15:39

lisoune a écrit:
Suis -je hors sujet?? Bon j'attends de savoir avant d'aller plus avant. Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? JsAccusa

Bon et bien bonne route à vous, visiblement je ne correspond pas au profil accepté, jugée avant d'être connue.
Le virtuel a ses limites.
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyMer 19 Déc 2007 - 16:39

Il ne faut pas prendre la mouche comme ça, Lisounne!
Tu sais en ce qui me concerne, il y a des sujets qui ne m'inspirent pas, et d'autres qui me font beaucoup plus refléchir qu'ils ne me donnent l'envie d'y répondre. Pour ceux là, il me faut parfois plusieurs jours pour arriver à en tirer quelques mots d'échange. Il est même arrivé qu'un sujet remonte après plusieurs mois dans l'oublie. Je pense que nous sommes tous pareil, nous avons aussi une vie à coté du forum... heureusement...

Ne t'inquiète pas, je suis sure que Pascal prendra quelques minutes pour te répondre, si tu lui en laisse le temps.

A bientôt,


Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? Bouquet_
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyMer 19 Déc 2007 - 20:28

ulysse31 a écrit:
... il est toutefois vrai qu'il y a en France un certain sectarisme d'Etat et que certaines personnes s'attribuent un droit illimité de juger et de "faire chier" les autres. Mon expérience est que ces personnes sont éliminées les unes après les autres par la maladie, les accidents et que leur famille est frappée à son tour, ce qui permet de faire un nettoyage naturel et d'éliminer les individus pervers, qui nuisent à l'harmonie globale. Ce n'est qu'une question de temps, la nature sachant parfaitement ce qu'elle produit et ce qu'elle fait. J'ai une confiance illimitée dans les mécanismes décrits par le Bouddha, et chaque jour m'en apporte confirmation. Tout se paye ... c'est bien pour cela qu'il vaut mieux quant à soi pardonner et laisser juge la nature. ...

lisoune a écrit:
Tout d'abord cette conversation m'a tout de suite fait penser au livre tibétain de la vie et de la mort de Sogyal Rinpoché. Cela donne une approche de la vie, de la mort qui éclaire bien le chemin pour bouddhiste ou non.
Sinon Ulysse31 j'interprète peut être mal tes propos mais ta vision du retour de bâton me semble encore empreinte de revanchardise (bon je sais je ne suis peut être pas d'une grande diplomatie dans mes dires mais ce n'est pas pour choquer mais pour être sûre de comprendre le fond des choses) car je connais des personnes qui ont subi bien des malheurs sans pour autant être perverse ou négative pour les autres.
Suis -je hors sujet?? Bon j'attends de savoir avant d'aller plus avant. Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? JsAccusa

Excuse moi, je n'avais pas lu ton post, je ne prends pas la peine par moment de tout lire (j'avais des examens importants depuis deux semaines). J'espère que tu n'es pas blessée et je te remercie d'avoir eu patience. Je te rappelle que nous sommes ici des bénévoles et que nos réponses ne sont pas un dû.
Oui, tu as raison, cela peut paraître revanchard ... paraître car je voulais plutôt dire qu'il ne faut pas se venger. La vie est ainsi : faire du mal aux autres est comme jeter une pierre en l'air.
Quant aux personnes qui sont malades ou frappées par le "mauvais sort", cela vient évidemment d'empreintes (la première des 12 causes) sur le flux de conscience, dont ils ont hélas hérité, parfois aussi de leur manque d'intelligence ou de leur paresse à évoluer, comme la complaisance envers soi-même et le manque de foi en soi et dans l'ordre parfait de l'univers, ainsi que bien d'autres causes.
Je réponds souvent à des demandes à l'aide de personnes malades ou frappées par le destin mais je remarque souvent qu'il y a ces aspects : karmique et ignorance. Je te renvoie à ce que j'ai écrit ce matin ailleurs sur le site à propos des 4 voiles. Je propose généralement aux personnes en souffrance de les aider à faire le point : aller voir un médecin si ce n'est fait, et écouter ce qu'elles ont à dire sur leur maladie et leurs souffrances. Ensuite, je propose diverses pistes d'étude avec une approche fondée sur le Naikkan et qui a pour objet de nous amener à cesser nos propensions à la victimisation et trouver une dynamique tout court : Qu'a-ton fait pour moi aujourd'hui ? Quel tort ai-je causé aux autres ? Quel bien ai-je fait à autrui ?
De là, l'examen des douze causes permet de comprendre que le mal est l'ignorance, la paresse et le désir, qui engendrent toute une série de suites. J'ai connu des personnes qui avaient été accablés par le destin et la maladie mais qui avaient un coeur plein d'amour et qui ont su transcender le mal fait à eux par un amour encore plus grand. Cela demande de la grandeur intérieure et pas un complexe narcissique à tendance névrotique, qui est souvent le noyau et la base des souffrances.


Dernière édition par le Mer 19 Déc 2007 - 20:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyMer 19 Déc 2007 - 20:36

MJJ a écrit:
Bonjour Ulysse31
Merci pour tes conseils.
J'ai lu sur le site le chapitre sur les 5 principes reiki. Je connaissais déjà les 5 principes mais je n'avais fait que survoler les reste du chapitre. Cette fois je m'y suis attardée et ai trouvé les explications très intéressantes. J'avais lu la version spirituelle et philosophique de N. D. Walsch. En fait, ce dernier dit la même chose mais avec d'autres mots, il parle d'unité et d'illusions.
Une question: faut-il considérer que la psychologie se trompe sur toute la ligne?
Par ailleurs, j'a aussi lu le chapitre sur la médition. Très intéressant aussi des infos précieuses. Je vais me mettre rapidement à la pratiqueMais, il m'en reste encore beaucoup à lire. j'ai dû imprimer les textes car je commence à avoir mal au yeux à force de fixer l'écran de l'ordinateur.
Merci encore pour tes consreils à bientôt!
MJJ
PS : Telemak et son petit nono (mes voisins), m'ont confirmé que tu étais leur oncle, et ils disent qu'ils ne te voient pas assez souvent ( cela reste entre nous) et t'embrassent.......

tu es adorable. j'ai demandé à Corinne de changer mon pseudo en mon nom d'état civil. cela évite les malentendus pour les nouveaux qui ne connaissent pas mon surnom d'enfance.
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyJeu 20 Déc 2007 - 1:10

Lisoune a écrit :
Sinon Ulysse31 j'interprète peut être mal tes propos mais ta vision du retour de bâton me semble encore empreinte de revanchardise (bon je sais je ne suis peut être pas d'une grande diplomatie dans mes dires mais ce n'est pas pour choquer mais pour être sûre de comprendre le fond des choses) car je connais des personnes qui ont subi bien des malheurs sans pour autant être perverse ou négative pour les autres.


Je peux t'assurer Lisoune, que les retours de bâton existent.
A une époque une femme a causé beaucoup de tort à ma famille, elle a même été responsable du décès de mon père, un crime parfait en quelque sorte. Après ça, elle a continué à me chercher des noises encore quelque temps, mais comme je ne donnais pas prise à sa méchanceté, elle est allée jusqu'à tenter (avec son mari), d'enlever ma fille à la sortie de l'école. Là aussi en vain, ma fille s'est farouchement débattue et a attiré l'attention. Puis, je n'en ai plus entendu parler jusqu'au jour où j'ai lu son annonce mortuaire dans le journal. 26 années avaient passé depuis le décès de mon père. Mon frère m'a informée qu'elle avait brûlé vive dans l'incendie de sa cuisine; elle a survécu plusieurs jours dans d'atroces souffrances.
Le châtiment était-il à la mesure de sa méchanceté ?
J'avoue qu'à ce moment là et malgré tout, j'ai eu de la peine pour elle.

Je suis d'accord avec Pascal, tous ceux qui souffrent n'ont pas forcément quelque chose à se reprocher.
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyJeu 20 Déc 2007 - 11:15

Je suis d'accord avec Pascal, tous ceux qui souffrent n'ont pas forcément quelque chose à se reprocher.

Evidemment, c'est bien pour cela qu'il ne faut pas se laisser faire pour ne pas laisser la personne qui nous harcèle accumuler un mauvais karma.
Il faut se défendre courageusement mais sans tomber dans la dualité.
Il y a une phrase dans les Evangiles qui dit à peu près cela :
"si ton frère pêche contre toi, corrige le comme un frère".
Il m'arrive d'être en lutte avec des personnes mais je garde toujours en tête qu'ils sont une autre expression de moi-même, notre nature fondamentale est commune, nous sommes uns à un certain niveau. Mon pied droit peut tout faire pour corriger le pied gauche, mais s'il le coupe, je suis bancale.
Je suis un peu pressé mais je vous raconterai la prochaine fois l'expérience d'un ami dans un ashram d'Inde, à propos des inimitiés.
Bise, à+
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MessageSujet: retour de bâton   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 21 Déc 2007 - 11:04

Merci Pascal,
J'ai hâte de lire la suite!
Bonne journée à tous!
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 21 Déc 2007 - 11:54

MJJ a écrit:
Merci Pascal,
J'ai hâte de lire la suite!
Bonne journée à tous!

Voilà la suite :
Une personne était venue étudier la psychologie tantrique dans un Ashram de l'Ouest de l'Inde. Il est de coutume, dans le Gourou Yoga, de payer son hébergement et l'enseignement soit en argent, soit contre tant d'heures de service, la législation indienne le permettant.
Dans un groupe d'intouchables (indiens + les Occidentaux) constitué pour réaliser une série d'escaliers en terre et pierre, dans le jardin de l'Ahsram, cette personne était sous la direction d'un architecte américain, pour lequel il avait ressenti un sentiment de haine instantané et incontrôlable.
Lors du satsang du soir (on vient dire bonsoir au maître spirituel), il demanda à changer de groupe. Le maître en question, qui avait du flair, n'en fit rien et la situation en vint maintes fois aux mains. La personne quitta donc le groupe, plein de dépit et de doutes, paya son hébergement plutôt que de continuer dans ces conditions. Le maître fit alors placer les deux dans la même chambrée, releva l'architecte de sa mission, et ils se retrouvèrent tous deux dans un huit clos.
La personne explosa alors de colère et obtint de changer de chambre. Il s'ouvrit finalement au maître en question, qui lui conseilla une méditation. Il sortit alors de sa poche une photo de l'architecte et lui demanda à sa grande horreur d'exercer la visualisation suivante : cet architecte était un maître, dans lequel les divinités hindoues s'exprimaient tour à tour toutes et sans exception. Il releva la personne de toute autre activité et lui imposa cette méditation cruelle pendant 10 jours.
Au final, l'attitude de la personne changea. Les deux protagonistes firent le même rêve la même nuit de la vie de deux êtres qui eurent dans le passé un fort conflit, tour à tour dans les rôles de bourreaux et victimes, et ils avaient hérités de ces mémoires, comme gènes psychiques. le lendemain matin, ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre en pleurant et devinrent les meilleurs amis du monde.
De retour aux USA, l'architecte fut victime d'une accident de la route et se retrouva dans une chaise roulante. La personne, qui était indienne, quitta l'Inde pour l'assister, en tant qu'aide à domicile, puis devient son secrétaire dans son cabinet d'architecture. Depuis, ils se sont spécialisés dans l'aménagement des maisons à escalier pour les handicapés. Ils sont inséparables et la personne indienne a épousé la soeur de l'architecte.
Je ne sais pas si cette histoire est vraie, ou si c'est un joli conte, mais en tout cas, le mérite est certain de nous poser la question. Ayant la même nature fondamentale, qui est celle de l'état de Bouddha, pourquoi avons-nous des conflits ? Peuvent-ils être résolus dans une vision plus englobante, qui neutralise les influences du Samasara et non dans le conflit, facteur de nouvelles empreintes karmiques, qui à leur tour vont polluer et conditionner des êtres sans fin ?
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 4 Jan 2008 - 15:06

merci à pascal et à chacun d'entre vous pour vos réponses.
Je ne crois nullement que les réponses sont un dû, seulement comme je te voyais actif dans d'autres posts, et qu'àprès tout on se connait peu, je comprenais mal.
"misel67 : ....Je suis d'accord avec Pascal, tous ceux qui souffrent n'ont pas forcément quelque chose à se reprocher."
c'est bien cela que je pense profondément, donc on se rejoint.
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 4 Jan 2008 - 15:09

P Treffainguy a écrit:

De là, l'examen des douze causes permet de comprendre que le mal est l'ignorance, la paresse et le désir, qui engendrent toute une série de suites. J'ai connu des personnes qui avaient été accablés par le destin et la maladie mais qui avaient un coeur plein d'amour et qui ont su transcender le mal fait à eux par un amour encore plus grand. Cela demande de la grandeur intérieure et pas un complexe narcissique à tendance névrotique, qui est souvent le noyau et la base des souffrances.

Pascal si tu repasses par là, pourrais tu m'en dire + sur les douze causes ou me renvoyer à des textes? merci
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 4 Jan 2008 - 19:21

lisoune a écrit:
P Treffainguy a écrit:

De là, l'examen des douze causes permet de comprendre que le mal est l'ignorance, la paresse et le désir, qui engendrent toute une série de suites. J'ai connu des personnes qui avaient été accablés par le destin et la maladie mais qui avaient un coeur plein d'amour et qui ont su transcender le mal fait à eux par un amour encore plus grand. Cela demande de la grandeur intérieure et pas un complexe narcissique à tendance névrotique, qui est souvent le noyau et la base des souffrances.

Pascal si tu repasses par là, pourrais tu m'en dire + sur les douze causes ou me renvoyer à des textes? merci

Oui bien sûr.
Sur la source de ce texte, les sermons du Bouddha : http://fr.wikipedia.org/wiki/Samyutta_Nikāya
et le texte : http://www.canonpali.org/tipitaka/suttapitaka/samyutta/sn12-002.html

Pour le comprendre dans le cadre tibétain : il te faut étudier le Sipai Korlo, la roue de la vie. Tu as un commentaire pas mal à http://centrebouddhisteparis.org/Bouddha/Le_Dharma_du_Bouddha_/La_roue_de_la_vie/la_roue_de_la_vie.html

L'aspect qui nous intéresse ici est le schéma des 12 chaînons de la coproduction conditionnée, je reprends le commentaire à la suite de la même source. Je ne partage pas tous les commentaires, notamment les références aux autres traditions, qui montrent un point de vue partial (bouddhiste) du commentateur et des vues modernistes peu rigoureuses.
Je trouve très important de garder un esprit critique, en priorité sur sa propre tradition et de ne rien céder à des vues mondaines ou partielles, comme des rapprochements avec la psychanalyse. De plus, je trouve assez dangereux d'enseigner un système d'un strict point de vue intellectuel. Par exemple, en mai 07, nous avons étudié les bases élémentaires de la psychologie élémentale du Tantrisme. Puis, nous avons fait des mises en scène, des jeux de théâtre à partir d'expériences vécues pour que l'étude soit intégrée. Accumuler du savoir intellectuel peut éloigner de l'Eveil. Peut être si des étudiants lisent ceci, ils pourront te dire comment eux l'ont vécu. Tu sais à quel point je suis agacé par la manière dont le Bouddhisme est parfois enseigné par des perroquets en jaune et bordeaux derrière leur tiroir caisse et monté sur des estrades ...
Bonne étude...


Dernière édition par le Ven 4 Jan 2008 - 19:43, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 4 Jan 2008 - 19:22

Les douze maillons (nidanas) de la coproduction conditionnée représentent l’application du principe philosophique du bouddhisme général de conditionnalité universelle au processus de renaissance. La renaissance n’est pas un des aspects du bouddhisme qui tend à attirer le plus les gens de nos jours. Elle a toutefois une très grande importance, en particulier une importance historique ; elle fait partie intégrante de la totalité des enseignements bouddhiques. Des aspects différents du bouddhisme sont d’un grand intérêt à différentes périodes ; nous devrions néanmoins essayer d’atteindre un équilibre entre ces différents aspects. Ce n’est possible que si nous devenons nous-même psychologiquement et spirituellement équilibré. Si nous remarquons qu’un aspect nous attire très fortement, c’est généralement parce qu’il y a en nous un déséquilibre : un certain besoin en nous, auquel correspond cet aspect de l’enseignement. Alors que nous devenons de plus en plus équilibré, nous remarquons que c’est de moins en moins tel ou tel aspect particulier de l’enseignement qui nous attire (plus ou moins) exclusivement, mais que c’est plutôt sa totalité.

La co-production conditionnée.

Le pratitya-samutpada, ou coproduction conditionnée, traite de production ou d’origine, et consiste en douze nidanas, ou maillons, en série ou en chaîne. Chacun de ces douze maillons apparaît en dépendance du précédent, ou est conditionné par celui-ci. Voilà pourquoi l’on parle de coproduction conditionnée, ou d’origine en dépendance de ces maillons, se succédant l’un après l’autre, dans la séquence.

Nous allons voir la particularité de chacun de ces nidanas. Mais, avant tout, il me faut observer que certains textes dénombrent cinq nidanas et que d’autres textes dénombrent dix nidnas, quoique douze soit le nombre normal. Nous ne devrions pas oublier l’existence de ces énumérations en cinq ou dix parties, car elles servent à nous rappeler que les listes de cette sorte ne doivent pas être prises trop littéralement. Vous ne devez penser à aucun sujet comme étant littéralement divisé en un certain nombre de parties. Vous ne devriez pas réellement penser au « chemin octuple » comme consistant très littéralement en huit parties distinctes. Ces divisions ne sont là que par commodité. Dans le cas présent, en étudiant les douze nidanas, nous devrions, grâce à eux et avec leur aide, essayer de comprendre l’esprit de la conditionnalité, plutôt que le fixer dans un cadre particulier.

L’ignorance.

Le premier nidana est l’avidya (en pali : avijja), ou l’ignorance. Ce nidana est d’une certaine façon le plus important de tous les nidanas. L’avidya n’est pas tant l’ignorance dans le sens intellectuel que le manque ou la privation de la prise de conscience spirituelle, voire de la conscience spirituelle et de l’être spirituel. L’avidya, dans ce sens, est l’antithèse directe de la Bodhi, de l’Éveil. La Bodhi est le but de tout le processus de l’évolution, et particulièrement tout le processus de l’évolution supérieure. De la même façon, l’avidya représente tout ce qui s’étend derrière nous, ou en dessous de nous, dans ce processus d’évolution. Si l’Éveil représente le but, alors l’ignorance représente les profondeurs d’où nous venons. Si l’Éveil représente le sommet de la montagne, alors l’ignorance représente les vallées dont nous émergeons progressivement, et qui dorment, plongées dans l’obscurité.

Plus spécifiquement, l’avidya est faite de diverses vues fausses. Un certain nombre d’entre-elles sont spécifiées dans les textes canoniques. Il y a par exemple la vue fausse qui consiste à voir le conditionné en tant qu’Inconditionné — penser que toute chose phénoménale peut durer pour toujours. Ce n’est bien sûr pas une conviction intellectuelle, mais une supposition inconsciente : nous nous comportons comme si certaines choses allaient durer pour toujours ; nous nous y attachons donc, et sommes malheureux quand, finalement, nous devons y renoncer.

Une autre vue fausse est la croyance en un Dieu personnel, un être suprême. Le bouddhisme, comme la psychanalyse, tend à considérer la personne de Dieu comme une sorte de personne projetée du père, une représentation glorifiée du père de notre enfance, de l’aide duquel nous dépendons lorsque nous sommes en difficulté. Le bouddhisme tend à considérer une croyance de cette sorte, une dépendance de cette sorte, comme une manifestation d’immaturité spirituelle.

Qu’elles soient ou non rationalisées, diverses croyances en l’efficacité d’actions purement externes sont considérées comme étant basées sur une vue fausse. En ce qui concerne la plupart des lecteurs, dire ceci peut sembler une perte de temps et d’énergie. Mais ayant passé vingt ans en Inde, et ayant vu tant d’hindouisme populaire, je ne crois pas que dans d’autres parties du monde le dire soit une telle perte de temps et d’énergie. De nos jours encore il y a de très nombreux hindous qui, véritablement, croient que les eaux du Gange, par exemple, ont vraiment un effet purificateur. Si vous plongez dans ces eaux, alors vos péchés seront vraiment lavés. Des hindous très intelligents et très éduqués, certains ayant reçu une éducation occidentale, défendent très sérieusement et très honnêtement cette croyance.

Cela me rappelle une petite histoire au sujet de Ramakrishna, le grand mystique hindou de la fin du siècle dernier. On lui demanda un jour : « Est-il vrai, comme le disent les orthodoxes, que lorsque vous plongez dans le Gange, tous vos péchés sont lavés ? » Il n’aimait pas offenser les sentiments des orthodoxes et, en même temps, il ne voulait pas s’engager dans la croyance orthodoxe. Il dit donc à celui qui l’avait questionné : « Oui, il est bien vrai que lorsque vous plongez dans le Gange sacré, tous vos péchés sont lavés. Mais quand vous vous enfoncez dans l’eau, vos péchés prennent la forme de corbeaux et se posent sur les arbres du voisinage, et quand vous sortez de l’eau ils reviennent. » C’est ainsi qu’il se sortit de cette difficulté. Cet exemple reflète la tendance des gens à attacher de l’importance aux actes externes.

On pourrait dire que toute la Réforme inaugurée par Luther a réellement tourné autour de cette question : savoir si les observances externes ont une valeur en elles-mêmes. Dans ce cas la question était celle des indulgences et de tout l’aspect sacramentel de la religion. À cette époque, l’un des enseignements de l’Église (je pense que cela existe toujours dans l’Église catholique) était que les péchés du prêtre ne diminuent en rien l’efficacité du sacrement. Le prêtre peut pécher autant que vous pouvez l’imaginer, mais lorsqu’il administre un sacrement, l’efficacité de celui-ci n’est pas diminuée, parce que le prêtre prononce certains mots d’une certaine façon. Luther protesta contre cette sorte de vue externe de la religion.

Cette vue externe de la religion est toujours forte dans certains milieux. Il y a peu de temps, j’ai lu plusieurs comptes-rendus des réunions du récent concile du Vatican. Il est très clair que deux groupes de pères participaient à ce concile. Un groupe, plus petit, il faut l’admettre, voulait s’attacher à toutes les bonnes vieilles façons mécaniques, externes et ritualistes de considérer la religion, et l’autre groupe de pères, plus progressistes, voulait les abolir, ou au moins les modifier. Il semble que ceci soit un élément permanent du caractère religieux : essayer de traiter les choses externes, les actions, les cérémonies, les rituels et les sacrements, comme possédant une efficacité et une valeur en elles-mêmes, bien distincte de l’état d’esprit dans lequel elles sont faites. Cette sorte de croyance, quoique ostensiblement religieuse, fait réellement partie de l’absence de prise de conscience spirituelle, l’avidya.

Par-dessus tout, l’absence de prise de conscience spirituelle inclut l’ignorance de la loi de la conditionnalité universelle elle-même.

Les activités formatrices.

Selon la formule trouvée dans les textes, en dépendance de l’ignorance apparaissent les activités formatrices (en sanskrit : samskaras ; en pali : sankharas). Samskara signifie littéralement « préparation » ou « mise en place ». Le mot veut dire volitions ou actes de volonté. Dans ce contexte le mot est utilisé pour signifier l’agrégat des conditions mentales qui, selon la loi du karma, sont responsables de la production, ou de la préparation, ou de la mise en place, du premier moment de conscience dans une « nouvelle » vie. Dans ce contexte le mot samskaras est souvent traduit par « activités formatrices » ; lorsqu’il apparaît dans le contexte des cinq skandhas (les cinq agrégats), il est habituellement traduit par « volitions ».

Les samskras sont essentiellement des actes de volonté liés à différents états d’esprit. Ces états d’esprit peuvent être soit « favorables », soit « défavorables » (le bouddhisme, dans ses textes originaux, évite généralement les mots comme bon et mauvais ; au lieu de ceux-ci il utilise favorable et défavorable). Les états mentaux défavorables sont ceux qui sont dominés par l’avidité, par la haine et par la confusion mentale. Les états mentaux favorables sont dominés par la générosité, l’amour et la clarté d’esprit. Tous ces actes de volonté peuvent être exprimés par le corps, par la parole et par l’esprit.

Les actes de volonté qui prennent leurs racines dans des états mentaux défavorables ont pour résultat ce qui est appelé de façon populaire une « mauvaise renaissance » ; ceux qui prennent leurs racines dans des états favorables ont pour résultat une « bonne renaissance ». Il est cependant important de noter que le bouddhisme les considère toutes deux comme prenant en fin de compte leur source dans l’ignorance. Le bouddhisme dirait que le désir d’une bonne renaissance, ou même l’effort en vue d’une bonne renaissance, est autant un produit de l’ignorance dans le sens spirituel que les actions qui mènent à une mauvaise renaissance, car le but du bouddhisme n’est pas la renaissance, pas même une bonne renaissance. Le but du bouddhisme est l’émancipation complète du cycle de l’existence conditionnée lui-même, du cycle de la naissance, de la mort et de la renaissance.

Le Bouddha donne une comparaison très pertinente de la relation entre ignorance et activités formatrices. Il dit que l’état d’ignorance est comme l’état d’ébriété, et que les samskaras sont comme les actions que vous accomplissez dans cet état. En fait, il dit que la plupart des gens, dans leurs actions quotidiennes ordinaires et même dans leurs actions religieuses conventionnelles, ne sont pas mieux, d’un point de vue spirituel, que des hommes ou des femmes ivres se comportant sottement de diverses manières. Ceci est réellement l’état de la plupart d’entre-nous. Nous sommes ivres car nous sommes « dépassés » par cette absence de prise de conscience spirituelle, et tout ce que nous faisons, disons ou pensons est d’une façon ou d’une autre le produit de cette absence de prise de conscience spirituelle. Quand un homme est soûl, tout ce qu’il fait et tout ce qu’il pense peut lui sembler clair et sage, mais n’est en fait que l’expression de son état d’ébriété ; exactement de la même façon, nous pouvons faire, dire et penser toutes sortes de choses, nous pouvons nous complaire dans toutes sortes d’activités charitables, dans toutes sortes de pratiques religieuses conventionnelles, mais tout cela est à la base l’expression d’une absence de prise de conscience spirituelle.
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 4 Jan 2008 - 19:22

La conscience.

En dépendance des activités formatrices apparaît la conscience (en sanskrit : vijñana ; en pali : viññana). Ce n’est pas la conscience en général, mais la conscience dans le sens spécifique de « conscience re-liante ». Elle est appelée ainsi car elle re-lie la personne, ou la psyché, à l’organisme psychophysique de la nouvelle vie.

Selon le bouddhisme, pour que la conception d’un être humain prenne place, trois facteurs sont nécessaires. Tout d’abord, il doit y avoir une relation sexuelle. Ensuite, cela doit pour la femme être la bonne période. Enfin, il doit y avoir ce que les textes décrivent de façon populaire comme « l’être à renaître ». « L’être » représente ici le dernier moment de la conscience appartenant à l’existence précédente — en d’autres termes, la conscience re-liante. Selon l’école Théravada, il n’y a pas d’intervalle entre la mort et la renaissance suivante. Mais d’autres écoles, les Sarvastivadins, et à leur suite, les Tibétains, enseignent qu’il y a entre les deux un état intermédiaire (ceci est décrit dans Le livre tibétain des morts).

À ce point apparaît une question très importante : qui, ou qu’est-ce qui, renaîté ? C’est une question souvent posée. Les gens aiment poser des questions difficiles et, en particulier lorsque vous avez parlé de l’anatman (en pali : anatta, la doctrine du non-soi ou de la non-âme), ils pensent qu’ils sont très malins lorsqu’ils demandent : « S’il n’y a pas de soi, qui ou qu’est-ce qui renaît ? » Il y a deux extrêmes à éviter. Un extrême est de maintenir que la personne dans la vie précédente et la personne dans la vie présente sont la même personne ; si quelqu’un renaît c’est le même Thomas, Richard, Harry, Gertrude ou Marie que celui que l’on avait avant, c’est toujours le même esprit dans un nouveau corps. Ce genre de croyance est par exemple exprimé dans la Bhagavad-Gita où Sri Krishna dit : « Qu’est-ce que la renaissance ? C’est comme un changement de vêtements. Tout comme, lorsque vous vous levez le matin, vous décidez de porter de nouveaux vêtements, vous laissez de côté le vieux corps et en prenez un nouveau. » Vous vous-même, si l’on peut dire, restez inchangé.

L’autre extrême est de maintenir que la personne dans la vie précédente et la personne dans la vie présente sont des personnes très différentes. Selon cette position, le conditionnement venant du corps est si fondamental que vous ne pouvez pas parler de la même personne : c’est une personne entièrement différente. Les deux extrêmes sont donc que la personne qui renaît est la même que celle qui est morte, ou bien qu’elle est différente de celle qui est morte.

Ces deux extrêmes sont liés, historiquement, à un débat de l’Inde ancienne concernant la nature de la causalité. Il y avait (il y a en fait toujours) en Inde deux écoles. L’une, l’école Satkaryavada, soutient que la cause et que l’effet sont identiques. Ceux qui suivent cette école disent que lorsque ce que l’on appelle un effet se produit, tout ce qui s'est réellement passé, c’est que la cause a changé de forme. Ils disent, par exemple, que si l’on suppose que l’on a un tas d’or (la cause), que l’on transforme en ornements (l’effet), c’est le même or, qu’on l’appelle la cause ou l’effet : il ne fait qu’un, c’est le même, il n’est pas interrompu. L’école Asatkaryavada, elle, dit que la cause est une chose et que l’effet en est une autre. Si on les approfondit logiquement, ces deux vues, la vue Satkaryavada et la vue Asatkaryavada, rendent la causalité impossible. Si la cause et l’effet sont vraiment identiques, vous ne pouvez pas du tout parler vraiment de cause et vraiment d’effet. Si, d’un autre côté, la cause et l’effet sont tout à fait différents, quelle relation pouvez-vous faire entre eux ? Dans ce cas aussi il n’y a pas de causalité. Le bouddhisme évite toute cette discussion, la considérant comme découlant de prémisses erronées. Le bouddhisme n’enseigne ni la Satkaryavada, l’identité de la cause et de l’effet, ni l’Asatkaryavada, la différence entre la cause et l’effet, mais il enseigne le pratitya-samutpada, la conditionnalité. Il dit, de façon symbolique ou abstraite, qu’en dépendance de A apparaît B. Il dit que la relation entre les deux termes, A et B, ne peut pas être décrite en termes d’identité et ne peut pas être décrite en termes de différence : ces deux catégories, simplement, ne conviennent pas.

La même idée est aussi appliquée à la notion de renaissance. Le bouddhisme dit qu’il est inutile de se demander si c’est la même personne ou si c’est une personne différente qui renaît. Celle qui renaît n’est ni la même ni différente de celle qui est morte. Pour le dire de façon paradoxale, la position bouddhique réellement strictement orthodoxe, c’est qu’il y a une renaissance mais que personne ne renaît.

C’est pour cette raison que le bouddhisme évite les termes tels que réincarnation. L’incarnation, c’est l’entrée dans un corps ; la réincarnation, c’est l’entrée dans un corps, à nouveau. Le terme réincarnation implique, comme dans le cas du passage de la Baghavad-Gita auquel je me suis référé, que vous avez une petite âme (ou un soi fixe) qui saute dans un corps après l’autre, elle-même restant inchangée. Le terme bouddhique correct est punarbhava (en pali : punabhava), qui veut dire « devenir à nouveau », ou « re-devenir » — et pas même « renaissance ».

Le nom-et-forme.

En dépendance de la conscience apparaît le nom-et-forme (nama-rupa). Ici, le nama-rupa signifie simplement le corps physique (et tout d’abord le corps physique embryonnaire) et les trois autres agrégats mentaux de sensation (vedana), perception (samjñ) et volitions (samskaras).

Les six bases.

En dépendance du nom-et-forme apparaissent les six bases (en sanskrit : sadayatana ; en pali : salayatana). Les six bases sont simplement les cinq organes physiques des sens et l’esprit (qui est traité comme une sorte de sixième sens, voire de sixième organe des sens). Elles sont appelées les six bases parce qu’elles constituent les bases de notre expérience du monde extérieur.

Le contact.

En dépendance des six bases apparaît le contact (en sanskrit : sparsa ; en pali : phassa). Ceci représente l’impact mutuel entre l’organe et l’objet approprié. L’œil, par exemple, entre en contact avec une forme visuelle, ce qui donne naissance au contact de l’œil. De la même façon les cinq autres sens entrent en contact avec leurs objets des sens respectifs.

La sensation.

En dépendance du contact apparaît la sensation (vedana). En ce qui concerne son origine, la sensation a six formes, selon qu’elle provient du contact de l’œil, du contact de l’oreille, etc. À son tour, chacune de ces sensations a trois formes, à savoir plaisante, douloureuse ou neutre (ni plaisante ni douloureuse).

L’avidité.

En dépendance de la sensation apparaît l’avidité (en sanskrit : trsna ; en pali : tanh)a. La trsna, l’avidité ou la soif, est de trois sortes : la kama-trsna, la bhava-trsna, et la vibhava-trsna. La kama-trsna est l’avidité d’expériences sensuelles. La bhava-trsna est l’avidité de la continuation de l’existence, en particulier de la continuation de l’existence au paradis, après la mort. La vibhava-trsna est l’avidité de l’annihilation ou de la mort. Cette étape particulière, dans laquelle l’avidité apparaît en dépendance des sensations, est une étape très importante, voire l’étape cruciale de toute la série, car c’est là, si l’on est capable de ne pas réagir à la sensation par l’avidité, que la chaîne peut être brisée.

L’appropriation.

En dépendance de l’avidité apparaît l’appropriation (upadana). Il est intéressant de noter qu’il y a quatre sortes d’appropriation. Généralement nous ne pensons qu’en termes d’appropriation des choses matérielles, des plaisirs et des possessions. Ceci est en fait la première sorte d’appropriation : l’appropriation des plaisirs sensuels, c’est-à-dire l’appropriation des expériences plaisantes venant par l’œil, par l’oreille, par le nez, etc. Nous savons tous ce qu’elles sont, et il n’y a pas besoin d’entrer dans les détails.

Mais ensuite, en deuxième place, il y a l’appropriation des drstii. Drsti signifie littéralement « vues », mais signifie aussi opinions, spéculations, croyances, incluant toutes sortes d’opinions philosophiques et religieuses. Ceci est très significatif. Le bouddhisme représente l’appropriation de nos propres croyances et convictions comme étant malsaine. Ce n’est pas que vous ne deviez pas avoir des croyances, mais vous ne devez pas y être attaché. Vous pourriez demander : « Comment pouvez-vous dire si vous êtes attaché à vos croyances ? » C’est en fait assez facile à dire. Très souvent, lorsque vous êtes engagé dans une discussion avec quelqu’un et que vous contestez ce qu’il dit — vous refusez de l’accepter, vous voulez le discuter, pour vous ce n’est pas axiomatique — il se sent vexé ou se met même en colère. Si quelqu’un se comporte ainsi, ce n’est pas que ses opinions soient intrinsèquement ou objectivement justes ou fausses, mais c’est qu’il y est attaché. C’est cette appropriation qui est mauvaise. L’appropriation est une entrave qui nous lie à la roue de la naissance et de la mort. C’est une chose qu’il est très salutaire de se rappeler. Bien sûr, acceptez les « Trois Refuges », acceptez le karma et la renaissance, acceptez l’enseignement des cinq agrégats, acceptez l’enseignement du Bouddha au sujet de la méditation et du nirvana. Oui, acceptez tout cela. Essayez de le mettre en pratique. Mais ne vous y attachez pas : ne vous y cramponnez pas d’une manière telle que si quelqu’un vous questionne ou vous conteste, vous vous sentiez menacé et vous réagissiez d’une façon hostile et froide.

Troisièmement, il y a l’appropriation du sila et des vrata. sila veut dire éthique, et vrata observances religieuses. Une fois encore, ce n’est pas que ces choses soient nécessairement mauvaises en elles-mêmes, ce n’est pas que vous ne deviez pas vous comporter de manière éthique, que vous ne deviez pas pratiquer les « cinq préceptes ». Mais ne vous y cramponnez pas ; ne vous attachez pas à votre propre pratique des préceptes, ne pensez pas que c’est un but en soi, ne pensez pas qu’en les pratiquant vous vous différenciez des autres gens. Les pratiques elles-mêmes sont bonnes, tout comme l’étaient les croyances et les convictions, mais l’appropriation de ces pratiques, la partialité psychologique en leur faveur n’est pas bonne : c’est tout à fait mauvais.

Et, quatrièmement, il y a l’appropriation de la croyance en un soi permanent non changeant, ou âme (dans le sens chrétien orthodoxe), existant séparément des cinq agrégats.

Le devenir.

En dépendance de l’appropriation apparaît le devenir (bhava). Bhava est la vie, ou l’existence, à n’importe quel niveau, en tant que conditionnée par notre appropriation.

La naissance.

En dépendance du devenir apparaît la naissance (jati).

La décrépitude et la mort.

En dépendance de la naissance apparaissent la décrépitude et la mort (jara-marana). Une fois que vous êtes né, rien sur cette terre ne peut vous empêcher de tomber en décrépitude, et finalement de mourir.

Voici les douze nidanas, les douze maillons de la coproduction conditionnée. Ils forment une série d’exemples concrets du principe bouddhique universel de la conditionnalité, en particulier lorsque ce principe est appliqué au processus de la renaissance.
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 4 Jan 2008 - 19:38

Et voici ce que j'en dis dans "Reiki, médecine mystique du Dr Usui" (Chapitre 10. Les sources bouddhiques de Mikao Usui)..

"Alors qu’il est encore prince, le futur Bouddha perçoit la souffrance inhérente à l’existence humaine sous la forme d’une insatisfaction chronique, sans explication, l’enchaînant de désir en plaisir (la cause en est les vents karmiques, ce qu’il ignore alors). Poussé à sortir du palais paternel par la lassitude, il a la vision de malades, de personnes vieilles, de morts sur leurs bûchers funéraires et de maigres ascètes. Bouleversé, il s’enfuit pour sept années de mortification morbide.
Un jour, il saisit pourtant l’orgueil de sa démarche en entendant un luthier démontrer à son élève la bonne tension de la corde d’un instrument: trop de plaisir endort la conscience, trop d’ascèse la rend trop aiguë. Bouddha définit une voie du juste milieu et entame une semaine de méditation. Au cours d’une nuit, il fait l’expérience des vents karmiques polluant ses roues internes. Il a la vision des actes passés véhiculés par ces mémoires, de leur impact sur sa vie présente et les conséquences futures de ses réactions actuelles. Ces sont les fameuses Trois Sciences. Il définit ensuite ce lien entre les trois temps comme un cycle d’enfermement hypnotique : le « samsara ».
La nuit suivante, les mécanismes du samsara se révèlent à lui. Par ce que nous ignorons l’existence de ces mémoires et vents karmiques sur nos roues internes, nous croyons en l’existence de notre individualité psychophysique selon une conception totalement aberrante. Or, cette erreur influe négativement sur les expériences des sens, la soif d’être et les prises de décision ; nous menant à la souffrance et aux renaissances conditionnées. Le Bouddha explique le cycle infernal en ces termes :
« En dépendance de l‘ignorance se produisent les moteurs karmiques d’existentiation (les mémoires). En dépendance des moteurs karmiques d’existentiation se produit la conscience discriminative (la saisie dualiste). En dépendance de la conscience discriminative se produit l’individualité psychophysique (la sensation d’être une forme et un moi propres, et que les objets ont une forme et un moi propres). En dépendance de l’individualité psychophysique se produisent les six bases de l’activité des sens (les cinq sens externes plus l'activité mentale). En dépendance des six bases de l'activité des sens se produit le contact avec les objets des sens. En dépendance du contact avec les objets des sens se produisent les sensations. En dépendance des sensations se produit la soif (cette chaleur interne qui nous brûle de désir). En dépendance de la soif se produit l’attachement. En dépendance de l’attachement se produit le devenir. En dépendance du devenir se produit la naissance. En dépendance de la naissance se produisent vieillesse, mort, chagrins, lamentations, peines, douleurs, désespoir. Ainsi s’élève dans le futur cette masse de malheur3 ».
Bouddha réalise que ce cycle peut être inversé, pour faire cesser la souffrance, en une dynamique de délivrance qu’il nomme « nirvana » :
« Par l’extinction de l’ignorance, s’éteignent les moteurs karmiques d’existentiation. Par l’extinction des moteurs karmiques d’existentiation, s’éteint la conscience discriminative. Par cette extinction de la dualité, s’éteint l’individualité psychophysique. Par l’extinction de l’individualité psychophysique, s’éteignent les six bases de l’activité des sens. Par l’extinction des six bases de l’activité des sens, s’éteint le contact avec les objets des sens. Par l’extinction du contact avec les objets des sens, s’éteignent les sensations. Par l’extinction des sensations, s’éteint la soif. Par l’extinction de la soif, s’éteint l’attachement. Par l’extinction de l’attachement, s’éteint le devenir. Par l’extinction du devenir, s’éteint la renaissance. Par l’extinction de la renaissance, s’éteignent vieillesse, mort, chagrins, lamentations, peines, douleurs, désespoir. Ainsi est anéantie cette somme de malheur3 ».
La clef de cette cessation de la souffrance, le Bouddha la décrit dans le sermon des Quatre Nobles Vérités en une roue à huit rayons et selon trois thèmes: la connaissance, l’éthique et la composition. La connaissance réside dans la justesse de vue, que l'on peut acquérir par la compagnie des saints, l'étude et la méditation, et qui se manifeste comme « Jnana », la juste connaissance discriminante et Prajna, l’intuition juste ou transcendante qui en résulte. L'éthique concerne les paroles que nous prononçons, les actes que nous commettons, les moyens d'existence qui sont les nôtres, et qui doivent être guidés par Jnana et mieux au final, par Prajna. Sont donc indiquées des séries d'actes qui sont prohibés par des vœux tant que le pratiquant bouddhiste n'a pas atteint une Prajna suffisante lui permettant de réaliser le caractère temporaire des règles morales. La composition avec la vie est orientée sur notre attitude intérieure face à la réalité. Elle concerne la justesse de nos efforts, la qualité de notre attention et la puissance de notre concentration face aux formes du monde ; branches du Sentier qui prennent leurs racines dans l'éthique et le développement de Prajna.
Divers éléments apparaissent ici que nous connaissons au travers de la culture chinoise: le cycle duodénaire rappelant les douze constellations du zodiaque et les douze méridiens ; la route à huit rayons s’identifiant au carré des éléments en Ming Tang et aux huit méridiens curieux. Le Bouddha aurait-il enseigné à une petite communauté, la Sangha de ses étudiants, les traits essentiels du culte impérial, apparu en d’autres temps en Chine et au Japon ? Remarquons que le Bouddhisme déroge au cadre normal de la sédentarité, tout comme le Christianisme avec son offrande publique du dieu vivant. Ici, il ne s’agit pas d’un banquet permettant de laisser souffler nos instincts naturels entre intimes ou d’un rite symbolique d’anthropophagie. Le Bouddha, au contraire, initie une voie collective où les instincts sont mis au service de l’Eveil. On verra s’y développer dans les siècles suivants, avec les cultes indien d’Avalokiteshvara, tibétain de Tchenrézig ou japonais de Kuannon, des rites de partage de la conscience de la divinité de l’Ouest, Amitabha / Amida, entre disciples sous la forme d’une eau lustrale ; c’est à dire chargée de l’influence des astres.
Dans le culte Shingon, le bestiaire céleste en dynamique de nirvana, de cessation de la souffrance, produira douze divinités bouddhiques de méditation. Ces dieux sont associés à des syllabes germes de A à Hum ; soit le son sacré Aum, la vibration totalisant l‘univers dans la cosmogonie de l‘Inde (noms japonais et sanscrits, lettres japonaises et sanscrites entre parenthèses et sans guillemets à la suite) :
1 - le Grand Maître de l'Illumination universelle, Dainichi Nyorai (Mahavairochana), le régent du Lion et du Mouton chinois (germe A, sanscrit Ah) ;
2 - le Roi de la Radiance, Fudo myo-o (Achala-Vajrapani), le régent de la Vierge et du Singe chinois (germe Kan, Sct Ham) ;
3 - le Bouddha Sakyamuni (Ksitigarbha), le régent de la Balance et de l’Oiseau chinois (germe Baku, Sct Bhah) ;
4 - le Bodhisattva à la Splendeur Sans Pareil, Monju Bosatsu (Manjusri), le régent du Scorpion et du Chien chinois (germe Man, Sct Mam) ;
5 - le Bodhisattva à la Beauté Universelle, Fugen Bosatsu (Samanthabadhra), le régent du Sagittaire et du Cochon chinois (germe An, Sct Am) ;
6 - le Bodhisattva Gardien de la Terre, Jizo Bosatsu (Ksitigarbha), régent du Capricorne et de la Souris chinoise (germe Ka, Sct Ha) ;
7 - le Bodhisattva à la Grande Diligence, Miroku Bosatsu (Maitreya), le régent du Verseau et de Bœuf chinois (germe Yu, Sct Yu) ;
8 - le Bouddha de Médecine, Yakushi Nyorai (Baishaijyaguru), le régent du Poisson et du Tigre chinois (germe Bai, Sct Bhai) ;
9 - le Bodhisattva à la Grande Compassion, Kannon Bosatsu (Avalokitésvara), le régent du Bélier et du Lièvre chinois (germe Sa, Sct Sa) ;
10 - le Bodhisattva à la Grande Force, Dei-Seishi Bosatsu (Mahasthamaprapta), régent du Taureau et du Dragon chinois (germe Saku, Sct Sah) ;
11 - le Grand Lumineux Éternel, Amida Nyorai (Amitabha), le régent des Gémeaux et du Cheval chinois (germe Kiriku, Sct Hri) ;
12 - le Grand Pur et Immobile, Ashuku Nyorai (Akshobbhya), le régent du Cancer (germe Un, Sct Hum), du Serpent chinois et de la figure de la destinée (Yin Yang).


Dernière édition par le Ven 4 Jan 2008 - 19:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 4 Jan 2008 - 19:38

Cette science astrologique curieuse a donné lieu à toutes sortes de conjectures sur l‘origine des symboles du Reiki. Toutefois, c‘est probablement dans le système des éléments, et non dans le cycle duodénaire, qu‘il conviendrait de chercher. En effet, les cinq germes Om, Ah, Hum, Hri et Tram du Tantra du Tantra de l‘Eclair, qui correspondent aux cinq éléments de la cosmogonie chinoise et à ses dix Troncs, sont la structure géométrique et sonore de l‘univers que les tantristes utilisent pour établir une connexion avec le tout. Et les symboles Force et Mental du soin psychique de Reiki sont de nettes déformations des caractères sanscrits tibétains Om et Ah du texte ; et non un idéogramme sino-japonais comme le symbole du Pont. Comme Mikao Usui dit avoir eu besoin de réaliser le texte du Tantra - c‘est à dire de le saisir au travers de sa propre psychologie - ceci pourrait expliquer son expérience de souffle zodiacal au sommet du crâne et la vision des cinq germes dans des bulles de couleur se dissolvant. La méthode Reiki relèverait ici encore de la subjectivité de son créateur, d’une déformation de l’écriture sanscrite Devanagari (ou langue des étoiles).
Les cinq éléments dont s’agit, sous forme de mantras, mandalas et mudras, sont également interprétés, dans la science psychologique énoncée par le Bouddha au texte de l‘Abidharma, sous la forme de cinq agrégats ou amoncellements. Ces cinq agrégats sont les suivants :
1 - « vijnana », la conscience ou connaissance discriminante, invite le sujet à se voir et à voir les objets du monde comme distincts les uns des autres, voire doués d’une entité autonome. Cette conscience discriminante ne peut surgir que d’accumulation en accumulation d’expériences tendant à valider l’idée d’autonomie totale de tous les êtres. Bouddha réagira contre cette illusion, à la base de tous les égoïsmes, en affirmant l’idée d’interdépendance (cycle duodénaire) et indiquera comment les êtres et les sociétés sont liés entre eux et dépendants les uns des autres (l’optique est ici spirituelle et non limitée au matérialisme comme dans l’écologisme moderne) ;
2 - « samskara » sont les facteurs d’existence nés de l’impact subtil des événements et des actions commises par un sujet ou une collectivité et à partir desquels se détermine l’intellect de chaque être. Selon le Bouddha, les mémoires enregistrées subtilement par notre corps et notre conscience agissent sur notre santé et notre comportement dans un mécanisme appelé samsara. Ce deuxième amoncellement dépend du premier, une fois que l’être s’imagine doté d’une entité distincte et non reliée à autrui, il discrimine les objets du monde et cette discrimination s’opère sur la base des vents karmiques inscrites dans son anatomie subtile ;
3 - « samjna » est traduit généralement par perception. Une fois que l’être se croit individué, qu’il s’inscrit dans son environnement sous l’influence inconscience des actes du passé, il va développer une pseudoscience, empirique, à partir de ses expériences et va créer un corpus de notions ou de perceptions conceptuelles personnelles. Ce corpus lui est propre, il s’agit d’une théorisation de sa propre expérience et de la façon de son moi de s’inscrire dans le monde. Le Bouddha a parlé de non-science ou nescience, c’est à dire d’imposture sapientielle ;
4 - « rupa » est la forme grossière, subtile ou très subtile que prend la manifestation. Une fois que l’être se croit individu, que sa conscience polluée par les traces subtiles du passé théorise sur le monde, il voit les formes extérieures comme distincte de lui (non reliées), de telle ou telle nature en fonction de son expérience et de la façon dont il l’a théorisée. Dès lors, les objets observés ne sont pas vus mais perçus subjectivement. Enfermé dans cette subjectivité, l’être croit le monde tel qu’il le perçoit et non tel qu’il est. Par exemple, un morceau de corde laissé dans un chemin peut faire croire en la présence d’un serpent et susciter toutes sortes de réactions émotionnelles chez celui qui croit le serpent et lui-même totalement distincts, qui a fait l’expérience de la morsure (on en a entendu le récit) et qui en a conclu que le serpent était un mal absolu, à éliminer de son champ d’expérience. Dans ce cas, la notion de forme conditionne totalement la conscience et l’action (réaction) du sujet ;
5 - « vedana » est le sentiment ou la sensation suscitée par la forme ; c’est à dire à proprement parler l’effet subtil produit sur le système nerveux et endocrinien du sujet par tout affect dans son champ de conscience.
En plaçant les agrégats dans un carré sur le modèle du Ming-Tang et en les mettant en relation avec les cinq planètes du système solaire et les douze constellations du bestiaire céleste telles qu’elles se positionnent à la naissance d’un individu, l‘astrologue bouddhiste peut déterminer le destin de celui qui le consulte. Au Tibet, cette consultation de la quadrature du cercle s’opère selon cinq constantes en relation avec les cinq éléments :
1 - le « sRog » correspond aux gouttes d’espace envisagées plus haut et est notre potentiel d’expression fondamental ;
2 – le « rLoung » est l’équivalent du Tchi chinois ;
3 – le Wang Thang » est notre force de volonté ;
4 – le « Bla » est une mystérieuse essence de vie qui, à notre naissance, se dédouble en s’établissant pour moitié dans notre corps et pour moitié dans un lieu précis de la Terre ; et
5 – « Lu » est notre corps physique.
Le Ciel ordonne. Toutefois, l’homme dispose et au Tibet, le psychologue bouddhiste, toujours selon la même figure astrologique du Ming-Tang, va analyser la maladie mentale pour y trouver des réponses thérapeutiques selon les vues du Tantrisme. Sa science décrit trois sphères fondamentales de l'être: le monde extérieur de notre environnement, le monde intérieur de nos perceptions et le continuum spatial qui leur est sous-jacent et qui les interpénètre. Ce continuum spatial se manifeste à travers cinq champs d'énergies primaires: la solidité de la terre, la fluidité de l’eau, la combustion (ou chaleur) du feu, la mobilité du vent, et le vide (ou l’espace) sans contenu.
Le moyen de la guérison sera, non pas de nous débarrasser de nos problèmes mais de les transformer en reconnaissant en eux une manifestation impure des cinq éléments. Dans cette thérapie curieuse, le moi est alors analysé comme composé de l‘énergie de ces cinq éléments ; plutôt que de cette collection de névroses, d'anxiétés et d’habitudes qui nous sont tellement familières que nous nous identifions à elle.
L‘analyse est très pragmatique et s’inspire des textes originels du Bouddhisme. Pour le Bouddha, en effet, la souffrance naît de la croyance en un moi fondamental ; alors qu’en réalité notre individualité est un amoncellement des cinq éléments et de vents karmiques. La dernière nuit de son Eveil, Bouddha passera en revue les vues fausses et leurs conséquences pour définir les vues justes pouvant être transmises comme doctrine à sa communauté. Revenir aux éléments tels qu‘ils sont intrinsèquement est, dans ce cadre, un moyen d‘éliminer l‘emprise des vents karmiques sur les roues internes et la conscience ; sans avoir à identifier une par une les causes de nos souffrances par une analyse psychologique verbalisante de type freudien.
La méthode tantrique consiste à démasquer notre conception d’autrui et de nous même, lorsque nous ignorons que le moi est un simple agrégat d’éléments et de vents karmiques. Ignorant les éléments espace, air, feu, eau et terre, nous nous croyons alors :
1 - un espace défini (moi) ;
2 - un souffle continu (ma vie, mes vies) ;
3 - séparé d’autrui et non pénétré par toutes sortes d’influences, comme la chaleur du feu, émanant de l’univers ;
4 - permanent, alors que comme l’eau passant du liquide, à la glace à la vapeur, nous nous modifions constamment du moment de notre naissance à celui de notre mort ; et
5 – solide, alors que notre être est une collection d’éléments.
Sur ces premières impressions, notre conscience va se désaxer et réagir aux distorsions qu’elle a produites. Le fait de nous sentir défini d’un point de vue spatial engendre un sentiment de perte d’espace. En s’aggravant, cette impression conduira à nous sentir écrasé et accablé dans un monde menaçant, avec au final une réaction dépressive. Enfermés sur nous-même, nous ne pouvons plus donner d’amour, nous ne pouvons plus nous préoccuper d’autrui, nous avons perdu toute intelligence à nous projeter dans une autre situation. Ce blocage se manifestera par une forte colère, contre nous même puis contre le monde entier. Pourtant, le premier principe du Reiki enseigne « aujourd’hui, juste aujourd’hui, pas de colère ».
Le fait de nous sentir continu, comme un souffle sans fin, engendre une certaine sécurité abusive, source de paresse. S’en suit un ralentissement dans le rythme de nos décisions. Comme la Terre continue à tourner sans nous, cet immobilisme produitra à un moment ou un autre une prise de conscience. Cet événement donne une base à un sentiment de vulnérabilité, à des pensées anxieuses pouvant aller jusqu’à la paranoïa. Dès lors, notre mental s’embarque dans une analyse excessive de l’environnement dans le but de nous sécuriser. Mais cette stratégie est vouée à l’échec. Nous devenons de moins en moins confiant, empli de craintes de toutes sortes. Pourtant, le second principe du Reiki enseigne « aujourd’hui, juste aujourd’hui, pas de soucis ».
Le fait de nous sentir séparé d’autrui justifie un certain manque de chaleur envers ceux qui ne nous conviennent pas. Ils sont ainsi à nos yeux lorsque nous ne parvenons pas à nous mettre à leur place ; ce qui ne manque pas de les rendre parfois menaçants. L’échange naturel entre individus s’en trouve déséquilibré et nous nous enfermons dans une impression que personne ne nous comprend, que nous sommes seul. Pour nous sécuriser, nous nous attachons à nos biens, à nos créations psychiques et nous perdons toute compassion. Difficile alors d’éprouver de la gratitude d’être en vie que nous devrions ressentir en considérant le sacrifice en nombre des plantes et des animaux qui nous nourrissent. Pourtant, le troisième principe du Reiki enseigne « aujourd’hui, juste aujourd’hui, je serai dans la gratitude pour tout ce que la vie m’offre ».
Le fait de nous croire permanent, alors que toutes les cellules de notre corps actuel auront été remplacées en moins de sept ans, engendre une certaine opacité entre la réalité, en reformulation constante, et nous. Nous sommes tiraillé entre passé et futur ; plus très présent à la situation actuelle. Il peut en résulter un certain sentiment d’impuissance à gérer le quotidien : nous errons ressassant nos souvenirs, perdu dans nos rêves. Puis ensuite viennent diverses peurs, une fois le retour au réel opéré. Nous tentons de compenser le temps perdu par plus de la témérité, voire de l’agressivité envers autrui. Perdant à notre tour toute clarté de ce qu’il convient de faire, résultat de notre propre opacité à nous-même, nous en venons à concevoir des plans pas très honnêtes de gagner notre vie ou tout du moins relevant de la facilité (jeux de hasard, perte de tout scrupule). Pourtant, le quatrième principe du Reiki enseigne « aujourd’hui, juste aujourd’hui, je travaillerai avec honnêteté ».
Le fait de nous sentir solide engendre une certaine dureté envers autrui. Nous nous affirmons en tant qu’ego et exigeons des rapports adultes, sans place pour la compassion, la tendresse et la joie. Autrui devient insignifiant, ou alors, c’est à nous-même que nous n’accordons plus rien. Toute notre activité est orientée vers la recherche de pouvoir et de solidité … mais le seul pouvoir est celui que l’on peut exercer sur soi. Le monde est impermanent, il nous échappe sans cesse. Les empires s’écroulent tous un jour et ne laissent qu’un océan de souffrances derrière eux. Nous en devenons indifférent au monde, à nous-même, alors que l’équanimité aurait pu nous apporter une certaine flexibilité, facteur de joie, et une compassion sans faille pour autrui. Pourtant, le cinquième et dernier principe du Reiki enseigne « aujourd’hui, juste aujourd’hui, je serai bon avec quiconque ».
Cette conception du moi selon le Bouddhisme a certainement inspiré Mikao Usui et son ami Meiji dans la formulation des Cinq Principes du Reiki. La stèle de Saihoji indique :
« Avec le recul, le Reiho ne proposait pas seulement de soigner les maladies, mais aussi de travailler sur la conscience en prenant pour base le corps. Ainsi, Mikao Usui espérait que les gens puissent expérimenter le bonheur de vivre. Lorsque les étudiants commençaient le Reiki, on leur enseignait en premier le code de conduite formulé par l'empereur Meiji. On le répétait matin et soir sous la forme d'une chansonnette, qui nous permettait de garder en tête les cinq principes suivants :
1. nous disons, aujourd'hui pas de colère ;
2. nous disons, aujourd'hui pas de souci ;
3. nous disons, aujourd'hui de la gratitude ;
4. nous disons, aujourd'hui travaillons avec honnêteté ;
5. nous disons, aujourd'hui soyons bons envers tous ».
On retrouve dans cette formule un résumé des considérations portées plus haut sur les éléments composant notre moi et la manière dont ils se distordent pour produire la maladie mentale et la souffrance qui en résulte. Les Cinq Principes du Reiki apparaissent, à cette lumière doctrinale, comme un moyen, en apparence naïf, de neutraliser ces distorsions élémentales et de manifester une conscience dotée des cinq qualités prêtées aux Bouddhas transcendantaux: une intelligence omniprésente, une confiance inébranlable, une compassion sans limite, une clarté absolue et une équanimité sans faille.
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyVen 4 Jan 2008 - 19:39

Bonne lecture, lol
Vous voulez travailler sur ce thème au printemps : le moi, le destin et le karma : dans le Bouddhisme, apports dans le Reiki ?
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Ambre

Ambre


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Lion Tigre Nombre de messages : 23
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptySam 5 Jan 2008 - 13:16

et bien dis donc ,merci de ce partage Pascal!
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Johnyse
Pratiquante de l'Ecole Usui Reiki Do
Johnyse


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Gémeaux Cheval Nombre de messages : 246
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MessageSujet: KARMA   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptySam 5 Jan 2008 - 18:12

Très intéressant comme sujet! Moi je dis oui!
Merci Pascal.
MJJ
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lisoune




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Bélier Singe Nombre de messages : 16
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MessageSujet: Re: Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort?   Que pensez vous de N.D Walsch? Et la mort? EmptyMer 23 Jan 2008 - 11:53

très intéressant et enrichissant. Merci Pascal, et je suis partante pour le thème à travailler au printemps...
En attendant j'ai beaucoup de lecture, car je n'ai pas lu tous tes posts, mais le début me fait bien écho, et me réconcilie avec ce que je pense profondément.
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