Neutralité en soin

Bonjour à tous,

Comment être sur que l'on est bien neutre pendant un soin Reiki ?

Comment être sur que l'on ne mêle pas ses propres intentions à l'énergie canalisée ?

On a beau se dire qu'on est neutre, se mettre dans telle ou telle condition, être initié comme si ou comme ça, n'y a-t-il pas toujours un peu (trop) de nous dans ce que nous donnons ???

Ca me semble être un débat primordial... et en ce moment je suis directement concerné !

Bien à vous,



Gaëtan

je me risque a une reponse.....

Il est clair "qu'être neutre" et ne rien attendre pour "canaliser" est la meilleur attitude, cependant pour l'immence majorité des gens, comment ne penser à rien?
Déja que les plus grands Lama avouent qu'il faut presque une vie pour arriver à faire le vide en méditation, alors un petit pratiquant reiki...je te laisse juge.
Certain disent que "l'intention" est primordiale, avoir l'intention du meilleur pour le patient puis canaliser...et pour rester neutre, pour que ton esprit soit bien centré, les symboles ou les tjt ont un rôle utile.
Pendant que tu est concentré sur un symbole ou des positions des mains alors tu ne pense pas à "autre chose"...
Je pense que cette position est surement une des "moins mauvaises" car cela donne une explication simple, rassurante et fonctionnelle du reiki.

Le seul bémol à mon avi réside en "l'intention" justement, car c'est d'une certaine facon une notion culpabilisante pour le débutant et si l'intention dite "pure" suffisait à donner du reiki, alors que de miracles nous devrions constater si l'on considere les millions de priéres, souhaits et autres pensés qui sont dispensés de bonne fois par des milliers de pélerins de part le monde.
Donc moi je crois qu'il faut s'ouvrir et "s'oublier" le plus possible avant de canaliser, chacun aura sa technique pour cela (allumer une bougie, un encens, faire une courte priére, ect...) puis effectivement utiliser symbole ou autre moeyns pour rester centrer et surtout ne rien attendre de particulier.
D'ailleurs à mon avis, il est même nocif d'en savoir trop sur la maladie du patient, c'est prendre le risque de "compatir" et de ne plus etre neutre (c'est aussi ce faire passer pour ce que l'on est pas, c'esta dire un docteur)

voila quelques reflexions
salut

Cher Hibou,

Je trouve tes commentaires intéressants mais je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis : "D'ailleurs à mon avis, il est même nocif d'en savoir trop sur la maladie du patient, c'est prendre le risque de "compatir" et de ne plus etre neutre (c'est aussi ce faire passer pour ce que l'on est pas, c'esta dire un docteur)"

Tout d'abord, Etre neutre ne veut pas dire être dénué de compassion. Les psychologues parlent de "neutralité bienveillante".
La compassion ne doit pas être confondue avec la pitié. Elle permet l'unité entre le soignant et le patient, ce qui est très utile lorsque l'on soigne.

Deuxièmement il me semble que l'ignorance n'est pas bonne conseillère ! Lorsque tu connais la pathologie du patient, tu peux travailler avec lui sur les causes et les racines de la pathologie et être beaucoup plus efficace.

ET troisièmement, bien sûr le pratiquant de reiki n'est pas docteur (enfin parfois il l'est ...) mais ne se positionne-t-il pas en tant que guérisseur, c'est-à dire en personne qui accompagne le patient dans son auto-guérison ?
amicalement

Merci sophie pour tes remarques (sur les miennes)....

Il est pas facile d'ennoncer un point de vue et de lui donner toute les nuances que l'on voudrais dans une simple reponse sur des sujets aussi complexes et passionant.
Je suis interressé pour continuer à argumenter sur ce sujet et completer mon propos (ou le relativiser).

a ce sujet la :

Code:

e trouve tes commentaires intéressants mais je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis : "D'ailleurs à mon avis, il est même nocif d'en savoir trop sur la maladie du patient, c'est prendre le risque de "compatir" et de ne plus etre neutre (c'est aussi ce faire passer pour ce que l'on est pas, c'esta dire un docteur)"

Tu as raison, ma reponse est un peu rapide, mais je m'adresse la a un débutant (dans ma tête) et j'ai remarqué que bien souvent, voulant bien faire, le débutant cherches a absolument comprendre la maladie, les traitements etc etc du malade. Alors la tendance est grande à compatir et finalement à avoir du mal à rester "neutre".

Je suis absolument d'accord avec toi au sujet de la compassion, mais justement le débutant aura (a mon avis) souvent plus de mal a ne pas entrer en pitié...

autre sujet :

Code:

Deuxièmement il me semble que l'ignorance n'est pas bonne conseillère ! Lorsque tu connais la pathologie du patient, tu peux travailler avec lui sur les causes et les racines de la pathologie et être beaucoup plus efficace.

La, chère Sophie, je comprend ce que tu veux dire, mais pour être un peu pointilleux (lol) je dirais que je ne suis pas d'accord avec toi.
Premièrement : tu peux donner un soin reiki sans connaitre du tout la maladie à traiter et être absolumement efficasse. Pour ce qui est d'un travail sur les éffets en tout cas.
deuxièmement : travailler sur les causes n'implique pas de connaitre absolument la maladie au sens pointu du terme, nous en savons toujours assez (le patient a toujours besoin de parler de toute facon) pour effectivement l'inciter à revenir sur la période de sa vie ou cette maladie est apparue.
Et puis travailler sur les causes c'est quoi? est ce le reiki qui doit le faire? le patient? le guerisseur? hum hum pas si simple....

Pour finir sur le role de guerisseur, j'aime ta définition de celui qui acompagne le patient dans son auto-guerison.
Mais reconnait que si tu lis un peu les forums sur le reiki ou les médecines alternatives il y a vraiment des rigolots qui affirmes des hypothéses fumeuses sur le cas de leur patients sans imaginer les éffets que cela peut entrainer chez des personnes un peu fragiles.
Globalement je me méfie d'une pratique reiki qui travaillerais l'avenir, le passé, le moteur de la voiture et l'augmentation en fin de mois au travail...

bises