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 LE REIKI DANS LE CHRISTIANISME (POUR ISABELLE)

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MessageSujet: LE REIKI DANS LE CHRISTIANISME (POUR ISABELLE)   LE REIKI DANS LE CHRISTIANISME (POUR ISABELLE) EmptyJeu 28 Juin 2007 - 22:43

avertissement : les photos et les noms en arabe et en hébreu apparaissent comme des ???? ci-dessous. texte compklet avec photo sur demande. si c'est trop compliqué à lire, je peux le refaire plus simple au retour de vacances. bises à tous.

Les initiations mariales.

Une des affirmations de René Guénon, les plus volontiers reprises, serait que toutes les religions ne représentent que la forme « exotérique », adaptée aux conditions locales, d’un noyau métaphysique immuable et universel appelé « ésotérisme ». Ce substrat unique, plus intellectuel, ne serait accessible qu’aux seuls initiés, la religion populaire permettant alors de préserver le réseau de symboles dans les arts de sacralisation et dans les contes. En d’autres termes, pour le reconduire à la vérité cachée, le peuple n’aurait besoin que d’une sorte de livre élémentaire fait d’images, de gestes et d’un « catéchisme » minimal ; à l’Empereur et aux initiés seuls conviendrait la contemplation directe des principes ; tandis que chaque caste en ferait l’expérience selon ses préoccupations contingentes : science, administration et production économique. On retrouve ici la notion d’ « œuvre » de la maçonnerie et les principes de base de l’initiation mariale.

Dans ce cadre ésotérique, il est donc possible d’opérer des liens entre les traditions sans être accusé de syncrétisme. Nous allons donc donner quelques clefs pour les pratiquants de Reiki qui sont chrétiens, nous l’avions fait par ailleurs en 1997 pour les Musulmans à partir de la Sourate XVIII du Coran.

Le symbolisme de la crêche chrétienne.

Selon l’Abbé Henri Stéphane, un prêtre lorrain « disciple » de René Guénon et qui fut sanctionné par l’institution romaine pour avoir « fait de la métaphysique », le mystère de la nativité chrétienne révèle au travers de sa structure symbolique le contenu de ce que nous appelons Reiki ; c’est dire l’initiation mariale chrétienne.

Il écrit dans son « Introduction à l’ésotérisme chrétien » :
« Le mystère de la Nativité comporte un double aspect : la naissance du Verbe dans le monde (point de vue macrocosmique) et la naissance du Verbe dans l'âme (point de vue microcosmique). Il est peut-être difficile de représenter ces deux points de vue à la fois, et certaines figurations se référeront plutôt à un aspect qu'à l'autre. Mais, dans les deux aspects, l'Enfant-Jésus doit occuper une situation centrale ; il doit être aussi petit que possible pour figurer « le Royaume des Cieux semblable à un grain de sénevé » (Mat. XlII, 31-32). La Vierge doit occuper également une situation centrale, mais à l'arrière-plan ; elle ne doit en aucun cas occuper une position symétrique de celle de saint Joseph, qui n'est pas le véritable père de l'Enfant-Jésus ; elle ne doit pas, contrairement à la plupart des figurations vulgaires, avoir une attitude de prière ou d'adoration au même titre que les autres personnages. Il lui faut être dans la fonction de Virgo genitrix (matrice), ce qui suppose qu'elle est située, comme nous l'avons dit, en arrière du Christ, mais, dans la même situation « axiale », qui signifie qu'elle est (tout) à la fois « Mère de Dieu » et « Épouse du Saint-Esprit ». Son attitude doit être hiératique, parfaitement impassible, ce qui symbolise sa virginité, son immaculée conception, sa parfaite soumission ou «passivité » à l'égard de l'Esprit-Saint1 ».


Dernière édition par le Ven 29 Juin 2007 - 8:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: LE REIKI DANS LE CHRISTIANISME (POUR ISABELLE)   LE REIKI DANS LE CHRISTIANISME (POUR ISABELLE) EmptyJeu 28 Juin 2007 - 22:43

Nous avons dit que les forces en action dans l’univers (macrocosme) et dans le corps (microcosme) étaient les mêmes et que les règles de leur circulation étaient identiques, les astres servant d’index. Que cette force porte le nom de « Ki » comme dans le Reiki, de « Tchi » en Chine, de « Ka » en Egypte antique, de « Pneuma » chez les Grecs ou de « Spiritus » chez les premiers Chrétiens : c’est la même force qui est visée. Que l’on parle de Matrice et de Vajra comme dans le Shingon, d’Isis et d’Osiris chez les Egyptiens, ou de la Vierge et du Christ comme dans les Christianismes grec ou romain : ce sont les mêmes archétypes universels qui sont donc visés. Comment d’ailleurs imaginer que les peuples aient eu des préoccupations différentes au cours de l’histoire que celles de l’enseignement scientifique, de l’administration et de la production économique ? Comment ne pas imaginer qu’ils ont trouvé universellement la réponse dans l’environnement et en eux ?

Cette prise de position est très choquante pour un théologien mais nullement d’un point de vue métaphysique, qui vise justement à sortir de l’enfermement propre à telle ou telle tradition religieuse pour universaliser le message. Mettre en évidence les liens entre la doctrine impériale du Japon et celle de l’Europe, celte (dont gréco-latine) et judéo-chrétienne, peut s’avérer judicieux pour le pratiquant ne souhaitant pas considérer le Reiki au travers de la religion bouddhique mais des symboles occidentaux, plus accessibles à sa mentalité.

Tout ce qui concerne le cosmos et ses deux mandalas, dans le Shingon et plus généralement au travers des diverses traditions orientales que nous avons présentées, s’applique au point de vue microcosmique du Chrétien ; c’est à dire de la naissance du « Verbe » dans « l’âme ». L’âme est le psychisme, avec son aspect subtil des plexus énergétiques, et peut être vue comme une matrice (une femme) où les influx spirituels vont prendre place en se substituant à l’impact subtil de nos ratiocinations et de nos pensées habituelles. Le Verbe, identifié au Christ, est alors une sorte de sémence spirituelle, de foutre. Or, le Verbe, dans le contexte biblique, est le son / la vibration à partir de laquelle Dieu crée le monde : « Fiat Lux », « Que la lumière soit ! ».

La Vierge représente donc le psychisme rendu vierge par l’ascèse, l’âme en état de catharsis, apte à recevoir la grâce de la révélation divine. Le récipiendaire d’une initiation mariale doit donc rendre son âme passive, en s’identifiant à la Vierge pour réaliser ses perfections en tant que matrice. On pourrait objecter que la Vierge se présente habituellement comme mère et archétype matriarcal de la Terre ; donc d’un point de vue actif. Nous avons donc ici une inversion de paradigme qui est le propre de l’aristocratie dans le système synarchique d’organisation de la collectivité. En effet, le pouvoir administratif est passif face à l’autorité spirituelle, dont il reçoit les injonctions ; tandis qu’il est actif face au pouvoir économique, qu’il contrôle et sanctionne. Il est donc logique de retrouver ce double aspect actif/passif dans cette initiation destinée aux nobles exclusivement, qu’est l’initation mariale.

D’un point de vue passif et en termes chrétiens, l'âme doit donc s'identifier à la « Vierge Marie » en réalisant les perfections mariales, afin que puisse s'y incarner le Verbe divin, comme dans le sein virginal de la jeune juive, épouse de l'Esprit Saint et réceptrice des influx spirituels de l’ange lunaire Gabriel5. La matrice est donc fécondée par la lumière, mais ici selon la force en action dans l’univers et non selon le psychisme propre à chacun.

D'un point de vue actif, l’âme purifiée et fécondée par l’Esprit-saint s'identifie à la Vierge Mère, co-créatrice du monde. L’âme (le psychisme) devient dès lors une force de fécondation. L’homme collabore à l’activité de création de Dieu, selon les règles établies par le créateur. En accusation de se croire au-dessus des lois de la cité, Jésus s’écrira « Mon père et moi, nous sommes uns et un seul ». Il sera condamné à une passion inversée sur la croix : recevoir en lui le pêché de sa collectivité. Sa passivité est offerte aux forces des ténèbres, dont il sort victorieux au jour de la Résurection pour assister Dieu sur son trône céleste de créateur.

On retrouve dans ces deux aspects, actif et passif, de la Vierge, les buts de l’initiation au Reikiki et ses quatre étapes : percevoir les forces de l’univers et leurs règles (phase de passion) ; maîtriser cette force en soi pour la mettre en œuvre dans le monde (phase d’action).

Le premier aspect se réfère à la Communion de l'âme pieuse et immaculée, recevant le Christ ; le second, à l’Invocation du Nom de Jésus où l'âme profère le Verbe comme la Vierge enfante le Christ, sous l’action de l’Esprit-Saint, générateur suprême.

On retrouve cette symbolique dans la crypte de l’abbatiale Saint Gilles du Gard où, à la croisée de la voûte sous laquelle se pratiquait l’initiation mariale des chevaliers français, est figuré un Christ souriant (ci-dessous). La fréquence microvibratoire du lieu est particulièrement élevée ; il s’agit d’ailleurs d’un lieu de culte fréquenté depuis le néolithique, selon l’historienne Mme Magelone, aujourd’hui décédée et que nous avions interrogée sur la question, antenne de Bovis en main.



Un gisant abrite les reliques de Saint Gilles, un ermite chértien né à Athènes aux environs de l'an 700. Il vécut principalement en Provence. Fêté le 1er septembre, il est représenté avec une biche, car selon une légende du Xème siècle, une biche, poursuivie par des chasseurs, se réfugia dans sa grotte et vint se coucher à ses pieds. Sur son tombeau, fut construite l’abbaye de Saint-Gilles-du-Gard, alors port de mer, étape de pèlerinage sur le chemin de Rome et de Compostelle. Patron des estropiés, on l’invoque contre le cancer, la stérilité des femmes et les maladies psychiques. La vie de cet abbé bénédictin relève cependant très peu de la connaissance historique.

L’abbatiale de Saint-Gilles est une des étapes les plus importantes du chemin de Compostelle (ci-dessous à gauche), dessiné par une projection de la Voie Lactée (ci-dessous à droite) selon le propos attribué au roi français St Louis. Le passage du Rhône tenait lieu de rite initiatique et trois sanctuaires constituaient un triangle religieux singulier en Camargue : l’abbatiale St Tromphîmes d’Arles (plus bas à gauche), la crypte des Saintes-Maries de la mer (plus bas au centre) et celle de Saint-Gilles.





Le site d’Arles présente un fronton imageant le destin de l’âme, tiraillée entre les ténèbres infernales et le paradis des Patriarches et des Saints. Les Saintes-Maries de la mer sont un lieu de culte de la Vierge noire. Selon l’Église catholique actuelle, il n’existe aucun fondement théologique à la couleur de ces Vierges, malgré l'inscription sur certaines d’un vers du Cantique des cantiques (1:5) : « Filles de Jérusalem ! Je suis noire, mais belle ». Des rapprochements ont été faits avec les déesses des anciens cultes polythéistes d'Europe occidentale que la romanisation suivie de la christianisation avaient fait disparaître, en particulier les déesses-mères, confortés par la présence de sanctuaires dédiés à la « Mère de Dieu » sur les lieux d’anciens cultes païens (Cybèle, Diane, etc). On a remarqué la ressemblance entre la Vierge à l’enfant et les représentations d’Isis portant Horus, datant de l’Égypte ptolémaïque. Des psychologues, comme Gustafson et Begg, pensent y avoir reconnu un archétype maternel, ou bien un aspect chtonien et psychopompe. En pays d’Arles, à côté de la Vierge Mère, est honorée Sainte Sarah (ci-dessous à droite), patronne des nomades Rroms, Tziganes et des Gîtans, sous le nom de « Sara-kali » (un terme sanscrit puisque ce peuple est originaire du Nord de l’Inde et a transité, lui-aussi, par l’Egypte).



Le site des Saintes-Marie, en bord de mer, a un corollaire en montagne : celui de la grotte du pèlerinage de la Sainte-Beaume, entre Aix-en-Provence et Marseille, sensé accueillir le corps de sainte Marie-Magdeleine, la compagne de Jésus. Tous ces aspects entrent dans le cadre du mythe mérovingien, par lequel les rois de France se posent comme des héritiers directs des rois juifs.

Mais revenons à la crêche, autre crypte, où interviennent encore trois personnages : Joseph, le bœuf et l’âne. Joseph est le père matériel ; on peut l’identifier au maître spirituel qui transmet la force de vie au disciple, mais n’en est pas lui-même le générateur. Il est un simple médiateur des influx subtils du cosmos ; son rôle est de rendre ses disciples ouverts à l’incorporation des influx par une préparation adéquate. Ainsi, Joseph enseigne Jésus qui, lors de la Pâques au temple de Jérusalem, surprend les docteurs de la Loi par sa connaissance des Ecritures.

Le bœuf est le taureau émasculé, rendu adéquat au port du joug et à la traite de la charrue ; tout comme Joseph dont le sang de bœuf colore la robe et qui nourrit un enfant dont il n’est pas le père biologique. Or, dans le Bouddhisme, le Taureau est associé, dans le cercle des causes de la souffrance, au désir. Emasculé, le bœuf représente le désir spirituel, détourné de la convoitise et de la préoccupation du devenir. On retrouve ici nos considérations sur le symbole HSZSN du Reiki. Dans la crêche, le bœuf est une sorte de gardien de sanctuaire, à l’image des eunuques gardant le harem impérial antique. L’âne est alors le profane, obsédé par le désir charnel insaciable, incapable de soumettre son psychisme à la discipline initiatique et qui n’est concerné que par les aspects les plus extérieurs et formels de la religion.

Ceci est susceptible d’une transposition dans l'ordre macrocosmique, où le bœuf et l'âne représentent respectivement le monde céleste et le monde infernal ; ou les états supérieurs et les états inférieurs de l’être, les vertus transcendantes et les perversités psychiques. On peut alors se demander pourquoi l’âne est autorisé à figurer à la naissance du Verbe, tant dans le monde que dans l’âme. L’explication théologique se trouve indiquée dans l'Épître aux Philippiens (Il, 10) où saint Paul déclare : « ... afin qu'au Nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et dans les enfers ... ». Cette affirmation se réfère aussi bien à la naissance du Christ dans le monde : le monde pêcheur reçoit le Verbe incarné, ce qui justifie l'invocation du Nom de Jésus comme pouvoir d’exorcisme.

Pour tous ces motifs, saint Joseph doit figurer à côté de la Vierge, mais non dans l'axe indiqué précédemment, et, puisqu'il est le symbole du maître invisible, dans une attitude purement passive, de manière à ne pas faire obstacle à l'action de l'Esprit. Le bœuf et l'âne doivent se tenir à droite et à gauche (côté sinistre) de l'Enfant-Jésus.

Il reste à décrire les symboles des rois-mages et des bergers. Les trois hommes représentent la mentalité de l’homo magus des trois races (un jaune, un noir et un blanc). Ils incarnent les trois corps sociaux du système synarchique : l’autorité sacerdotale, le pouvoir royal et l’action économique. Le premier mage représente le pouvoir sacerdotal : il offre l'encens et salue le Christ comme « Prêtre ». Le deuxième roi représente le pouvoir royal : il offre au Christ l'or et le salue comme « Roi ». Enfin, le troisième représente la force de production : il offre la myrrhe (le baume d'incorruptibilité) et salue le Christ comme « Prophète » ; c’est à dire comme Empereur. On retrouve ici les les trois fonctions traditionnelles de « pontifex », « rex » et « imperator », acceptées par la force économique comme cadre contraignant et dont nous avons déjà eu l’occasion de parler.

En ouverture du chapitre IV de l’ouvrage « le Roi du Monde » consacré aux « Trois fonctions suprêmes » décrites ci-dessus, René Guénon note que :
« Suivant Saint-Yves (d’Alveydre, le propriétaire de l’archéomètre), le chef suprême de l’Agarttha porte le titre Brahâtmâ (il serait plus exact d’écrire Brahmâtmâ) « support des âmes dans l’Esprit de Dieu » ; ses deux assesseurs sont le Mahâtmâ, « représentant de l’Ame universelle » et le Mahânga « symbole de toute l’organisation matérielle du cosmos » : c’est la division hiérarchique que les doctrines occidentales représentent par le ternaire « esprit, âme, corps » et qui est appliquée ici selon l’analogie constitutive du Macrocosme et du Microcosme. Il importe de remarquer que ces termes, en sanscrit, désignent proprement des principes, et qu’ils ne peuvent être appliqués à des êtres humains qu’en tant que ceux-ci représentent ces mêmes principes, de sorte que, même dans ce cas, ils sont attachés essentiellement à des fonctions et non à des individualités2 ».

La fonction des Rois mages a donc un caractère social qui les distingue diamétralement de la « plèbe des étrangers et des petits », représentée par les bergers. Dans la crêche, ils sont placés face à l’Enfant-Jésus, tandis que les bergers peuvent être disposés en demi-cercle autour des Rois mages.

Au final, la naissance du Verbe, ou la « renaissance spirituelle » du psychisme, doit s'accomplir dans la « nuit », sous l’action régulatrice de la Lune. C'est pourquoi elle a lieu dans la « grotte », à minuit, et au solstice d'hiver, date de Noël. On retrouve ici nos considérations sur le symbole CKR du Reiki et la divinité Fûgen du Shingon, associée au temps du Sagittaire. Rappelons que le signe astrologique est représenté en Occident par un centaure et que dans la mythologie gréco-latine, le centaure Chiron, fils de Chronos et d’une Océanide, se distinguait des autres centaures tant par son origine (ceux-ci étaient nés d'Ixion et d'une nuée) que par son caractère : à l'opposé des centaures, êtres frustes et cruels, Chiron était réputé pour sa sagesse et sa science. Artémis et Apollon lui avaient enseigné la chasse, la médecine, la musique et la divination. Versé dans la connaissance des plantes, il en avait retiré l'art de guérir. Il fut le maître d'Asclépios / Esculape.

Il est tout à fait intéressant, puisque nos considérations sur Fûgen nous ont conduit à suggérer un lien entre le symbole CKR du Reiki et la syllabe-germe sanscrite « Om » (synthèse des syllabes-germes des Bouddhas du Shingon, de « A » à « Hûm ») que ce son se retrouve, d’une façon assez étonnante, dans l’ancien symbolisme chrétien, où, parmi les signes qui servirent à représenter le Christ, on en rencontre un qui a été considéré plus tard comme une abréviation d’Ave Maria, le salut à la Vierge : « A. V. M. »
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MessageSujet: Re: LE REIKI DANS LE CHRISTIANISME (POUR ISABELLE)   LE REIKI DANS LE CHRISTIANISME (POUR ISABELLE) EmptyJeu 28 Juin 2007 - 22:44

Ce signe fut primitivement un équivalent de celui qui réunit les deux lettres extrêmes de l’alphabet grec, alpha et oméga, ou en hébreu, aleph et tav, pour signifier que le Verbe est le principe et la fin de toutes choses. En réalité, il est même plus complet, car il signifie le principe, le milieu et la fin ou le Ciel, l’homme et la Terre. Ce signe se décompose en effet en « A. V. M. », c’est-à-dire les trois lettres latines correspondant exactement aux trois éléments constitutifs du monosyllabe « Om » (la voyelle « O », en sanscrit, étant formée par l’union de « A » et de « U »).

Le rapprochement de la syllabe-germe « Aum » et de la « swastika » (la croix « gammée » en sens cosmique ou anti-cosmique et qui est un des attributs du Bouddha Ashuku), pris l’un et l’autre comme symboles du Christ, nous semble particulièrement significatif. La force cosmique est constituée, en effet, de deux courants contraires : l’éros et le tanatos des anciens Grecs, la force de création et de dissolution. L’initiation mariale pourrait donc constituer l’apprentissade par les nobles du maniement de la force de dissolution. Mise en œuvre de manière rituelle, elle a pour objet d’effacer tout obstacle à la force de vie. On retrouve ici le rôle judiciaire de l’aristocratie dans sa fonction de justice. Toutefois, cette fonction a un corollaire qui est « la main de grâce » avec laquelle, au sortir de leur sacre, les rois de France bénissaient la foule pour l’absoudre de tout pêché et marquer ainsi le commencement d’un nouveau cycle pour la collectivité.

La cathédrale où est couronné l’Empereur n’est somme tout qu’un remake de la grotte, une image utilisée depuis le néolithique. Son symbolisme se réfère à celui de la Caverne ou du Dôme (situé, dans nos églises, au-dessus du sanctuaire où s'accomplit le mystère de l’eucharistie, par lequel la galette et le « beurre de vigne » se transforment en chair et sang du Christ salvateur). La Caverne a une forme hémisphérique (proprement un quart de sphère) à l’image de la voûte céleste ; l'intérieur doit être sombre, éclairé seulement par l'Etoile, symbole de la lumière immuable, qu'on peut placer au sommet de la Caverne. Enfin la crèche où repose l'Enfant-Jésus peut avoir une forme hémisphérique, complémentaire de celle de la Caverne, ce qui symbolise les deux moitiés de « l'Œuf du Monde » ; œuf dont nous avons parlé à propos du Reikiki et du mythe shintô mais qui se retrouve dans tous les mythes cosmogoniques.

Le Reiki consisterait donc, en termes chrétiens, en un processus de renaissance spirituelle, où le psychisme est rendu vierge pour recevoir les dons de l’Esprit-saint.

Lorsque Madame Hawayo Takata, trop injustement critiquée de nos jours par les praticiens japonisants, a dû présenter le Reiki dans le milieu qui était le sien aux Etats-Unis (le pentecôtisme de l’après-guerre, devenu ensuite le new-age californien), elle a eu recours à une fable sur l’origine du Reiki qui apparaît, au regard de ce que nous avons écrit plus haut, comme extrêmement habile. Elle a décrit Mikao Usui comme un théologien catholique à la recherche du pouvoir de guérison par l’Esprit-saint décrit dans les Evangiles. Cette recherche ayant été initiée par la phrase :
« Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : par mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront en langues ; ils prendront des serpents dans leurs mains ; et, s’ils boivent quelques poisons mortels, ils n’en éprouveront aucun mal ; ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris ».

Rappelons que le Vierge Marie était de descendance davidienne ; c’est à dire qu’elle se rattachait à la famille impériale de la civilisation fondée par le roi David, à la suite du patriarche égyptien Moïse. Elle incarne donc l’impératrice, dans sa fonction de fécondatrice, à l’image de l’égytienne d’Isis. Le petit cousin de Jésus par sa mère (Elizabeth est la cousine de Marie), Jean-le-baptiste, incarne l’aristocratie terrienne déchue. Il préfigure le baptême, repris par Jésus, dont la fonction est l’effacement des pêchés. En lutte contre l’aristocratie marchande, figurée par le roi Hérode Antipas, Jean perd la tête à la demande de Salomé, belle-fille du monarque décadent. On retrouve d’ailleurs une autre Salomé, en antidote, sous la croix de la Passion du Christ, la mère d’apôtres de Jésus, dont la fête est fixée au 22 octobre et qui est présente dans la « barque des Vierges » représentée aux Saintes-Marie de la mer. Signalons qu’à cette date a lieu le rituel du « Daï » de feu à Kurama-yama.

En Europe, Salomé a donné lieu à un culte spécial lié aux « plantes d’immortalité ». Appelée aussi Marie-Salomé ou Salomé-la-Myrophore (du grec muron, « parfum liquide » et du verbe phoreo, « porter » : « celle qui porte du parfum liquide »), elle fut l’une des femmes qui accompagnèrent le Christ jusqu’à la croix avec St Jean l’évangéliste. Sainte Marie-Madeleine (la sœur du lépreux ressuscité Lazare, la prostituée qui versa un parfum de grand prix sur les pieds de Jésus), sainte Jeanne et sainte Marie-de-Salomé, sont ces femmes qui portèrent de tels parfums liquides dans des fioles, des pots d’onguent ou des burettes pour embaumer et oindre le corps du Christ au tombeau le matin de Pâques.
Les parfums étaient dans l’Antiquité tenus comme équivalents de nos glandes endocrinnes modernes, avec leurs hormones et féromones, ces molécules messagères produites par le système endocrinien en réponse à une stimulation et capables d'agir à très faible dose sur les états de conscience. On les retrouve dans le « saint-crème » de Reims, avec lequel était oint le roi de France. Une analyse scientifique ADN aurait révélé, sur des fragments remis au Général de Gaulle après qu’ils aient été récupérés à la révolution française, les traces de sperme d’un homme et des conservateurs. Cet A.D.N. est-il celui de St Rémy, qui aurait produit cette sécrétion lors d’un état de conscience extatique et qu’il aurait souhaité transmettre à autrui sous cette forme ? Il est vrai que cela peut choquer mais n’est pas du tout isolé dans la mentalité du moyen âge. Le sperme est vu comme le « Verbe » de chaque homme et on retrouve ici l’idée de l’âme, d’abord passive et soumise, qui se mue en un second temps en vecteur du pouvoir créateur de Dieu. D’ailleurs, au sortir du sacre, le roi pratiquait le « toucher des écrouelles », par lequel il guérissait les malades miraculeusement.
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MessageSujet: Re: LE REIKI DANS LE CHRISTIANISME (POUR ISABELLE)   LE REIKI DANS LE CHRISTIANISME (POUR ISABELLE) EmptyJeu 28 Juin 2007 - 22:44

Ecrouelles est le nom désuet d'une maladie d'origine tuberculeuse provoquant des fistules purulentes localisées sur les ganglions lymphatiques du cou (adénopathie). Le mot dérive du latin scrofa, truie, qui exprime l'aspect dégoûtant des symptômes. Il fait doublon avec scrofule. Dans beaucoup de pays, on accorde aux rois un pouvoir divin. Ainsi les souverains britanniques avaient le privilège de guérir l’épilepsie. Les rois d’Espagne délivraient les possédés. Les rois de Hongrie faisaient disparaître la jaunisse et les rois de Bourgogne éloignaient la peste. Les rois de France, pour leur part, avaient le don de guérir les écrouelles, maladie mortelle à l'époque. La capacité du roi à guérir les malades (miracle royal) est apparue au XIe siècle sous Philippe Ier. Robert II est le premier Capétien à toucher les malades atteints des écrouelles. Au XIIIe siècle, on admet que ce pouvoir découle directement du 8ème sacrement chrétien. Le lendemain de son sacre à Reims, le nouveau roi de France, suivi de sa cour, se rendait en pèlerinage sur le tombeau de saint Marcoult au prieuré de Corbeny situé sur le trajet à mi-chemin entre Reims et Laon, à l'extrémité est du Chemin des Dames. Depuis le haut Moyen Âge (de la chute de l'Empire romain à Charlemagne), on vénérait les reliques de ce saint qui prodiguait des guérisons aux malades atteints des écrouelles. Les rois de France, en se recueillant sur la tombe du saint homme, s’octroyaient ce pouvoir de guérison. Ce don était héréditaire : sur son lit de mort, le roi devait remettre à son fils le secret de la formule capable de guérir cette maladie. Lors de la cérémonie du toucher des écrouelles, le roi thaumaturge prononçait traditionnellement la phrase : « Le roi te touche, Dieu te guérit ». Ce pouvoir confirmait le droit divin dont procédait la charge du monarque. C'est Louis X le Hutin, qui fut le premier souverain à se rendre à ce pèlerinage après son sacre le dimanche 3 août 1315. Ce rite fut suivi jusqu’en 1825.

La symbolique des Vierges nous place donc au cœur de la société synarchique, avec ses trois fonctions coiffées par l’Empereur, et face à des interrogations sur les mécanismes que la science décrit dans la psycho-neuro-immuno-endocrinologie, une discipline nouvelle qui a mis en évidence l’existence de centres subtils d’énergie (les « çakra » de l’Inde ou « Tan t’ien », « Tanden » de Chine et du Japon) dans les principaux plexus du corps humain. L’initiation mariale serait donc en rapport avec la régénération de l’être sous l’influence de modifications hormonales. On retrouve cette même préoccupation dans le Shingon et le Reikiki de transformer l’homme en une matrice pour féconder sa conscience d’informations venues de la nature et non de ses ratiocinations, de sa culture (son acquis) et de son hérédité (son inné). Plus généralement, les initiations chrétiennes, dont la franc-maçonnerie très indirectement et le Compagnonage sont des vestiges, permettaient le passage du « néophyte » (l’adepte était considéré comme une « nouvelle plante », le système nerveux et subtil étant vu sous une allégorie végétale et florale) au « nouvel Adam ».

René Guénon présentait cette vue dans le chapitre « De la régularité ?initiatique » de son ouvrage « Aperçus sur l'Initiation » :
« Des investigations que nous avons dû faire à ce sujet, en un temps déjà lointain, nous ont conduit à une conclusion formelle et indubitable que nous devons exprimer ici nettement, sans nous préoccuper des fureurs qu'elle peut risquer de susciter de divers côtés : si l'on met à part le cas de la survivance possible de quelques rares groupements d'hermétisme chrétien du moyen âge, d'ailleurs extrêmement restreints en tout état de cause, c'est un fait que, de toutes les organisations à prétentions initiatiques qui sont répandues actuellement dans le monde occidental (nda. dans les années 1930), il n'en est que deux qui, si déchues qu'elles soient l'une et l'autre par suite de l'ignorance et de l'incompréhension de l'immense majorité de leurs membres, peuvent revendiquer une origine traditionnelle authentique et une transmission initiatique réelle ; ces deux organisations, qui d'ailleurs, à vrai dire, n'en furent primitivement qu'une seule, bien qu'à branches multiples, sont le Compagnonnage et la Maçonnerie. Tout le reste n'est que fantaisie ou charlatanisme, même? quand il ne sert pas à dissimuler quelque chose de pire ; et, dans cet ordre d'idées, il n'est pas ?d'invention si absurde ou si extravagante qu'elle n'ait à notre époque quelque chance de réussir? et d'être prise au sérieux, depuis les rêveries occultistes sur les « initiations en astral » jusqu'au système américain, d'intentions surtout « commerciales », des prétendues « initiations par ?correspondance5 » ! ».?

N’est-ce pas là justement tout le contraire de ces rêveries et de ce charlatanisme que l’expérience décrite par Mikao Usui comme lui étant survenue sur le Mont Kurama et qui aurait suscité chez lui un pouvoir de guérison ; pouvoir qu’il a par la suite décidé de partager avec autrui et dont sa méthode Reiki est le véhicule privilégié. Que dire des liens entre Mikao Usui et l’Empereur du Japon, que d’affirmer une parfaite régularité initiatique du Reiki en tant que chaîne de transmission ?

Il n’y a donc aucun obstacle théologique et pratique, sauf sectaire, à ce qu’une personne authentiquement chrétienne pratique le Reiki et qu’elle lui donne des explications dans le cadre de sa propre tradition. Toutefois, et le Reiki du new-age l’a démontré, encore faut-il que les aspects élémentaires du Catholicisme et de sa théologie soient compris. Et c’est loin d’être le cas à notre époque où, tout ce qui relève de la mentalité traditionnelle, et plus encore des initiations médiévales, a été totalement oublié, faute de candidat idoine. Plus qu’une dégénérescence de l’initiation, ne faut-il pas voir une décadence de la civilisation occidentale elle-même dont on peut prévoir que sa dynamique de plus en plus folle, et dans laquelle elle a entraîné le monde tout entier, ne manquera pas de subir le « jugement » à venir auquel elle est promise par diverses prophéties ?

Le but qui est le nôtre, en transposant les arcanes mises à jour par Mikao Usui, dans les contextes bouddhiste, shintô et chrétien, est donc surtout d’amener ceux qui en sont intellectuellement capables (c’est-à-dire peu atteints par les « doctrines modernes ») à se rattacher à la tradition pérenne à travers cette émanation de l’organisation initiatique extrême-orientale qu’est le Reiki ; et de là à intégrer et perpétuer la doctrine traditionnelle pour sauvegarder, tant que faire se peut, le dépôt originel, dont la société synarchique est le fruit, jusqu’à la fin de l’actuel cycle d’humanité.

Notre ouvrage concerne donc le même public que celui de René Guénon, pour qui le spiritualisme est dommageable en début de parcours et dont ce mentor écrivait :
« Il existe encore actuellement, même en Occident, des hommes qui, par leur constitution intérieure ne sont pas des hommes modernes, qui sont capables de comprendre ce qu’est essentiellement la tradition, et qui n’accepteront pas de considérer l’erreur profane comme un fait accompli et c’est à ceux-là que nous avons toujours entendu nous adresser exclusivement6 ».

Quant aux spiritualistes, qu’ils soient acteurs occultes du monde moderne dirigé en sous main par la secte manichéenne cachée derrière la haute finance, ou qu’ils soient les entrepreneurs du new age dont les premiers sont, somme toute, les réels « maîtres invisibles de l’astral » (selon les termes de ces derniers), nous assumons l’affirmation, plusieurs fois formulées au cours de notre étude, de leur incompétence en matière de Reiki, et plus généralement initiatique, et ce « sans nous préoccuper des fureurs qu'elle peut risquer de susciter de divers côtés7 ».


Notes.
1. Abbé Henri Stéphane, « Introduction à l’ésotérisme chrétien », France, Dervy, 1977.
2. René Guénon, « Le roi du monde », France, Editions Gallimard, 1927.
3. On retrouve ici les considérations de René Guénon dans « Symboles fondamentaux de la Science sacrée », en particulier, chap. XXX, « Le Cœur et la Caverne » ; chap. XXXII, « Le Cœur et l'Œuf du Monde » ; chap. XXXIII, « La Caverne et l'Oeuf du Monde » ; chap. XXXIX, « Le symbolisme du dôme ».
4. Gabriel (hébreu : « ??????????? », la « force de dieu ») de « gabar » (force) et « El » (Dieu). La signification de son nom est « personne robuste de Dieu ». En arabe, « ????? », « Djibril », est un ange (ou archange) cité dans l'Ancien Testament, puis dans le Nouveau Testament et le Coran. Il est donc connu par le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam. Dans l'Ancien Testament, il annonce une prophétie dans le livre de Daniel. Conformément à la signification de son nom, lorsqu'il se matérialise dans la Bible ou quand il apparaît dans une vision, son aspect est semblable à celui d'un homme robuste (Dan 8:15 ; Dan 12-7). Il est considéré comme la main gauche de dieu, saint Michel-archange étant la main droite. On retrouve ici les aspects lunaire et solaire de la lumière totale. Dans le Nouveau Testament, il annonce la naissance de Jésus. Dans l’Islam, c'est le même ange Gabriel qui révèle le Coran à Mahomet, qui annonce la naissance de Jésus à la Vierge Marie et qui annonce les prophéties de Daniel. On retrouve dans ce contexte divers aspects de la Lune que nous avons décrits à propos du symbole SHK du Reiki.
5. René Guénon, « Aperçus sur l’initiation », France, Editions Traditionnelles, 1946.
6. René Guénon, « Initiation et Réalisation spirituelle », France, Editions Traditionnelles, 1952, p.27.
7. René Guénon, « Aperçus sur l’initiation », France, Editions Traditionnelles, 1946.
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