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| LE REIKI DANS L'ISLAM | |
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+3Corinne Bouty helenel Annick 7 participants | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: LE REIKI DANS L'ISLAM Dim 12 Aoû 2007 - 21:31 | |
| Copyright Pascal Treffainguy, « La voie verdoyante du Khadir », 1996 – 2007.
Ce post est destiné à nos amis Reiki du Maghreb et à ceux, rares, qui sont intéressés par ce type de question.
La sourate XVIII tire son nom du verset 9 dans lequel apparaît ce mot : « Te rends-tu compte que les Gens de la Caverne et d’Ar-Raqîm constituaient une merveille d’entre Nos signes ? ».
Cette Sourate est révélée alors que le Mohamed, la paix sur Lui, réside à La Mecque entre la 5ème et la 9ème année de sa Prophétie. Les Musulmans sont alors confrontés à l’hostilité de la population. La ville ne constitue pas une civilisation ; c’est un agglomérat de grandes familles nomades, caravanières, qui occasionnellement lancent des razzias contre les autres caravansérails. Un des résultats de l’Islam sera, et en moins de 10 ans, de faire cesser cette pratique dans toute la péninsule arabique. Mais revenons au commencement.
Dans les premiers temps de la révélation du Coran, vers 610, le Prophète, qui a 40 ans, s’isole dans une grotte à Hira. Il obéit ainsi à une des traditions du nomadisme, d’essence chamanique où les chasseurs sont appelés à retrouver leur vitalité, épuisée par leur circumambulation, dans certains points clefs du géomagnétisme terrestre. Mohamed, lpsL, commence à transmettre des versets, dictés à Lui en arabe par le messager de la Lune, Gabriel, selon le mythe monothéiste ; c’est à dire l’influence de l’astre lunaire sur les liquides physiologiques.
Le fait est décrit par les Musulmans en termes traditionnels mais le changement opéré sur la constitution hormonale et subtile du Prophète, lpsL, par cette synchronisation sur les influx électromagnétique de la Lune, prend la forme d’un « dit », une dictée qui durera 23 ans. Ces Révélations ponctuent la mission du Prophète de mener un des derniers peuples moyen-orientaux à la sédentarité régulière. Il est le dernier.
Le processus avait commencé au néolithique pour gagner tout l’hémisphère nord, excepté l’Amérique du Nord où les conditions climatiques y ont fait obstacle. Le texte de ces révélations sera remanié après la mort du Prophète, lpsL, pour devenir le Coran.
A l’époque où la Sourate XVIII est révélée, les Musulmans sont confrontés à une forte hostilité des habitants de la Mecque, des nomades ayant pour lieu de rassemblement cultuel un petit temple où est enchâssé un météorite lunaire. Ce temple avait été détruit par des événements naturels, c’est Mohamed, lpsL, qui y avait replacé le gemme.
Pour autant, les vues du Prophète, lpsL, ne font pas l’unanimité à la Mecque. Des railleries ou moqueries, on passe à la persécution directe : brutalités physiques et pressions économiques poussent grand nombre de croyants à quitter la ville pour l’Abyssinie. Ceux qui restent autour du Prophète sont isolés et confinés dans un vallon appartenant à l’oncle de Mohamed, lpsL, Abû Tâlib, non-croyant. Grâce à son influence et celle de la femme du Prophète, Khadîjah, deux des grandes familles des Quraysh se rallient à l’Islam. Cela ne fait que différer le bannissement du Prophète et de ses compagnons. A la mort de ces deux soutiens, pendant la 10ème année de la Prophétie, les Musulmans doivent tous quitter la Mecque.
Le sujet de la Sourate XVIII montre qu’elle fut révélée lors du confinement dans le vallon. Que s’y passe t-il ? Le prophète tente t-il de réconforter les croyants et de les conforter dans la confiance en sa dynamique politico-religieuse par un conte mettant en scène trois mythes populaires de l’époque : les dormants d’Ephèse, la formation initiatique de Moïse et la réussite d’Alexandre-le-grand de fonder un empire ?
En effet, les dormants incarnent la résistance coûte que coûte des premiers Chrétiens à la persécution romaine. Moïse symbolise le nomade, qui conduit un peuple vers une nouvelle terre de sédentarisation. Alexandre incarne la réussite de ce processus : un vaste empire où l’adhésion philosophique transcende les intérêts individuels de races et de lieux.
Une autre piste est traditionnellement retenue pour expliquer cette Sourate. Elle aurait été révélée en réponse à trois questions par lesquelles les nomades polythéistes mecquois, en connivence avec des gens du Livre sectaires, auraient entrepris de confondre le Prophète.
Les questions auraient été les suivantes : - Qui furent les gens de la Caverne ou d’Ar-Râqim ? - Quelle est l’histoire authentique d’Al-Khadir, la version musulmane du Melchisédech des Judéo-chrétiens et qui, chez les monothéistes, symbolise la capacité à se sédentariser avec une religion et une aristocratie authentiques ? - Quelle est l’identité de Dhû Al-Qarnayn, c’est à dire Alexandre-le-grand, qui fonda un Empire entre les deux chaînes montagneuse des Alpes et de l’Himalaya et qui forment ainsi comme deux cornes (d’où le nom arabe, le « bi-cornu » pour Alexandre) ?
Melchisédech est un énigmatique personnage biblique qui apparaît très brièvement dans l’histoire d’Abraham, telle que la rapporte le livre de la Genèse au chapitre 14 versets 18 à 20. Son nom est symbolique (roi de justice) comme son titre de roi de Salem (paix). Revenant d’une campagne victorieuse, Abraham rencontre ce mystérieux personnage dont on ne sait rien de plus : Melchisédech, roi de Salem, apporta du pain et du vin ; il était prêtre du Dieu très haut. Il prononça cette bénédiction : « Béni soit Abraham par le Dieu très haut qui créa ciel et terre, et béni soit le Dieu Très Haut qui a livré tes ennemis entre tes mains. Et Abraham lui donna la dîme de tout ». Le nom de Melchisédech apparaît à nouveau dans le psaume 110 : « Le Seigneur l'a juré dans un serment irrévocable : Tu es Prêtre à jamais selon l'ordre du roi Melchisédech ».
L’épître aux Hébreux (7, 1-3) évoque à nouveau cette figure symbolique du Christ, « prêtre selon l'ordre de Melchisédech » et L'Église catholique lui fait référence dans la prière eucharistique : « Et comme il t'a plu d'accueillir les présents d'Abel le Juste, le sacrifice de notre père Abraham, et celui que t'offrit Melchisédech ton grand prêtre, en signe du sacrifice parfait, regarde cette offrande avec amour, et dans ta bienveillance, accepte-la ».
L'auteur franc-maçon Albert Mackey écrit que les maçons opératifs le révéraient comme un dieu. Il incarne la géométrie parfaite, fondée sur les mathématiques des planètes du système solaire et qui garantit qu’un civilisation est régulièrement établie.
Mine de rien et ils ne seront pas déçus de la réponse qui est cinglante, ses adversaires demandent au Prophète, lpsL, de préciser dans quel cadre il inscrit sa révélation : - la succession du Christ, c’est à dire l’influence spirituelle nomadisée du Temple de Jérusalem ; - la succession de Moïse, c’est à dire l’influence spirituelle nomadisée de la civilisation égyptienne ; - la succession d’Alexandre-le-grand, c’est à dire l’influence spirituelle nomadisée de la civilisation grecque.
Somme toute, il est demandé à Mohamed de préciser s’il est le transmetteur des influences spirituelles chrétiennes, juives ou grecques.
Les Catholiques et Orthodoxes sont probablement méconnus des Mecquois, nous verrons donc plus loi l’identité d’Ar-Râqim dont les dormants de la Caverne sont les « gens ». Moïse, comme juif, symbolise la réprobation, il n’est pas apte à devenir Empereur et finira sa vie dans le désert. C’est Josué qui sera le fondateur de la nouvelle civilisation de la Terre promise. Alexandre incarne l’égarement, traditionnellement dans l’Islam l’attribut des Chrétiens. Il a su l’empêcher en établissant un mur entre l’Occident et l’Orient, ses conquêtes se faisant vers le Levant.
Lorsque l’Eglise catholique obtient que la religion du Prophète de l’Islam ne s’établisse pas en Europe et met fin à la civilisation arabo-andalouse, elle obtient en retour l’introduction, dans l’œuvre d’Averroès, de la pensée grecque. Avec lui, l’œuvre Aristote refait son entrée en Occident et portera les « idées » de la Renaissance et au final de la laïcité et de la modernité anglo-saxonne. Or, selon la tradition chrétienne et musulmane, l’œuvre d’Aristote est la mère de l’antéchrist. Qu’est-ce que cet « égarement », entendu dans son acception musulmane, et cet antéchrist ?
L’histoire d’Alexandre est utilisée par le prophète pour sermonner les mécréants inquisiteurs : « Ô vous, notables orgueilleux de la Mecque ! Tirez leçons de cette histoire ! Bien qu’il fût un grand souverain, un grand conquérant et qu’il possédât de nombreux biens, il n’a eu de cesse de se soumettre à son Créateur. Mais vous, vous vous rebellez contre Lui, alors que vous n’êtes rien comparés à Dhû Al-Qarnayn. D’autre part, il n’a pas mis sa réelle confiance dans le mur de protection, très solidement bâti, mais bien en Allâh ! Il était convaincu que ce mur le protégerait contre ses ennemis tant que telle serait la volonté d’Allâh mais qu’il s’effondrerait, si solide qu’il fût, quand telle sera la Volonté de Dieu. Mais vous qui ne possédez en comparaison que d’insignifiantes demeures fortifiées, vous vous croyez pourtant à l’abri permanent de toutes calamités ».
L’égarement est donc le « matérialisme triomphant » et sa psychologie « toute-humaine », qui conduisent à la construction et même à la civilisation en se fondant sur la puissance ou le prestige personnel, éminemment subjectif, et non sur l’ordre cosmique tel qu’il est énoncé par l’Islam et toutes les civilisations régulières (un symbolisme lié aux planètes du système solaire et les règles mathématiques et architecturales qui en découlent, que l’on retrouve dans toutes les civilisations régulières).
Dernière édition par le Ven 31 Aoû 2007 - 0:32, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Dim 12 Aoû 2007 - 21:31 | |
| suite - Copyright Pascal Treffainguy, « La voie verdoyante du Khadir », 1996 – 2007.
Après le mythe des dormants, la Sourate rappelle donc immédiatement les fondements de la Mission mohamédienne sous la forme des deux hommes dans deux jardins, puis évoque l’action d’Iblis. Iblis ou Lucifer est, dans le récit coranique, celui qui s’oppose à la dignité et la fonction qu’Allah assigne à Adam. Il est à noter que la Sourate XVIII est récitée à la prière du Vendredi et que ses dix premiers versets sont réputés protéger les croyants de « l'antéchrist », versets qui contiennent aussi un avertissement aux Chrétiens professant le blasphème qui fait de l’homme Jésus un Dieu.
C’est d’ailleurs là un des vices de la pensée grecque, qui consiste à croire que l’homme a pour obligation d’aller au bout de sa perfection psychique (le « développement personnel ») et de sa plastique (le « culturisme »). L’Islam propose au croyant, au contraire, de ne pas s’égarer dans ce type de vanités. Le voile islamique n’est qu’une réaction identitaire dérisoire à la pornographie occidentale ; ses fondements théologiques étant abscons. C’est également à ce titre que l’Islam condamne la relation pédérastique, dont le but est de permettre à un jeune homme pré-pubère d’acquérir des caractères masculins sous la conduite d’un mentor ; notamment par la consommation des fluides corporels du mâle dominant, la relation étant sexualisée.
Loin de ces horreurs, on doit, à Ibn Khatîr, d'avoir conservé dans son « Tafsîr » (VI, 117-119) de nombreux hadith (des phrases du Prophète, lpsL) se rapportant à la récitation de la sourate XVIII, - récitation qui, selon Ibn Hanbal, fait descendre dans les cœurs la « Sakîna », autrement dit, la Paix et la Justice de Dieu : « C'est lui qui fait descendre la Sakîna dans les cœurs des croyants afin qu'ils croissent dans la foi... » (Coran, XLVIII, 4).
Une autre tradition rapporte à ce sujet qu'un homme qui récitait la sourate al-Kahf (la caverne), son cheval entravé près de lui, se vit entouré d'un nuage, s'approchant peu à peu. Son cheval s'enfuit alors. Le lendemain, ayant raconté cela au Prophète de l'islam, celui-ci lui dit : « C'était la Sakîna qui apportait le Coran ».
La Sakîna, ou Shekina en hébreu, est la présence divine dans le monde, qui marque un axe de communication entre ciel et terre. Les hébreux exilés d’Egypte à la suite de Moïse la perçoivent comme une nuée le jour et comme une colonne de lumière, la nuit. Ils la fixeront dans l’Arche d’Alliance, qui sera placée dans le saint des saints du Temple de Jérusalem.
Le cheval en question est une image symbolique de l’ensemble cerveau + colonne vertébrale du corps humain. Une petite cavité osseuse, la selle turcique, à la base du cerveau, contient d’ailleurs l’hypophyse et est en relation avec l’hypothalamus. Est produite par ces deux éléments cérébraux une large gamme d’hormones agissant sur les fonctions corporelles, dont les hormones trophiques qui stimulent les autres fonctions hormonales. Le crâne est donc une sorte de « caverne » platonicienne où des fonctions « spirituelles » ou « extatiques », dont certaines influent sur la perception du réel, peuvent être rendues latentes (« endormies ») par les sons de la Sourate XVIII. Dans la dynamique coranique, cela accompagne la possibilité pour des nomades de se sédentariser, et sans risque, pour fonder une civilisation régulière.
Cette symbolique existe également au centre du culte impérial nippon, dans la Caverne du sanctuaire d’Ise, où sont cachés les trois attributs du Tennô : l’épée (en rapport avec le devant et le dos de l’homme), le joyau (son cœur) et le miroir (son crâne). L’apparition d’un cheval blanc à la montagne du culte de Vénus à Kyoto, Kurama, est vu comme un message subtil à rebours par le méditant, qu’il est en contact avec la même influence spirituelle civilisatrice mais dans une dynamique de nomadisation. La perception de cette « influence » est ressentie, dit-on, comme une spirale en rotation au-dessus du crâne et produit une sorte d’instase d’où jaillissent des facultés endormies, dont celle de guérison (extase vers l’intérieur de soi : cessation de la pensée discursive).
La sourate XVIII se trouve donc être au cœur du mythe impérial arabe et la dignité et la fonction de l’homme y apparaissent en filigrane. Comment éviter la réprobation, c’est à dire l’impossibilité à se sédentariser et la fatalité de la diaspora, l’œuvre d’Al-Khadir nous l’indique en trois épreuves. Comment éviter l’égarement matérialiste, l’épopée d’Alexandre en fait la démonstration. Comment obtenir l’élection, le mythe de la Caverne l’indique.
Historiquement les dormants ont laissé une trace certaine et on trouve ce mythe dans tout le Moyen-Orient.
D’un point de vue exotérique ou religieux, les dormants avaient foi dans le même dogme monothéiste que celui qui est présenté dans le Coran et que les conditions dans lesquelles ces gens vivaient correspondaient trait pour trait à celle des musulmans persécutés à la Mecque. Ceux qui persécutaient les gens de la Caverne agissaient de la même manière que les persécuteurs qurayshites contre les compagnons du Prophète, lpsL. En outre, les Musulmans ont appris de cette sourate que tout croyant qui serait persécuté dans une société cruelle ne devrait pas céder devant le mensonge mais s’exiler, même seul, en ne comptant que sur Allâh. Cette Sourate fut l’occasion également de souligner, pour les mécréants mecquois, que cette histoire des gens de la Caverne constituait une preuve suffisante de l’existence de l’au-delà et de l’initiation à l’intérieur de la sédentarité (qui est le chemin de retour en cas de ruine de la civilisation), car elle montre qu’Allâh a le pouvoir de ressusciter qui il veut, même après une longue mort comme ce fut le cas des gens de la Caverne.
Le piège des contradicteurs du Prophète, lpsL, et de leurs alliés chrétiens et juifs, se retourne contre eux. Ils sont une occasion pour le Prophète, lpsL, d’affirmer l’authenticité des affirmations coraniques : « L’unicité du Créateur et l’au-delà sont des vérités absolues. Pour votre propre bien, vous devez y croire, vous conformer à ce qu’elles impliquent dans votre vie, et agir avec la conviction que vous rendrez des comptes à Allâh. Si vous ne vous conformez pas, vous gâcherez votre vie d’ici-bas et tout ce que vous ferez sera perdu ».
D’un point de vue intérieur et initiatique, le mythe des dormants est révélateur. Des informations contenues dans le récit coranique, on retiendra la durée du sommeil des jeunes gens ainsi que la formule (300 ans + 9 ans) dans laquelle les 9 années supplémentaires correspondent au décalage entre années solaires et années lunaires pendant une même période. Les différentes hypothèses, quant au nombre des dormants, doivent être abordées avec cette remarque d'importance du Coran : « Mon Seigneur sait mieux leur nombre. Il n'en est que peu qui le savent » (XVIII, 23).
La mention du chien (Qitmir) qui accompagne les jeunes gens endormis et l'énigme que représente le mot al-raqîm, dans l'expression « les gens de la Caverne et d'al-Raqîm » ont poussé les commentateurs à trouver des réponses à ces questions.
Ibn'Abbas affirme avoir interrogé le Prophète, lpsL, à propos du nombre des gens de la Caverne et avoir appris de lui qu'ils étaient sept. Ibn Ishâq pour sa part parle de huit jeunes gens et de leur chien. Tabarî a dressé des listes des dormants tantôt de huit noms tantôt de neuf : « Le premier (que ses compagnons envoyèrent en ville pour acheter du pain) est Maksimlînâ, le second, Mahsamlînâ, le troisième, Yamlikâ, le quatrième Martus (ou Martunus), le cinquième, Kasutunus (ou Kastunus), le sixième Bîrunus, le septième, Rasmunus, le huitième Bâtunus, le neuvième, enfin, Qâlus ».
On retrouve dans la civilisation chinoise la nécessité, pour passer du nomadisme à la sédentarité, de rendre « dormants » ou d’immobiliser le « Tchi » (le souffle interne produit par le cœur, en parallèle du « Tchenn » au crâne et du « Jung » au ventre) dans huit méridiens dits curieux. Pour se faire, le mode de fonctionnement normal du corps est inversé. La circulation du Tchi dans le petit cycle formé par les méridiens gouverneur et conception est alors stoppée par un point de commande situé dans le palais. Les huit méridiens servent alors d’émonctoires aux tensions psychiques et aux résidus hormonaux. Cette immobilisation neutralise en toute sécurité le besoin naturel des hommes de l’hémisphère nord de se nomadiser, la sédentarité s’y averrant naturellement pathologique. Lorsque ces émonctoires sont pleins, il est possible de les vider – non par des vacances au soleil – mais par des exercices d’alchimie interne lors desquels ces scories ou toxines sont brûlées et servent à régénérer le corps et le psychisme. Dans d’autres phases, ces huit méridiens curieux sont mis en en relation avec autant d’animaux d’essence chamanique pour éveiller des capacités psychiques particulières chez les pratiquants. Enfin, aux stades ultimes, ils sont mis en relation à partir des trois points du crâne, du cœur et du nombril (les « tan t’ien » en chinois, ou « tanden » en japonais) avec les planètes et les constellations formant l’ordre cosmique.
Les termes énigmatiques « gens de la Caverne et d'ar-Raqîm » ont suscité diverses interprétations. Littéralement le mot « al-raqîm » désigne un écrit ou une inscription, que Louis Massignon voyait « au fronton de la Caverne ». Sans sa traduction du Coran en français, Jacques Berque traduit d'ailleurs al-raqîm par « épitaphe », non sans allusion à l’épiphyse, la glande du cerveau qui, pour les Anciens, étaient le siège de Dieu dans le corps de l’homme : « Tiendras-tu (l'aventure) des compagnons de la Caverne et de l’Epitaphe pour un prodige d'entre Nos signes ? ».
Al-raqîm peut également désigner un lieu, peut-être al-Radjîb, près de Amman, ou, selon al-Ta'âlibî : « un wâdî entre Garafân et Hat, au-delà de la Palestine... ».
Enfin, Mohammed Hamidullah signale que l'expression « gens d'ar-Raqîm » pourrait constituer une allusion aux Esséniens, dont on sait les liens avec les Chrétiens primitifs. Selon Jacques de Voragine dans la « Légende dorée », l’histoire coranique des dormants se déroule au temps de la persécution contre les Chrétiens sous l'empereur romain Dèce (règne de 249 à 251). Sept officiers du palais, issus de la ville d'Éphèse, le lieu de l’Assomption de la Vierge Marie, sont accusés : Maximien, Malchus, Marcien, Denys, Jean, Sérapion et Constantin. Alors que l’Empereur est « en voyage », ils avaient distribué leurs biens aux pauvres et se seraient réfugiés dans la montagne voisine. Au retour de l'Empereur, il fait rechercher les sept Chrétiens. Ceux-ci, prenant leur repas du soir, tombent mystérieusement endormis : c'est dans cet état qu'ils sont découverts. Dèce les fait alors emmurer dans leur cachette. Et c'est en 418, qu'un maçon ouvre par hasard la grotte où sont enfermés les Sept Dormants. Ceux-ci se réveillent, inconscients de leur long sommeil. Aussitôt, l'empereur Théodose II accourt, et voit dans le miracle une preuve contre ceux qui nient la résurrection des morts.
On retrouve ici dans l’absence de la société impériale, la nécessité pour l’aristocratie de disperser les biens et de se cacher dans les montagnes. Lors du retour de l’Empereur, cette même aristocratie doit « faire dormir » certains dons et certaines sagesses qui lui sont propres. Quel sont ces dons et ces connaissances ?
D’un point de vue initiatique, on verrait donc se dessiner une filiation entre l’Islam et certains des disciples du Christ, notamment les « Ebionites » et les « Nazaréens ». Notons que celle filiation secrète est niée par les religieux musulmans ; ce qui indiquerait soit qu’elle est erronée, soit qu’elle doit être indiquée « sous le manteau » et dans le cadre aristocratique.
Les Ébionites (de l'hébreu Evyonim, « les Pauvres ») étaient une secte judéo-chrétienne qui vécut dans et aux alentours de la terre d'Israël du 1er au 5ème siècle. Le mot « evyon » apparaît dans plusieurs textes religieux, comme les Manuscrits de la Mer Morte, l'Épître de Jacques et l'Évangile selon Luc, qui comprend l'une des bénédictions les plus connues de Jésus : « Heureux vous qui êtes « pauvres », car le royaume de Dieu est à vous ! » (Luc 6:20, voir aussi Matthieu 5:3).
Dernière édition par le Dim 12 Aoû 2007 - 21:33, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Dim 12 Aoû 2007 - 21:31 | |
| suite et fin :
Les Ébionites auraient donc été des aristocrates juifs, disciples de Jésus, qui se seraient dépossédés de tous les biens matériels et vivaient en communautés religieuses. Sans preuves archéologiques établies en faveur de l'existence des Ébionites, leurs doctrines et leur histoire ne peut être reconstruite qu'à partir de références textuelles. Le peu que nous en savons provient de références critiques rédigées par des théologiens et écrivains influents de l'Église chrétienne qui les considéraient comme des « judaïsants » et des « hérétiques ». Cependant, d'après les études de certains chercheurs modernes ayant étudié l'historicité des Ébionites, ils seraient plutôt des disciples de la première heure de l'Église de Jérusalem qui furent graduellement marginalisés par les disciples de l’aristocrate judéo-romain Paul de Tarse, en dépit du fait qu'ils pourraient avoir été plus fidèles aux authentiques enseignements du Jésus historique.
L'étude du judéo-nazaréisme a également conduit à envisager avec un nouveau regard la question des origines de l’Islam. Divers spécialistes en proposent aujourd’hui l'explication suivante (récusée par les musulmans) :
Au début du VIIe siècle, l'esprit apocalyptique est porté à l'extrême dans l'opposition entre l'empire byzantin et l'empire perse ; beaucoup de Chrétiens de leur côté relisent l'Apocalypse et identifient les signes des temps dans le Livre saint. L'avancée des troupes byzantines suivies par la reprise de Jérusalem par l'empereur Héraclius provoque en 622 un exode de Judéo-nazaréens et de Qoraïchites partant à Yatrib, future Médine (c’est « l'Hégire », qui marque le début du calendrier islamique).
Ces exilés juifs, qui se nommèrent Muhadjirun (« émigrés », premier nom porté par les Musulmans) se réfugièrent à Yatrib d’où ils priaient tournés en direction de Jérusalem (les premières mosquées musulmanes ont en effet une qibla tournée vers Jérusalem et non vers La Mecque ; celle de Médine est dite ainsi « de la double direction »). On ne peut s'empêcher de faire le lien entre la renomination de Yatrib en Médine et Modiin, la ville d'origine des frères Macchabées pendant l'occupation grecque de la Terre Promise. Renommer une ville, et établir un nouveau calendrier retranscrit souvent un projet politique d'envergure qu'il faudrait donc lire selon l'histoire biblique qui est restée très présente dans le Coran. Dans l'esprit des Nazaréens, une ère nouvelle devait s'ouvrir dès la reconquête de Jérusalem.
Selon Alfred Louis de Prémare (les Fondations de l'islam, 2002), il faut relire complètement les sources d'origine islamique sur lesquelles on s'appuyait jusqu'à présent, pour les intégrer dans une perspective plus ouverte (il existe des écrits non musulmans décrivant la période et permettant de mieux comprendre le corpus islamique qui a subi de longues transformations ultérieurement à ces événements) dans la mesure où bien des données peuvent être douteuses (on dispose de plus d'un million et demi de hadiths très souvent contradictoires) ; la « Vie de Muhammad » d'Ibn Hisham en particulier, qui est une commande califale très politique, et qui remplace celle d'Ibn Ishaq qui s'est perdue, n'est pas fiable, en tout cas vérifiable. La vie de Muhammad, lpsL, restera donc en grande partie mystérieuse ; le seul fait établi historiquement est qu'il essaya, en 629, de prendre Jérusalem, dans l'optique nazaréenne de libération de la Terre sainte. Il échoua. Cependant, son successeur Umar y parvint, et sa préoccupation fut alors de bâtir hâtivement un « Cube » en bois dans les dimensions du Saint des Saints du Temple de Salomon, là même où le Temple avait été jadis bâti.
Cette construction d'Umar (à ne pas confondre avec la mosquée du même nom construite, elle, à la fin du VIIe siècle) sur l'esplanade même du Temple de Salomon n'est pas due au hasard mais témoigne que le proto-islam considérait ces lieux comme saints à la suite du judaïsme et du judéo-nazaréisme (pour les Chrétiens, le nouveau Temple de Dieu est le cœur de chacun en attendant le retour de Jésus pour « juger le monde »), bien avant que soit répandue l'histoire légendaire du fameux « voyage nocturne » de Muhammad qui, constituée du temps des califes, donna une explication a posteriori de la sainteté des lieux qui remplaça celle donnée jusque-là par le Judéo-nazaréisme, avec lequel l’Islam naissant avait entre-temps définitivement rompu.
Selon le Judéo-nazaréisme, la libération de Jérusalem, la reconstruction du 3ème Temple aurait dû remplir les conditions nécessaires à un retour du Christ et l'instauration de son royaume. Le Christ n'étant pas revenu, la doctrine des Judéo-nazaréens fut disqualifiée et le nouveau pouvoir arabe dut reconsidérer les justifications à son emprise étendue en Orient.
L'Islam naquit donc de cette rupture avec le Judéo-nazaréisme, de l'occultation de cette vieille doctrine, laquelle transparaît cependant encore parfois dans le Coran, dont les traductions du professeur Luxenberg montrent que la langue initiale du texte provient d'un lectionnaire rédigé en syriaque. Le Coran n'aurait d’ailleurs pas été rédigé en arabe d'Arabie du Sud, comme cela est souvent avancé, mais dans la langue de la Syrie, où se trouve Ephèse et les Judéo-nazaréens.
A la suite de Patricia Crone, les recherches récentes d'Alfred-Louis de Prémare, de Jacqueline Genot, de Christof Luxenberg et d'Edouard-Marie Gallez tendent donc à renouveler les perspectives de l'histoire du Moyen-Orient des premiers siècles ; une explication des origines de l'Islam résiderait dans l'étude du Judéo-nazaréisme dont l'importance et l'influence idéologique ont été trop souvent négligées.
Il y aurait donc une filiation entre l’Islam et la tradition monothéiste sous l’action de disciples de Jésus, et sans doute même de saint Thomas. Or, on pense que la femme du Prophète, Khadîjah, était membre de la secte des Judéo-nazaréens. Que s’est-il passé lors du confinement des Musulmans dans le vallon près de la Mecque, où Mohamed, lpsL, leur livre la Sourate XVIII. Que pratiquent-ils sous la conduite du Prophète, de Khadîjah et d’Abû Tâlib ? Une forme de guérison par imposition des mains, comme les disciples de St Thomas, et qui rend supportables leurs blessures et les violences dont ils sont l’objet des Mecquois ? Une vie communautaire, basée sur la purification comme les Esséniens ? Qui sont ces « dormants » chrétiens que la Sourate conseille d’imiter ?
L’apôtre de Jésus, saint Thomas pourrait être la clef : son histoire rappelle celle des dormants et son action en Orient (Perse et Inde) met en scène des guérisons miraculeuses, notamment au coeur des croyances des Judéo-nazaréens. L'Évangile selon Thomas a été découvert en 1945 à Nag Hammadi, en Haute Égypte, associé dans le même codex à d’autres textes rédigés en copte (Livre secret de Jean, Évangile de Philippe, Traité sur l’origine du monde, L’exégèse sur l’âme, L’Hypostase des archontes et Livre de Thomas, l’athlète). Le manuscrit date du IVe siècle, mais des fragments, en grec, étaient déjà connus par les Papyrus d'Oxyrhynque dont le plus ancien est daté de l‘an 200 environ. Il pourrait être d'origine syriaque, Syrie ou se trouve Ephèse, le lieu de la Caverne coranique.
Qui est ce Thomas ? Dans l'Évangile selon saint Jean, retenu par le canon catholique, Thomas ne crut pas à la Résurrection avant d'avoir vu les marques de la Crucifixion : « Thomas, appelé Didyme, l'un des douze, n'était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d'eux, et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20 : 24-29).
Selon le texte apocryphe des Actes de Thomas, l’Apôtre de Jésus, devenu thaumaturge, partit évangéliser l'Inde, et arriva à Cranganore au Kerala à la fin de l'an 52, où s'était implantée une colonie juive depuis le VIe siècle av. J.-C. Il tenta d’instruire les Hébreux, mais il eut plus de succès auprès des autochtones, et baptisa de nombreuses personnes de la haute caste et de la famille royale, qui formèrent le noyau de la première communauté chrétienne des Indes. Il fonda au total sept Églises dans le Kerala. En l'an 72, il fut arrêté alors qu'il priait dans une grotte de montagne à Mylapore près de Madras, et tué, transpercé par une lance. Ses reliques, d'abord vénérées au monastère de Mylapore, furent transférées, en l'an 394, dans la cité d'Édesse en Asie Mineure.
D'après la Légende dorée, saint Thomas fut plutôt envoyé par le Seigneur en Inde où il construisit pour le roi un superbe palais. Durant l'absence de ce dernier, il prêcha et donna aux pauvres un trésor que le roi lui avait confié. Celui-ci, à son retour, le fit jeté en prison et le condamna à être écorché et brûlé, mais l'apôtre fut libéré après la résurrection du frère du roi, mort peu avant. Saint Thomas partit alors pour l'Inde supérieure, le Tibet, où il fit de nombreux miracles et convertit même des femmes de la famille royale. Le roi de la région le força alors à adorer une idole, mais lui, continuant de vénérer le Christ, ordonna au démon présent dans l'idole de partir, et celle-ci fondit comme de la cire. Le grand prêtre le transperça alors de son épée alors pour venger l'insulte faite à son dieu.
Quoiqu’il en soit, il semble qu’une filiation initiatique se dessine entre le Christianisme et l’Islam. Des doutes existent également sur une filiation avec les Bouddhistes du Grand Véhicule, apparu au nord de l’Inde, le long de la route de la soie et avec l’influence certaine des Nestoriens, venus de Grèce.
Pour revenir à la question des dormants coraniques et de leur éveil, s’agissait-il d’éveiller les huit méridiens curieux, comme dans les exercices initiatiques taoïstes chinois, pour en tirer une essence de jouvence que les Empereurs du Japon nommaient « Reiki » ou de les endormir pour fonder la civilisation ? La question est posée ; d’autant que dans certaines Tarîqa islamiques, une initiation appelée « seigneuriale », propose de mettre en œuvre par l’imposition des mains une influence de guérison spirituelle appelée « barakah », sagesse et bénédiction de Dieu. Or, ce type d’initiation est donné en préliminaire nocturne à la prière du Vendredi, où est également lue la Sourate XVIII du Coran. Rappelons que Vénus et Mercure se lèvent en même temps et que le terme de Khadir, l’initiateur de Moïse, désigne en arabe la planète Mercure et une essence de jouvence.
Selon Salmàn (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit : « Quand un homme prend un bain le Vendredi, se débarrasse autant que possible de toutes ses impuretés, se parfume (ou touche au parfum de sa maison), puis sort vers la mosquée en évitant de ne pas passer entre deux compagnons, fait les unités de prière que Dieu lui a préécrites et écoute attentivement l'Imam quand il parle, il est automatiquement absous de tous les péchés qu'il a commis entre ce Vendredi et le précédent » (rapporté par Al Boukhâri).
Ceci méritait d’être mis en lumière pour les étudiants de Reiki traditionnel en Occident.
Copyright Pascal Treffainguy, « La voie verdoyante du Khadir », 1996 – 2007. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Dim 12 Aoû 2007 - 21:32 | |
| Questions bienvenues pour les courageux. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Lun 13 Aoû 2007 - 13:43 | |
| Je ne sais pas si je suis courageux, mais j'ai une question : Que le reiki soit universel et n'appartienne à aucune tradition particulière, mais à la communauté des hommes, j'en suis convaincu, mais tu dis : - Citation :
- Ceci méritait d’être mis en lumière pour les étudiants de Reiki traditionnel en Occident.
Pourquoi ? Intellectuellement, je veux bien, mais fondamentalement ? Tous ceci ne risque t'il pas d'encombrer l'esprit des étudiants avec beaucoup de données intellectuelles, qui ne comptent pas dans la pratique du Reiki (sauf pour se faire mousser) ? Cédric |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Lun 13 Aoû 2007 - 17:50 | |
| - Cedric a écrit:
- Je ne sais pas si je suis courageux, mais j'ai une question :
Que le reiki soit universel et n'appartienne à aucune tradition particulière, mais à la communauté des hommes, j'en suis convaincu, mais tu dis :
- Citation :
- Ceci méritait d’être mis en lumière pour les étudiants de Reiki traditionnel en Occident.
Pourquoi ? Intellectuellement, je veux bien, mais fondamentalement ? Tous ceci ne risque t'il pas d'encombrer l'esprit des étudiants avec beaucoup de données intellectuelles, qui ne comptent pas dans la pratique du Reiki (sauf pour se faire mousser) ?
Cédric Oui, tu as raison du point de vue neutre et du point de vue intellectuel. Toutefois, j'exclue - en ce qui me concerne - le plaisir de me faire "mousser". Dans la rubrique masturbation, il y a sans doute plus plaisant ... vu le temps que je consacre à ce genre de textes (c'est de l'humour). J'ai eu des élèves de Reiki musulmans, bouddhistes ou chrétiens qui hésitaient car ils songeaient à une interférence avec leurs propres pratiques ou les initiations reçues. Surtout dans l'Islam. Pour nous occidentaux modernes athées ou agnostiques ou engagés superficiellement dans notre tradition, le Reiki ne pose pas de cas de conscience. j'ai bien dit dans mon post "les étudiants de Reiki traditionnel". Dans le milieu traditionnel, soit religieux, soit initiatique, c'est une autre paire de manches. Les Lamas, moines chrétiens, francs-maçons et autres lettrés musulmans criaient à la secte new age ou à l'antechrist ou à la contre-initiation ... en plus vu la source new-age de pas mal de maîtres Reiki, les doutes étaient énormes. Je sais que mon travail concerne très peu de gens mais, comme je suis le seul à me "farcir" ce genre de tâches (il en faut bien un), je m'attendais un peu à un double procès : celui de mon ego personnel et celui des pratiquants de Reiki en général. Pas mal de gens considèrent l'universalité du Reiki comme le fruit d'une monstrueuse arrogance. Je fais parti des "vieux du Reiki" et lorsque nous avons commencé à pratiquer, il fallait expliquer cet "oini" (Objet Initiatique Non Identifié). C'est moins nécessaire maintenant avec toutes les recherches et les articles publiés ... mais quand je lis par exemple les derniers livres de Lübecq, Vichery, et autres sur le Reiki, je me dis que je serais bien idiot de ne pas dire ce que je pense ou ce que je crois avoir découvert. Tu sais, eux ils encaissent des centaines de milliers d'euros avec leurs livres, parfois truffés de délires égotiques et de données traditionnelles à la sauce "perso". Et je n'ai pas vu un seul forum où ils soient critiqués et gentillement moqués (parfois) ... mis à part un peu ici sous ma plume. Alors, que certaines personnes pensent que j'écris pour un plaisir égotique ou pour me faire mousser, cela relève sans doute soit du procès d'intention, soit de la projection. Je note que tu avais une question, donc que ce n'est pas une affirmation quand tu te demandes si je ne me fais pas finalement "mousser", lol. vas sur les autres forum, je t'assure que tu vas bien t'amuser ... Après ... c'est un domaine où on est plus attaqué que populaire. Je me moque des deux d'ailleurs. Je vis ma vie et je fais ce que je veux sans tenir compte des avis des uns et des autres. Je n'ai jamais empêché qui que cela soit de s'exprimer, même sur mon dos. C'est naturel de discuter, c'est un débât que nous avons, pas un monologue ni le site d'aide en ligne de "saintthérèsedelenfantreiki". Vois-tu je suis dans une position pas banale : le Reiki en général est critiqué par les initiateurs dans des traditions établies et le Reiki traditionnel par les gens du new age. Les uns nous accusent de new age masqué et les autres de vieux barbons masqués. Alors, nous sommes quelques uns entre les deux, à faire de l'élastique. j'ai bcp défendu les gens du new-age dans le milieu traditionnel en disant que c'était des gens en recherche, qui parfois tentent une expérience avant de passer à autre chose. je suis contre l'interdiction des sectes mais je suis pour les sanctions des actes illégaux de ces sectes. Mais je le rappelle encore une fois, le sous-forum "Etudes traditionnelles" est placé ici dans la rubrique "non Reiki" du Forum et il ne concerne que les gens qui sont engagés dans une "exigence de démarche spirituelle personnelle", qui n'est pas demandée normalement dans le Reiki. C'est un truc en plus. Il y a bien des formes de Reiki new age sans fin ... alors pourquoi pas un sous forum sur les Etudes traditionnelles ? LOL ... même éventuellement pour se faire mousser. Où serait le mal ? Merci pour ta remarque.[u][u] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Lun 13 Aoû 2007 - 18:27 | |
| - ulysse31 a écrit:
- Questions bienvenues pour les courageux.
En tant que professeurs de Reiki, nous sommes amenés à répondre à des étudiants de tout horizon intellectuel et initiatique, et de toutes les capacités, habiletés et motivations. Certains ne veulent pas s'encombrer l'esprit, d'autres veulent en savoir plus. Chacun est libre. Pour ma part, je n'ai pas trop de mal et j'ai pensé compatissant et loyal envers le Reiki, qui m'a beaucoup donné, de partager mon expérience. Elle vaut ce qu'elle vaut ; c'est MON expérience. Des étudiants en tirent parti et je trouve cela parfait ... d'autres la rejette et c'est parfait également. On peut dire aux élèves : pratiquez, vous verrez bien. On peut aussi venir en aide à ceux qui ont des doutes ou des peurs en leur expliquant raisonnablement le Reiki d'un point de vue scientifique ou de leur propre tradition spirituelle. Pour ma part, j'ai été amené à initier dans le milieu new age vers 1995, des musulmans vers 1997 et des bouddhistes vers 1999 ... dont parfois dans des lieux de culte (mosquée, monastère). C'est là que j'ai rencontré Sophie par exemple, qui est sur ce forum. Pour Corinne, c'est dans le cadre du Bouddhisme également que nous avons accroché ensemble. Et j'ai maintenant des demandes de maçons ... donc je suis tenu d'adapter mon discours pour permettre la compréhension du Reiki, sans avoir à expliquer en long et en large la mentalité japonaise et le cadre originel du Reiki. On peut pratiquer le Reiki, tout du moins le Shoden, sans rien savoir du Japon et de sa mentalité. On peut aussi s'y intéresser. On peut aussi vouloir pratiquer le Reiki dans sa propre culture. Notre rôle sur le forum, et dans cette rubrique, je suis modérateur et animateur, pas simplement internaute, est de donner des éléments de réflexion et d'ouvrir des débâts. Je souhaite aussi ouvrir le Reiki vers l'Afrique, pour des raisons personnelles et familiales. Après une discussion avec Corinne, on a pensé tous les deux que si les arts martiaux avaient leur sous-forum, pour ne pas encombrer le forum, les études traditionnelles pouvaient en avoir un également. Ceci également pour éviter de laisser croire que je veux "tenir le crachoir". Tu sais, je ne suis pas dupe de ce qui se dit ou fait ... mais je reste fondamentalement bienveillant et je n'ai pas la maladie de la paranoïa. lol, ou pas encore. Tu sais depuis que j'interviens ici (en toute modestie), la fréquentation du forum a augmenté. On y traite des sujets qui intéressent des professeurs de Reiki et je reçois pas mal de mails. Des encourageants et des critiques. Quelques exemples des deux dernières semaines : "Je suis en effet plus que lasse de subir les crises de logorrhée D’Ulysse31, alias Pascal Traffainguy. Je sais que vous l'idolatrez et je ne conteste en aucun cas et son érudition et ses compétences. Ceci dit ce forum est supposé être un forum de partage or plus personne ne participe, ou presque, tant la présence de d'Ulysse31 phagocytose le dit forum. Ulysse 31 , par ses contributions, dévoile un ego hors du commun, qu'il a un certain mal a gérer me semble-t-il. Vous faites souvent preuve de discernement, mais en ce qui concerne Ulysse31 votre aveuglement est total. Je le regrette car ce qui aurait pu être un forum d'aide et de partage s'avère être le triste monologue d'un être imbu de sa personne". "Je viens de visiter votre blog ainsi que le site, fort instructif de Corinne Bouty. Initiée - sans aucun contenu spirituel ni culturel - par une dame maitre à V.., je suis en recherche, prête à repasser les deux initiations avec un maitre sérieux" "Bravo pour vos interventions sur le forum. Enfin un maître de Reiki qui ne mache pas ses mots. Continuez" "J'ai plus appris avec vous (Corinne et Pascal) quand 10 ans de Reiki" "Votre site est raffiné et intellectuel, je souhaite collaborer avec votre Ecole. J'anime une école d'arts martiaux depuis 40 ans au M...." etc etc |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Lun 13 Aoû 2007 - 19:29 | |
| Merci, voilà qui est plus clair... Et je t'encourage à continuer ton travail sur ce forum : J'en profite bien, et d'autres peut-être plus silencieux également ! Tes réflexions sont interessantes, et rafraichissantes je dois dire... Par contre, concernant l'idolatrie dont on accuse les membres du forum, il faut le dire vite... Je prends ce que j'ai à prendre, donne ce que je peux donner, et ca s'arrête là. Pour une fois que l'on peut faire fonctionner un temps soit peu le mécanisme de reflexion de notre cervelle sur un forum, profitons en !!! Ta vision est très intellectuelle et tu t'es intéresset vraissemblablement aux mouvements civilisateurs de nos chéres sociétés humaines. Pour ma part, je me suis plus pencher sur ce qui existait avant ces phénomènes civilisateurs. D'ou peut-être incompréhensions et questions maladroites... (Pour la mousse, je ne te visais pas toi en particulier, mais le phénomène de l'intellectualisme dans la spiritualité.. Parano ? ) Assez parlé de moi et de toi, faisons un petit tour en Islam... - Citation :
- d’autant que dans certaines Tarîqa islamiques, une initiation appelée « seigneuriale », propose de mettre en œuvre par l’imposition des mains une influence de guérison spirituelle appelée « barakah », sagesse et bénédiction de Dieu
Pourrais-tu parler un peu plus de ces seigneuriales ? Où sont-elles pratiquées, origines, buts, etc, etc... Et ces initations correspondent-elles à celles dans le Reiki Japonais ? Je veux dire confère t'elle la possibilité à celui qui la reçoit d'imposer les mains dans un but de guerison quand bon lui semble, ou est-ce particulier à cette veille de Vendredi ? Apparait-il , dans le coran, d'autres passages où il est question de guerison ? En effet, dans toutes traditions, quelle qu'elles soient, la capacité à la guerison intervient pendant un cheminement spirituel. C'est en se rapprochant du divin que le reiki ou ce qui y est assimilé dans les diverses traditions existantes apparait. Le Reiki est l'exception, parce qu'elle ne dépend pas d'un quelconque engagement spirituel. Ce sous-forum risque donc effectivement d'être très interessant ! Cédric |
| | | Annick Modératrice du forum
Nombre de messages : 799 Date de naissance : 10/11/1965 Age : 59 Lieu de résidence : au pays des cerises, des fraises et des melons Date d'inscription : 24/03/2005
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Lun 13 Aoû 2007 - 20:10 | |
| - Pascal a écrit:
- Tu sais depuis que j'interviens ici (en toute modestie), la fréquentation du forum a augmenté. On y traite des sujets qui intéressent des professeurs de Reiki et je reçois pas mal de mails.
Des encourageants et des critiques. Quelques exemples des deux dernières semaines : C'est vrai que la fréquentation a sensiblement augmenté, surtout si on considère l'activité du forum en juillet et aout des deux années passées!!! C'était franchement le desert... En revanche, concernant l'extrait du courrier que tu cites ensuite, je trouve que les gens ont un sacré culot de juger quelqu'un de cette manière: quelle autre façon peut-on avoir de partager, si ce n'est en donnant son savoir? Qu'a-t-elle donné elle? Je suis encore plus choquée de voir que les gens n'ont pas le courrage de dire directement ce qu'ils pensent les uns des autres de façon ouverte: ont-ils tellement peur d'avoir raison? ou sont-ils sur que leurs arguments soient si fragiles qu'ils seraient obligés de changer d'avis? Enfin, je pense que peu de membres du forum ont une culture suffisante pour débattre avec Pascal, et que chacun en profite pour s'instruire, en tout cas c'est mon cas: j'ouvre grand mes yeux et ma tête, avant d'ouvrir le debat. C'est aussi ce que j'ai fait avant de commencer à poster des messages sur ce forum (et les autres aussi). Je souhaite vraiment que tous les membres du forum en profitent un max pour s'ouvrir et ouvrir leur culture sur tous les sujets abordés par Pascal, cela n'empèche pas de garder son sens critique constament en éveil. Continue Pascal, on aime ça! et merci | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Lun 13 Aoû 2007 - 20:23 | |
| - Annick a écrit:
- Pascal a écrit:
- Tu sais depuis que j'interviens ici (en toute modestie), la fréquentation du forum a augmenté. On y traite des sujets qui intéressent des professeurs de Reiki et je reçois pas mal de mails.
Des encourageants et des critiques. Quelques exemples des deux dernières semaines : C'est vrai que la fréquentation a sensiblement augmenté, surtout si on considère l'activité du forum en juillet et aout des deux années passées!!! C'était franchement le desert...
En revanche, concernant l'extrait du courrier que tu cites ensuite, je trouve que les gens ont un sacré culot de juger quelqu'un de cette manière: quelle autre façon peut-on avoir de partager, si ce n'est en donnant son savoir? Qu'a-t-elle donné elle?
Je suis encore plus choquée de voir que les gens n'ont pas le courrage de dire directement ce qu'ils pensent les uns des autres de façon ouverte: ont-ils tellement peur d'avoir raison? ou sont-ils sur que leurs arguments soient si fragiles qu'ils seraient obligés de changer d'avis?
Enfin, je pense que peu de membres du forum ont une culture suffisante pour débattre avec Pascal, et que chacun en profite pour s'instruire, en tout cas c'est mon cas: j'ouvre grand mes yeux et ma tête, avant d'ouvrir le debat. C'est aussi ce que j'ai fait avant de commencer à poster des messages sur ce forum (et les autres aussi).
Je souhaite vraiment que tous les membres du forum en profitent un max pour s'ouvrir et ouvrir leur culture sur tous les sujets abordés par Pascal, cela n'empèche pas de garder son sens critique constament en éveil.
Continue Pascal, on aime ça! et merci
Merci, c'est cool d'entendre cela. C'est encourageant et si cela peut faire naître des vocations traditionnelles, c'est l'objectif. Ouvrir, s'ouvrir aux sagesses des Anciens et les rendre vivantes. Toutefois, il ne faut pas juger. Chacun exprime ses souffrances à sa manière et ce que j'écris, avec mes limitations et le fait que je ne suis pas un Bouddha mais un modeste émerveillé, peut produire une remise en cause de croyances ... avec toutes les souffrances qui vont avec et l'envie de hurler. Même les personnes qui m'insultent le plus, et même les kapos dans les camps d'extermination (84 sur 89 personnes de ma famille éloignée en Tchéquie y sont mortes), sont des êtres avec un coeur. Je ne l'oublie jamais, même s'il m'arrive de me sentir blessé ou en colère. Je ne suis pas un saint, j'ai aussi mes moments de souffrance ... mais plus de doute. Le Reiki est ma famille. Cela à l'air concon et bien-entendu ... mais derrière les mots, j'écoute la souffrance. Amaé amaé ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Lun 13 Aoû 2007 - 20:47 | |
| - Cedric a écrit:
- Parano ?
) Assez parlé de moi et de toi, faisons un petit tour en Islam... - Citation :
- d’autant que dans certaines Tarîqa islamiques, une initiation appelée « seigneuriale », propose de mettre en œuvre par l’imposition des mains une influence de guérison spirituelle appelée « barakah », sagesse et bénédiction de Dieu
Pourrais-tu parler un peu plus de ces seigneuriales ? Où sont-elles pratiquées, origines, buts, etc, etc... Et ces initations correspondent-elles à celles dans le Reiki Japonais ? Je veux dire confère t'elle la possibilité à celui qui la reçoit d'imposer les mains dans un but de guerison quand bon lui semble, ou est-ce particulier à cette veille de Vendredi ? Apparait-il , dans le coran, d'autres passages où il est question de guerison ? En effet, dans toutes traditions, quelle qu'elles soient, la capacité à la guerison intervient pendant un cheminement spirituel. C'est en se rapprochant du divin que le reiki ou ce qui y est assimilé dans les diverses traditions existantes apparait. Le Reiki est l'exception, parce qu'elle ne dépend pas d'un quelconque engagement spirituel. Ce sous-forum risque donc effectivement d'être très interessant ! Cédric Parano, lol. Oui ces initiations existent mais je ne peux parler sur ce sujet que de deux points de vue : en général et dans le cas de ma grand-mère. En général, il y a pas mal d'exercices initiatiques qui ressemblent aux pratiques de l'Okuden. Si tu as l'occasion, vas sur le site de l'INA et regardes la biographie d'Arnaud Desjardins, notamment son reportage sur les Tarîqas afghanes. Si tu connais l'Islam et le Shingon, tu vois vraiment les mêmes motivations d'Eveil et d'identification au cosmos. Au lieu des 13 divinités, il y a des invocations des Noms d'Allah le tout puissant. De même dans le Judaïsme, avec la partie de l'enseignement rabbinique sur El-Shaddai, dont le chiffre est 515. Ma grand-mère, bien que chrétienne (roumi) mais dans le cadre islamique, a reçu la Barakah de notre Prophète, la paix sur Lui, par l'imposition des mains d'un maître soufi en Algérie (ma famille de ce côté est venue d'Espagne pendant le colonisation espagnole, donc avant les Turcs et les Français). Quelques semaines avant de mourir, j'avais 11 ans. J'ai dormi toute une nuit sur son coeur, dans ses bras, elle me l'a transmis. Tu ne peux pas savoir comme j'aimais ma grand-mère et combien cette femme était généreuse et dévouée. Elle guérissait par les mains, en posant sur la tête, le coeur et le nombril, et aussi le dos. Elle disait des prières en arabe dont je me souviens plus mais c'était vraissemblablement des haddith ou des formules coraniques prononcées en phonétique. Des femmes ont eu des enfants grâce à elle, elle a sauvé des vies, etc ... sur sa tombe, qui est en région parisienne, il y a toujours des petits mots de merci et des fleurs. Elle est décédée en 1977, selon sa volonté. J'ai oublié tout cela et avec le Reiki, curieusement, tout est revenu. Je pouvais ouvrir le Coran et lire, cela me parlait. Comme le Reiki ne pose pas d'exigence de démarche spirituelle personnelle, j'ai pensé que ceux qui sont engagés dans l'Islam ou le Bouddhisme ou le Christianisme seraient contents de trouver dans le Reiki un auxiliaire pour mieux vivre leur foi. Pour ma part, je suis admis dans toutes les traditions. Ce qui est épineux dans l'Islam à cause du pêché d'association. Il a fallu que je rende les choses bien claires pour être accepté. On dit dans la tradition islamique que le Prophète guérissait par les yeux et que sa main bénissait et jugeait. dans le Soufisme, il y a une tradition de guérison assez comparable au Reiki mais c'est moins médical à mon avis, c'est plus méditatif et accompagné de formules coraniques. En Algérie, il y a des maîtres soufis qui imposent les mains, comme ma grand-mère. Il y a aussi avec des extraits du Coran à lire, ou à porter roulés sur soi ou des tisanes. C'est un ensemble. Je pense que Usui a mis dans le Reiki son expérience du zen, c'est trés dépouillé et immédiat. Cela est très japonais. Les moyens-orientaux et les nord-africains sont plus dans l'émotionnel. Je pense que le fond est le même mais l'encadrement est différent, à cause du contexte culturel et cultuel. Si des pratiquants musulmans du Reiki souhaitent s'exprimer, ce serait super. Je vais en prier un ou deux que je connais sur le net, et demander à mes anciens étudiants. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Lun 13 Aoû 2007 - 20:58 | |
| réponses supplémentaires à tes questions. - l'initiation était donnée le jeudi soir car je pense que cela correspond au cadre de la prière du vendredi, en relation avec vénus comme principe de civilisation. la journée commence à la tombée du jour. il est possible que dans d'autres tarîqa, ce soit un autre soir comme le vendredi soir. je ne sais pas. c'est difficile de faire parler les maîtres si, comme moi, on écrit après sur le sujet. et puis on ne peut pas tout dire "au-dehors", sans vouloir faire de mystère. chaque école a ses symboles et ses objectifs particuliers, parfois selon ton métier, parfois non, parfois dans la suite d'un maître particulier. - à mon avis, pour la date de l'initiation, cela devait être moins fouilli et subjectif que dans le Reiki et être encadré rituellement et liturgiquement selon le calendrier lunaire. ce n'est pas indépendant de la religion musulmane, c'est DANS la tradition. - les initiations seigneuriales concernent surtout les nobles dans l'Islam. Des aristocrates français qui ont été en Terre-sainte lors des Croisades ont parfois été admis dans des Tarîqas, suite à des faits d'armes héroïques, et ont ramené les initiations. On trouve des choses surprenantes dans les chateaux forts parfois, surtout dans les Commanderies templières. - le Coran est la récitation de ce que l'ange Gabriel a dicté au Prophète, lpsL, ce n'est pas un récit direct de faits comme la Bible ou le film de sa mission, comme le Nouveau Testament. Donc, pour ce qui est de la guérison par imposition des mains, que l'on atteste du Prophète, lpsL, tu n'en trouveras mot dans le Livre. - il y a un livre sur le sujet en français : http://www.iqrashop.com/product_info.php?products_id=1520(est-ce que Corinne peut laisser le lien stp, merci). - il a qq sites internet qui répondent à tes questions mais c'est dans le contexte cultuel et parfois une culture un peu archaïque (comme le Hikkei de Mikao Usui, qui est un peu "just" question scientifique : écrit "guérison + islam" sur google. est-ce que ji ripondu à ti questions mon frire ? (ceci est de l'humour) |
| | | helenel
Nombre de messages : 111 Date de naissance : 28/08/1947 Age : 77 Lieu de résidence : France - La Somme - Date d'inscription : 31/10/2006
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Lun 13 Aoû 2007 - 21:28 | |
| Je ne participe que très peu Pascal mais sache que chaque jour et même plusieurs fois par jour je visite le forum et c'est toujours un très grand plaisir pour moi de te lire. Je te félicite pour tout ce que tu nous y apprends par tes posts mais surtout de "" dévoiler "" ce que beaucoup garde pour eux!! Félicitations pour tes grandes connaissances Pacal. Merci encore de nous les faire partager. Bien amicalement | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Mar 14 Aoû 2007 - 10:25 | |
| Oui mirci Piscil... (un peu lourd, je sais, mais on ne se refait pas...) J'ai déjà vu le film de monsieur Desjardins sur les Tariqas Afghanes, et je l'ai trouvé extrmement intéressant... D'autant plus, les années ayant passées, avec l'histoire que l'on connait... J'ai également commandé le livre que tu donnes en référence... Nous verrons bien ensuite... Que considères-tu comme tradition Islamique ? Des apports venant d'ailleurs sont-ils selon toi toujours valable ? Je pense notament aux Gnawas du Maroc, que l'on peut suspecter également de traditionnels... Les phénomènes de transe et de cultes à possession m'intéresse particulièrement. Notament les gnawas et les soufis concernant la tradition Islamique, ou en tous cas, proche de celle-ci... Connais-tu des Tariqas qui soient relativement ouvertes aux non-musulmans ? Merci pour cet échange, Cédric |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Mar 14 Aoû 2007 - 10:46 | |
| Normalement, tu dois être musulman pour entrer dans une Tarîqa mais chaque maître soufi est libre de te donner la Baraka mohamédienne ... s'il considère que tu es digne comme un "fard" (pluriel "âfrad"), c'est à dire un "croyant isolé". Lorsque tu n'es pas en terre d'Islam, c'est à dire avec la structure traditionnelle Imam + Kâdi sous la "Charia", tu es de toute manière considéré comme "fard". Ta relation avec Allah est alors directe et tes actes, quelle que soit leur valeur morale apparente au regard de la loi islamique, sont directement inspirés par le Tout-Puissant. Ils peuvent donc être contraire à la Charia. C'est ce que montre Khadir dans la Sourate XVIII, qui est l'archétype du "fard". Moïse s'en offusque dans la Sourate, jusqu'à ce qu'il comprenne les explications de Khadir. Généralement, les Afrad sont vus comme des prédecesseurs de la communauté, des prophètes inspirés de Dieu et des messagers de sa Parole. Le Coran dit : "Et lorsqu'Allah prit cet engagement des prophètes: "Chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu'ensuite un messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devez croire en lui, et vous devrez lui porter secours". Il leur dit: "Consentez-vous et acceptez-vous Mon pacte à cette condition"? -"Nous consentons", dirent-ils. "Soyez-en donc témoins, dit Allah. Et Me voici, avec vous, parmi les témoins". [ Sourate 3 : Verset 81 ] Si le maître de Tarîqa pense que tu peux faire un bon témoin en terre étrangère, il t'imposera les mains. Ce fut le cas de René Guénon qui ne s'est jamais "converti" formellement et qui a reçu la Baraka dans la Confrérie soufie de Mostaganem en Algérie. En Egypte, il prit l'habit des universitaires ; ce qui était sa place réelle dans l'ordre social islamique. NB. La charia (arabe « la voie ») est un ensemble de règles de conduites applicable aux musulmans. Le terme utilisé en arabe dans le contexte religieux signifie : « chemin pour respecter la Loi [de Dieu] ». Il est d’usage de désigner en Occident la charia par le terme de loi islamique (ce terme est d’ailleurs utilisé en place de droit musulman). Dans un sens plus large, la charia désigne aussi la religion musulmane englobant trois dimensions et nommée al-shari?a al-tsalatsah (« les trois charia »), ie la soumission (islam), la foi (iman) et faire ce qui est beau (ihsan). La charia codifie à la fois les aspects publics et privés de la vie d’un musulman, ainsi que les interactions entre les croyants. Les musulmans considèrent cet ensemble de normes comme l’émanation de la volonté de Dieu (Shar?). Il est généralement admis que le niveau, l’intensité et l’étendue du pouvoir normatif de la charia varient considérablement sur les plans historiques et géographiques. Les conditions pour être musulman sont une adhésion à des principes. Il n'est pas nécessaire de rite ou de baptême ou quoi que cela soit ; même si des rites formels existent. La realtion à Allah est "sans intercesseur humain", le Prophète est celui qui indique le chemin mais n'est pas le gardien du chemin. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Islam#D.C3.A9finition
Dernière édition par le Mar 14 Aoû 2007 - 12:49, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Mar 14 Aoû 2007 - 11:06 | |
| En ce qui concerne les transes, as-tu étudié le cas du Netchoung tibétain, l'oracle possédé du Dalai Lama ? Les Gnawas ou Gnaouas sont originaires d'Afrique occidentale (Guinée, Mali, Soudan). Ils ont été amenés au Maroc en tant qu'esclaves. Leur saint patron est Sidi Bilal, c'est le premier esclave qui fut libéré par le prophète Mahomet pour devenir le premier muezzin (celui qui fait l'appel à la prière) de l'Islam. Ils se sont ensuite métissés à la population locale et se sont formés en confrérie pour créer un culte original mélangeant des apports africains et arabo-berbères. On dit des Gnawa qu'ils sont "africains par la sève et maghrébins par la greffe". Les Gnawa pratiquent un rite de possession appelé derdeba et qui se déroule la nuit (lila) d'où son appellation de lila de derdeba. Ce rite rassemble les chefs de culte et les adeptes qui vont s'adonner à la pratique des danses de possession et à la transe. Dans le cadre nippon, cela rappelle le Kototama, qui vise à la possession par les Kamis, les forces naturelles vues de manière anthropomorphique. Je pense que c'est un processus, sur base musicale, qui vise à exprimer des parties inconscientes de nos capacités. Devenues moins contraignantes lors du conscient par l'effet de leur expression dans un cadre rituel et nocturne, elles peuvent être endormies le jour au profit du respect des règles de la sédentarité; Assez "chiantes" au demeurant mais utiles collectivement. Je pense personnellement que l'Islam a subi évidemment les influences de tous les courants religieux du triangle Himalaya - Atlas - Alpes. Il se pose d'ailleurs comme le réceptacle de toutes les traditions spirituelles et la dernière révélation du cycle. Tu peux lire "Les Piliers de la Sainteté" de Ibn Arabi, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_Arabi , qui montre le cheminement de la Baraka mohamédienne depuis Adam. C'est intéressant car suite à Ibn Arabi, Averroes introduit diverses notions dont la laïcité. Je lis actuellement un livre sur Jean de Jandun, un juriste français qui a introduit la pensée avéroeienne (http://fr.wikipedia.org/wiki/Averroès) en France et ses commentaires d'Aristote ("Transferts du sujet", de JB Brenet, très beau type et remarquablement intelligent, professeur à la Sorbonne, je crois qu'il est musulman). Le cas de Rumi est aussi intéressant, puisqu'il pratiquait plusieurs religions et est considéré comme un maître dans chacune. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jalal_Ud_Din_Rumi (recopiez-collez les liens si cela ne marche pas )
Dernière édition par le Mar 14 Aoû 2007 - 12:58, édité 9 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Mar 14 Aoû 2007 - 11:10 | |
| - helenel a écrit:
- Je ne participe que très peu Pascal mais sache que chaque jour et même plusieurs fois par jour je visite le forum et c'est toujours un très grand plaisir pour moi de te lire.
Je te félicite pour tout ce que tu nous y apprends par tes posts mais surtout de "" dévoiler "" ce que beaucoup garde pour eux!! Félicitations pour tes grandes connaissances Pacal. Merci encore de nous les faire partager. Bien amicalement merci, mon idée est trés traditionnelle et légitime en "parlant". |
| | | Corinne Bouty Fondatrice du Forum
Nombre de messages : 2202 Date de naissance : 12/10/1955 Age : 69 Lieu de résidence : Bordeaux Activité : Praticienne & Enseignante en Reiki Japonais, fondatrice de l'Ecole Usui Reiki Do. Date d'inscription : 21/01/2005
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Mar 14 Aoû 2007 - 12:59 | |
| - Citation :
- (recopiez-collez les liens si cela ne marche pas )
Il faut un espace entre le lien et la virgule pour qu'il fonctionne, et ne pas les mettre entre parenthéses. T'inquiètes, je veille aux liens, hihi ! et au besoin, je rectifie. Bisous Pascal | |
| | | Corinne Bouty Fondatrice du Forum
Nombre de messages : 2202 Date de naissance : 12/10/1955 Age : 69 Lieu de résidence : Bordeaux Activité : Praticienne & Enseignante en Reiki Japonais, fondatrice de l'Ecole Usui Reiki Do. Date d'inscription : 21/01/2005
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Jeu 16 Aoû 2007 - 14:16 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Jeu 16 Aoû 2007 - 14:28 | |
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| | | Invité Invité
| | | | zoubida
Nombre de messages : 8 Date de naissance : 18/04/1971 Age : 53 Lieu de résidence : Alger Date d'inscription : 24/08/2007
| Sujet: etudes traditionnelles Jeu 30 Aoû 2007 - 17:40 | |
| Bonjour Pascal, je viens de découvrir ce sous forum, je n'ai pas eu le temps de tout lire, mes petiotes ne m'en laisse pas trop le temps, je le ferai dès je pourais. je tenais juste à te dire que je suis une guènoniénne inconditionnelle, j'ai lu tous ce que j'ai pu lire de mon chèr cheikh Abdelwahid Yahia. j'ai meme apris que son fils était en Algerie le week end passé, je n'ai malheureusement pas pu le rencontrè, mon frére l'a vu de loin, il m'a donné envie , j'aurais voulu ne serait-ce qu'approcher de la descendence de ce grand homme, juste pour la baraka. bon courage! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Ven 31 Aoû 2007 - 0:27 | |
| salamalikoum, quelle chance de voir le fils du Sheik, il est égyptien. sais-tu que les éditions traditionnelles souhaitent traduire l'oeuvre de notre cher guénon en arabe classique et moderne, pour diverses raisons que tu peux comprendre. j'ai des liens familiaux avec l'Algérie, j'aime ce pays et ses gens, j'espère bien y venir un jour sur la tombe de mes ancêtres. au plaisir de te lire. |
| | | olivier
Nombre de messages : 34 Date de naissance : 17/12/1975 Age : 48 Lieu de résidence : ain Activité : pâtissier Loisirs : arts martiaux Date d'inscription : 25/01/2005
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Jeu 8 Nov 2007 - 18:16 | |
| salut ulysse; je suis en admiration devant ton travail et ton savoir, mais c'est pas evident de faire autant de lecture sur le pc .. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Sam 10 Nov 2007 - 19:09 | |
| - olivier a écrit:
- salut ulysse;
je suis en admiration devant ton travail et ton savoir, mais c'est pas evident de faire autant de lecture sur le pc .. j'en conviens, c'est et on finit comme les dormants. bientôt, je vais pondre un nouveau bouquin sur l'islam et l'occident, il est presque fini :350 pages en A4 (on s'y est mis à 7 pour l'écrire). |
| | | Ambre
Nombre de messages : 23 Date de naissance : 14/08/1962 Age : 62 Lieu de résidence : belgique Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Dim 11 Nov 2007 - 15:48 | |
| Zoubida voici un lien où tu trouvera ton bonheur! Exclusif pour RosaMystica dès le 02 Novembre 2007 :Ouvrages complets de René Guénon " Le Symbolisme de la Croix " et " L'Esotérisme de Dante " | |
| | | teddy447
Nombre de messages : 142 Date de naissance : 29/09/1963 Age : 61 Lieu de résidence : douai france Activité : sans Loisirs : lecture, aide à la messe,aides des autres Date d'inscription : 30/11/2006
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Jeu 15 Nov 2007 - 22:06 | |
| ulisse vos topics sont intéressants, touters les religions sont interessantes,l'islam, le christianisme, l'hindouiste et ses dieux, la philosophie bouddhiste, tibetaine bien à vous cher monsieur teddy | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Mar 20 Nov 2007 - 11:59 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Sam 8 Déc 2007 - 10:15 | |
| Code civil français et Charia islamique est prêt : 468 pages en A4.
Extraits :
Introduction :
Un Objet Intellectuel d’Etude Identifié.
« … il n'y a de connaissance véritable et effective que celle qui nous permet de pénétrer dans la nature même des choses, et, si une telle pénétration peut déjà avoir lieu jusqu'à un certain point dans les degrés inférieurs de la connaissance, ce n'est que dans la connaissance métaphysique qu'elle est pleinement et totalement réalisable.
La conséquence immédiate de ceci, c'est que connaître et être ne sont au fond qu'une seule et même chose ; ce sont, si l'on veut, deux aspects inséparables d'une réalité unique, aspects qui ne sauraient même plus être distingués vraiment là où tout est « sans dualité ». Cela suffit à rendre complètement vaines toutes les « théories de la connaissance » à prétentions pseudo-métaphysiques qui tiennent une si grande place dans la philosophie occidentale moderne, et qui tendent même parfois, comme chez Kant par exemple, à absorber tout le reste, ou tout au moins à se le subordonner ; la seule raison d'être de ce genre de théories est dans une attitude commune à presque tous les philosophes modernes, et d'ailleurs issue du dualisme cartésien, attitude qui consiste à opposer artificiellement le connaître à l'être, ce qui est la négation de toute métaphysique vraie. Cette philosophie en arrive ainsi à vouloir substituer la « théorie de la connaissance » à la connaissance elle-même, et c'est là, de sa part, un véritable aveu d'impuissance ; rien n'est plus caractéristique à cet égard que cette déclaration de Kant : « La plus grande et peut-être la seule utilité de toute philosophie de la raison pure est, après tout, exclusivement négative, puisqu'elle est, non un instrument pour étendre la connaissance, mais une discipline pour la limiter » René Guénon, Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues, Ed. Trédaniel, Paris, 1921, p.143. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Sam 8 Déc 2007 - 10:15 | |
| Au cœur de la pensée occidentale et pour actualiser Platon, nous avons retenu René Guénon pour les quatre raisons, qui suivent.
- Premièrement, cet auteur était un professeur de philosophie de l’éducation nationale ; ce qui fonde son avis sur la question par une connaissance du sujet et non une simple opinion personnelle.
- Deuxièmement, René Guénon était un membre influent de la franc-maçonnerie et nous verrons que les idées de ce groupe spiritualiste ont influencé le Code civil, le frère Bonaparte ayant été admis en loge et réformé le Grand Orient de France, le texte du Code civil ayant antérieurement donné lieu à la présentation de planches au sein de cette obédience.
- Troisièmement, René Guénon est devenu (dans la seconde partie de sa vie) un maître soufi, sous le nom de Sheik Abdel Waheb Yahia, ce qui a donc facilité notre travail de compréhension de la Charia d’un point de vue traditionnel et sans risque de vues modernistes et profanes, qui sont normalement le défaut des observateurs occidentaux.
- Une quatrième raison gît dans l’œuvre même de René Guénon, qui a entendu dénoncer le degré d’abaissement intellectuel de l’Occident, dont il estimait responsables les membres de la franc-maçonnerie. Son action au sein des obédiences a généré une rupture durable entre les loges anglo-saxonnes, liées à la haute finance internationale, et les loges guénoniennes. Si les secondes ont noué des rapports durablement féconds avec les diverses traditions spirituelles dont l’Islam, les premières leur sont formellement hostiles, estimant de leur devoir de susciter un clash of civilizations (conflit de civilisation) dans le but de constituer un new world order (nouvel ordre mondial).
Nous avons donc exclu de nos analyses les vues extrêmes comme l’islamisme et le modernisme, qui disqualifient intellectuellement le commentateur tant dans l’Islam que dans les milieux intellectuels occidentaux, ayant d’ailleurs les mêmes origines occultes malgré l’opposition apparente, qui semble manifeste mais qui ne s’avère qu’un leurre géopoliticien.
Quant à la forme, nous avons considéré qu’elle gagnerait à être plaisante et parfois humoristique. A ce titre, nous nous sommes dispensés de divers règles de mise en forme, de mise en annexe et de translittération des termes étrangers (qui sont indiqués dans leur forme occidentalisée et à défaut d’usage en phonétique). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE REIKI DANS L'ISLAM Sam 8 Déc 2007 - 10:16 | |
| Contrairement au Deutéreunome et au Lévitique des Juifs ou à notre Code civil de Napoléon, le Coran ne se présente pas sous la forme d’un code : les versets législatifs, près de 500 sur 6236 (soit 8% de l’ensemble) y sont éparpillés de manière désordonnée, principalement dans les sourates de la période médinoise ; c’est à dire datées à partir de l’installation du Prophète, lpsL, à Médine en 622. Par ailleurs, il arrive que des versets soient en contradiction apparente.
Dés la fin du IXe siècle, les juristes musulmans ont défini deux sources à la Loi : - le Coran d’abord ; - la Sunna ensuite ; c’est à dire le corpus de règles édictées théoriquement par le Prophète, lpsL, inspirées à lui par Dieu lui-même et transmises oralement par ses disciples aux générations ultérieures de fidèles sous la forme de « hadiths » (des dits du Prophète, lpsL). |
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